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21/03/2017

SUR LE TERREAU ASSÉCHÉ

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SUR LE TERREAU ASSÉCHÉ

 

Aux turbulences d’une vie prodigieusement bouleversée,

Le voilà parti à la poursuite d’autres ombres,

A rechercher encore le sens possible de l’existence.

 

Avec peut-être à l’esprit de trouver une réponse

Au boursouflé de ses proches angoisses,

Il descend, marques d’une finitude qui se précise,

Dans les bas-fonds de la nature humaine.

 

Décor minéral aux aléas de son propre destin

Sur le terreau asséché de ses années enfuies,

Il décide de son orientation définitive

Assisté de l’énergie vitale spécifique aux désespérés.

 

Sous le trop-plein d’une violente lucidité,

L’expérience de la perte et de la déréliction

Déserte la cohorte, torture au crépuscule

De ces rugissements entre vide et vertige,

Qui entérinent l’instabilité et la métamorphose perpétuelle.

 

P.MILIQUE

26/04/2015

AU BRASIER DU MYSTÈRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

1

Assis sur le lit en désordre dans la moiteur de la chambre,
Il semble se tenir dans un silence hagard, comme pétrifié.
Après s'être éreinté dans l'écriture fastidieuse de mots têtus et creux,
Sa main s'est crispée, lasse, tandis qu'un léger tremblement l'agite.

Il se sent épouvantablement grotesque
Et se demande avec une grande consternation,
Lui l'ordonnateur patenté de leur douce et folle musique,
Où à bien pu s'absenter l'ample souffle de ses mots.

Au vrai, le rêve s'est enlisé et l'écriture, peu à peu,
Dans une ultime confrontation s'est dissoute.
Il observe désormais la réalité de son naufrage:
Les mots s'empilent, il le voit bien,
Telles des pierres inertes, mornes et mortes,
Sur le mur lisse et accablé d'un texte dérisoire.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/10/2013

LE CATCH VA Y AVOIR DU SPORT « LES COQUELICOTS QUI POUSSENT SUR LA MER»

 

LE CATCH
VA Y AVOIR DU SPORT
« LES COQUELICOTS QUI POUSSENT SUR LA MER»

(3' 08")


Dolly assiste à un match de catch dans une salle polyvalente qui sent des pieds. Elle accoste des types, elle les provoque, leur parle d'amour et de sport. Mais à qui s'adresse t-elle vraiment ? Et de quoi est-il question ?
Extrait du spectacle "La Véritable Histoire de Dolly Pretty Punk" de Vladimir Anselme. Un beau moment de poésie moderne élaboré en résidence par Nicolas Flesch (auteur), Hélène Viaux (comédienne) & Fantazio (musicien).

 

Enregistrement : 17-19 avril 13
Texte : Wladimir Anselme
Voix : Hélène Viaux
Musique & voix : Fantazio
Réalisation : Arnaud Forest & Charlie Marcelet

08/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LES BÉBÉS DE 1913

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LES BÉBÉS DE 1913

 

1913, naissance de la puériculture…

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.

Bébé assis © Fylkesarkivet i Sogn - 2013


Je voudrais aujourd’hui vous présenter les bébés de 1913. Nous n’irons pas dans une maternité, elles étaient rares. La plupart des femmes dans tous les milieux accouchaient chez elle assistées par une sage-femme. Le médecin n’intervenait guère que dans les milieux privilégiés. …

13/05/2013

ARTHUR RIMBAUD, « ROMAN » (1870)

 

ARTHUR RIMBAUD

« ROMAN » (1870)

Lu par Félicien Juttner

 

Arthur RIMBAUD est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue » 

Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'était pas détenteur d'un titre de transport –, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour »

12/05/2013

ARTHUR RIMBAUD, « LES EFFARES» (1870)

 

ARTHUR RIMBAUD

« LES EFFARES»

(1870) 

Lu par Adeline d'HERMY

 

 

Arthur RIMBAUD est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue » 

Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'était pas détenteur d'un titre de transport –, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour »

04/12/2012

LES PRIX LITTERAIRES: "Les Prix Littéraires sous l'Occupation"

 

LES PRIX LITTERAIRES SOUS L'OCCUPATION

France Actualités 

25/12/1942 - 48s

 

Prix littéraires, Goncourt, Renaudot, les deux Magots, de l'année 1942 : Au restaurant Drouant, les Goncourt : Sacha GUITRY, ROSNY jeune, BENJAMIN et AJALBERT sont en réunion, pour élire un nouvel académicien, Jean De LAVARENDE. C'est Marc BERNARD montant en voiture qui est élu pour "Pareils à des enfants" .Robert GAILLARD, assis devant sa table de travail, a reçu le prix "Theophraste Renaudot" pour son livre "Les liens de chaîne ". Olivier SECHAN s'apprêtant à dédicacer son livre, a reçu le prix des "Deux Magots" pour son livre "Les corps ont soif " .