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14/03/2014

CHANSON BOUM!: HÉLÈNE HAZERA reçoit le chanteur HK

 

HÉLÈNE HAZERA

reçoit le chanteur

HK

en LIVE et INTERVIEW

pour leur album: HK présente les Déserteurs

sorti le 17 février 2014 chez PIAS France

 

HK est accompagné des musiciens Medhi Ziouche et Medhi Dalil.

 

HK et ses Déserteurs c'est une petite aventure: prendre un répertoire de chanson francophone et l’assaisonner à la sauce Chaâbi.  

Le Chaâbi c'est la chanson populaire algérienne, née dans la Casbah d'Alger, qui modernise la musique arabo-andalouse du littoral, avec notamment l’ajout d'un instrument comme le banjo. Le répertoire tourne autour de chansons combatives comme "L'Affiche rouge" ou "Le Déserteur" mais pioche aussi dans les chansons plus tranquilles "les petits papiers" ou "Sous le ciel de Paris". Les arrangements passent à la fin, reste simplement l'émotion ...*
H.H.

 

Morceaux en LIVE interprétés par HK et les Déserteurs:

* L'Affiche Rouge, de Léo Ferré

* Le déserteur, de Boris Vian

* Les vieux amants, de Jacques Brel  

HK en concert avec les Déserteurs © Victor Delfilm

HK et Les Déserteurs entourant Hélène Hazéra © Pascaline Bonnet

 

CONCERTS
29/03/2014
La Condition Publique Roubaix (59)
02/04/2014
CABARET SAUVAGE Paris (75)
05/04/2014
Salle Jacques Brel Mantes La Ville (78)
17/04/2014
Théâtre Jean Vilar Montpellier (34)
18/04/2014
Le Chapeau Rouge Carcassonne (11)
19/04/2014
Le Métronome Toulouse (31)
01/05/2014
Fête FGTB Charleroi (be)
10/05/2014
Panoramas du Cinema du Maghreb et du MO Saint-denis (93)
11/05/2014
jean vilar,Festival De la rue à la scène Bergues (59)
16/05/2014
Espace Municipale Jean Vilar Arcueil (94)
18/05/2014
Fête de l'Huma Nord Mericourt (62)
23/05/2014
Le Hangar Chalette-sur-loing (45)
07/06/2014
Fête de LO Presles (95)
08/06/2014
Fête de l'Huma 44 Saint Nazaire (44)
26/06/2014
Centre Culturel Français d'Alger Alger (al)

13/05/2013

ARTHUR RIMBAUD, « ROMAN » (1870)

 

ARTHUR RIMBAUD

« ROMAN » (1870)

Lu par Félicien Juttner

 

Arthur RIMBAUD est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue » 

Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'était pas détenteur d'un titre de transport –, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour »

12/05/2013

ARTHUR RIMBAUD, « LES EFFARES» (1870)

 

ARTHUR RIMBAUD

« LES EFFARES»

(1870) 

Lu par Adeline d'HERMY

 

 

Arthur RIMBAUD est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue » 

Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'était pas détenteur d'un titre de transport –, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour »