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14/08/2016

GRIS ARDOISE

au magma présent de l'écriture,

 

GRIS ARDOISE

Son univers relationnel actuel ressemble au néant.
Ou plus exactement, à du rien avec du vide autour.
Rien d'anormal, il a tant fait pour qu'il en soit ainsi,
Créant sans discontinuer des barbelés autour de lui,
Espérant qu'ils se révèlent suffisamment dissuasifs.

Il a, enfouie au tréfonds, la mémoire écorchée vive
Et le vagabondage au pays de la douleur pathétique.

Il observe longuement les étoiles froides, organisées
Et se surprend, sans bien comprendre, à les envier.

Être libre, c'est savoir où est la sortie,
C'est avoir la possibilité de l'emprunter.

Si vous saviez à quel point il se sent libre!

P. MILIQUE

08/08/2016

BONHEUR DISCRET

au magma présent de l'écriture,

 

BONHEUR DISCRET

Le moment est intense pour lui.
Jour de vertigineuse délectation.

Il s'abandonne avec beaucoup de volupté
Au plaisir discret, inaccessible au profane,
De leurs incessants vagabondages au cœur
D'une histoire avide riche d'obscurs secrets.

Il vibre d'une multitude d'émois particuliers.
Instants de fragilité analogique non maîtrisée.

Il est des pourquoi qui n'ont pas de réponses.

P. MILIQUE

29/05/2016

BADINER AVEC L'HUMOUR 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BADINER AVEC L'HUMOUR

2

Tout au long de ses vagabondages ambigus, l'humour s'applique à repriser les plaies du quotidien avec du fil de rire. Grâce à lui, il arrive parfois que le grotesque vire au transcendant.

Il est cet univers vertigineux, absurde et inexplicable, qui tourne en dérision et se moque du monde en mouvement, décrypte de bien douteuses saillies et qui, d'un mot d'esprit espiègle et aiguisé, ridiculise l'absurdité récurrente de certains.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/07/2015

DANS LA TOUR DES NANTIS

au magma présent de l'écriture,

 

DANS LA TOUR DES NANTIS



Cela participe d'un constat aussi terrible que récurrent:
La pauvreté, la misère, le vagabondage et la mendicité
Ont toujours été présents. En tout lieu. De tout temps.

Dans notre société luxuriante d’occidental privilégié,
Toutes ces engeances-là sont visibles jusqu'à l'obscène
Parce qu'elles nous renvoient d'emblée, en toute légitimité,
A l'individualisme outrancier ou chacun se vautre à satiété.

Engoncé das sa tour de nantis, le collectif ne sait que faire,
Tant il est inutile de soulever le cas par cas accessible à tous.
Car, examinons le concret: qui d'entre nous va faire quoi?
Et plus encore, lequel d'entre nous, après l'avoir dit, le fera?

Je ne vais certes pas m'assigner là en censeur de quiconque,
Mais je suis honteux de ne pouvoir revendiquer en faire plus.

P. MILIQUE

29/05/2015

CHEMIN DE SAGESSE

au magma présent de l'écriture,

 

CHEMIN DE SAGESSE



Goûtons aux mystères, maîtres de l'enchantement,
Qui traversent immédiat de curiosités vagabondes.

Une pensée cueillie au jardin des ivresses
Trace au fusain la beauté de ce qui existe.
Sensation folle faite de pure allégresse
A vouloir donner tout ce qu'on a encore.
Ainsi des éclats de ferveur dessinent la lumière,
Stridences grandioses comme des rais d'étoiles.

L’espérance naît toujours d'un pair sur l'incertain.
Ne reste plus qu'à insérer quelques quartz de soleil
Sur la toile entrouverte du temps qui se prélasse,
Tandis que, dans l'alchimie complexe du nous
Souffle le vent du présent qui refuse de vieillir.

Gardons en nous ce joyau pur qui scintille
Dans le bonheur-cristal d'être présent encore.
Une échelle de corde donne accès aux rêves
En-guirlande le drapé précieux du véritable
D'un lumineux chemin de sagesse enchantée,
Offrant à la caresse émeraude d'une promesse à venir
L'opportunité d'un jour différent qui a l'air de sourire.

P. MILIQUE

16/07/2014

UN VOYAGE PARTAGE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN VOYAGE PARTAGE

2

 

S'il savait mettre sa pensée en mots, l'insoupçonné poète dirait

L'enrichissement éprouvé à s'approcher de l'être par la nature.

 

Il les imaginerait inlassables arpenteurs de forêts romantiques

Qui nicheraient le royaume d'un vagabondage au cadre enchanteur,

Lieu de liberté sauvage, de contemplation béate et  d'âcres solitudes 

Découvertes au rythme lent des saisons et des paysages inattendus.

 

Les choses qui doivent arriver finissent toujours par le faire.

Simplement, ils prennent le temps de s'enlacer pour graver

Leurs noms mêlés sur la page offerte d'un rocher attentif

A ce que la marée déferle en ressacs  d'amour éternel.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

15/12/2013

AMOUR SOLEIL

au magma présent de l'écriture,

 

AMOUR SOLEIL

 

Au pays du doute se réalise parfois

Le souffle vivant des plus jolies promesses.

 

Sur ce chemin sinueux et tourmenté

L’avenir reste toujours aussi capricieux.

 

Pour pimenter sa vie de vagabond,

Il se fait cet équilibriste convaincu

Qui marche dans l’infini du temps

Avec pour seul balancier, chaque pépite

De cet amour-soleil lumineux

Grand explorateur de la plus belle des partitions:

Celle de la Vie.

 

P. MILIQUE

15/08/2013

COMME UN BLANC QUI DERANGE

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Maciej-Bodek

 

COMME UN BLANC QUI DERANGE

 

Il y a cette part d'ombre que nul ne peut raisonner

Et qui de ce fait, n'en finit pas de troubler.

 

De vagabondages en errances assumées

Dont il aimerait avoir la pudeur de ne pas faire étalage,

Afin de n'imposer à personne ce qui est devenu une obsession

Non exempte d'incertitudes et de périls multiples,

A force d'infimes dérapages imparfaitement contrôlés,

Il met d'emblée en place la réalité d'un lieu vide

Comme un blanc qui dérange dans la conversation.

 

La vie s'est chargée de briser

La naïveté de ses rêves d'enfant.

Dans l'accomplissement des désirs majeurs

Qui en constituaient le fondement véritable.

 

Désormais, il n'accepte plus de se montrer,

Que pour surtout ne jamais se montrer,

Et faire naître aux lèvres de certains visages

L'ébauche annoncée d'un sourire triomphant et libérateur.

 

P. MILIQUE

13/05/2013

ARTHUR RIMBAUD, « ROMAN » (1870)

 

ARTHUR RIMBAUD

« ROMAN » (1870)

Lu par Félicien Juttner

 

Arthur RIMBAUD est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue » 

Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'était pas détenteur d'un titre de transport –, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour »

12/05/2013

ARTHUR RIMBAUD, « LES EFFARES» (1870)

 

ARTHUR RIMBAUD

« LES EFFARES»

(1870) 

Lu par Adeline d'HERMY

 

 

Arthur RIMBAUD est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue » 

Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'était pas détenteur d'un titre de transport –, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour »

23/12/2012

AMOUR SOLEIL

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AMOUR SOLEIL

 

Il arrive qu'au pays du doute se matérialise

Le souffle vivant des plus jolies promesses.

 

Sur ce chemin sinueux et tourmenté

L’avenir reste toujours aussi capricieux.

 

Pour pimenter sa vie de vagabond,

Il se projette équilibriste maladroit

Qui marche sur le fil incertain du temps

Avec pour seul balancier d'uniques pépites

De cet amour-soleil aux éclats de lumière

Qui harmonise la plus belle partition de la vie.

 

P. MILIQUE

26/02/2012

COMME UN BLANC QUI DERANGE

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COMME UN BLANC QUI DERANGE

 

 

Il y a cette part d'ombre que nul ne peut raisonner

 

Et qui de ce fait, n'en finit pas de troubler.

 

 

De vagabondages en errances assumées

 

Dont il aimerait avoir la pudeur de ne pas faire étalage,

 

Afin de n'imposer à personne ce qui est devenu une obsession

 

Non exempte de périls multiples,

 

A force d'infimes dérapages imparfaitement contrôlés,

 

Il met d'emblée en place la réalité d'un lieu vide

 

Comme un blanc qui dérange dans la conversation.

 

 

La vie s'est chargée de briser

 

La naïveté de ses rêves d'enfant.

 

Dans l'accomplissement des désirs majeurs

 

Qui en constituaient le fondement véritable.

 

 

Désormais, il n'accepte plus de se montrer,

 

Que pour surtout ne jamais se montrer,

 

Et faire naître aux lèvres de certains visages

 

L'ébauche annoncée d'un sourire triomphant et libérateur.

 

 

P. MILIQUE