13/05/2013
ARTHUR RIMBAUD, « ROMAN » (1870)
ARTHUR RIMBAUD
« ROMAN » (1870)
Lu par Félicien Juttner
Arthur RIMBAUD est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue »
Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'était pas détenteur d'un titre de transport –, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour »
23:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, arthur rimbaud, patrick milique, les effrés, adeline d'hermy, inqualifiable, contrées, ardennaise, farine, boue, la guerre éclate, prendre le train, paris, assister, la chute d'un empire, rapatrier, charleville, détenteur, titre de transport, chercher en vain, s'employer, journal, charleroi, se diriger, bruxelles, douai, époque, vagabondage, poème, cabaret, buffet, hiver, définir, voleur de feu, inconnu, dérégler, s'encrapuler, se conduire, manière scandaleuse, bouleverser, défigurer, beauté, réinventer, amour, tendresse, roman, félicien, juttner, nicolas sassagneau, nico and co
12/05/2013
ARTHUR RIMBAUD, « LES EFFARES» (1870)
ARTHUR RIMBAUD
« LES EFFARES»
(1870)
Lu par Adeline d'HERMY
Arthur RIMBAUD est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue »
Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'était pas détenteur d'un titre de transport –, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour »
23:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, arthur rimbaud, patrick milique, les effrés, adeline d'hermy, inqualifiable, contrées, ardennaise, farine, boue, la guerre éclate, prendre le train, paris, assister, la chute d'un empire, rapatrier, charleville, détenteur, titre de transport, chercher en vain, s'employer, journal, charleroi, se diriger, bruxelles, douai, époque, vagabondage, poème, cabaret, buffet, hiver, définir, voleur de feu, inconnu, dérégler, s'encrapuler, se conduire, manière scandaleuse, bouleverser, défigurer, beauté, réinventer, amour, tendresse