01/03/2014
ZONES DE PERCEPTIONS
ZONES DE PERCEPTIONS
Je suis heureux que la Femme que j’aime fasse l’unanimité.
Si tu savais combien elle redoutait d’échouer à cet examen-là.
Mais j’étais tranquille car elle est, je le sais, femme d’exception.
Elle laisse l’impression lumineuse de capter les ondes existantes
Qui donnent goût à la vie en initiant un vif intérêt à ses coulisses.
D’évidence, elle a trouvé de nombreux points d’ancrage en toi
Et, il ne faut pas s’y tromper, le fait est loin de relever de l’anodin.
Tu lui as ouvert tout en grand de nombreuses zones de perception,
De celles, perçues à l’œil nu, qui définissent notre rapport à l’autre.
Nous sommes amenés à négocier quelques arrangements avec une vie
Dont la philosophie, non seulement nous parvienne, mais se réalise aussi.
Vivre, c’est se laisser une chance de laisser venir à soi des images inédites,
Véritable irruption de l’impossible dans le possible de nouvelles perceptions.
P. MILIQUE
09:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, zone, perception, heureux, femme, faire l'unanimité, savoir, redoutable, s'échouer, examinateur, tranquille, femme d'exception, laisse, impressionner, lumineux, capteur, onde, exister, donateur, goût, reprendre goût à la vie, intiateur, vif, interêt, coulisses, évidence, trouvère, nombre, pointillé, ancrage, tromper, fait, éloigner, relever, anodin, ouvrir les yeux, grandeur, nombreux, percevoir, à l'oeil nu, définir, rapport, amener, négocier, arrangement, philosophie, seul à seul, parvenir, réaliser, vivre
08/01/2014
AU TREMBLEMENT DE L’INCERTAIN
AU TREMBLEMENT DE L’INCERTAIN
Face aux tremblements de l’incertaine lumière
Le regard invente la vision d’un espace idéal,
Détournement de vérité qui donne à l’ensemble un goût amer.
Il flotte toujours un trouble instant
Au cœur de la netteté d’un monde
Devenu parfois lieu de voyage immobile.
Entraîné jusqu’à la source du désactivé,
Il conserve son intime part au mystère
Des choses assujetties au définitif du révolu,
Avec une sorte de nostalgie qui est singulière
A ce devenir murmuré en tons de confidences inattendues.
P.MILIQUE
09:09 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, tremblement, incertitude, faciès, facilité, lumière, regard, inventer, jimi ehdrix, popa chubby, vision, visuel, espacer, idéaliser, détourner, détournement, vérifier, donneur de sang, ensemble, goût, amer, flottaison, flotteur, trublion, troubler, instinctif, netteté, nettoyer, mordre, devinvoyage, immobile, entraîner, entraînement, source, désactiver, conversation, conserver, intimer, participer, mystère, chose, unifier, définir, tévolution, sortir, nostalgie, singulier, devenir, murmure, ton
21/11/2013
LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...
Œuvredu "peintre de l'extrême":IBARA
LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...
Le rire claque comme une gifle...
Et relègue tous mes codes si rigidement définis
Au rang d'accessoires désuets.
Je suis homme de soleil et de nuit.
Je suis homme limité,
Repoussant aveuglément l'échéance
Au-delà des bornes du possible
Sans jamais atteindre les lieux extrêmes de l'excès.
Balancement perpétuel entre ombre et lumière.
Refus et embrasement.
Avec la capacité quand même
De percevoir à nouveau l'amitié du temps.
Le rire claque comme une gifle...
Dans l'impalpable hésitation de l'absence.
C'est toujours une souffrance sans nom
Que de vivre dans l'appréhension de ses faiblesses,
De chercher des étincelles entre les mots
Dans l'irrémédiable conscience de leurs mystères.
Et croire en leur pouvoir total
Au moment où ils favorisent l'irruption du merveilleux,
Et qu'ils deviennent simplement colporteurs de bonheur,
Diffuseurs d'incendies
Dans l'évidence d'un feu qui couve sous la glace,
Le regard fixé sur la ligne céruléenne de ma rêverie.
Le rire claque comme une gifle...
Et c'est la décomposition progressive
D'un destin pourtant librement assumé.
Le poids de la déchéance me prive
Des délices jouissifs du repentir.
Ma difficulté d'être séjourne dans un vide central,
Parangon de mes ombres d'antan,
Et je sombre dans le drame prédateur de mes illusions
Au sein de mon désespoir,
Dans l'impossible reconquête
Des paradis de l'enfance et de l'innocence perdues.
Le rire claque comme une gifle...
Brûlure incroyablement douloureuse.
P. MILIQUE
05:57 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gifle, soleil, déchéance, excès, refus, embrasement, souffrance, faiblesse, conscience, mystère, bonheur, rêverie, décomposition, jouissif, délice, vide, prédateur, désespoir, paradis, brûlure, reléguer, codifier, nécessité, rigidité, définir, au rang, accessoire, désuétude, firmament, limiter, repoussoir, aveugle, au-delà, borne, possible, atteindre, lieu-dit, extrémité, balançoire, perpétuel, embre, lumière, encadrement, capacité, perception, à nouveau
28/08/2013
DISSONANCES DÉLIBÉRÉES
DISSONANCES DÉLIBÉRÉES
Briser, libérer, émanciper, enlacer, interroger le mot,
Écrire sans structure définie ni retenue castratrice,
Sans autre objectif que celui de dénicher
Quelques rares pépites jaillissant, impromptues,
De l’humus parfois désespérément stérile des mots.
Une approche plus conventionnelle
Impose d’emblée l’astreinte cérébrale
Qui aboutira, la plupart du temps,
A des résultats à la trame aléatoire.
Faut-il alors suggérer, comme le disent certains,
Que ces poètes-là ne sont que de tristes fossoyeurs
Portant en noire sépulture les mots de demains,
Alors qu’ils en sont la mémoire vivante sauvegardée ?
S’acharner à versifier pour le bien décidé de l’humanité,
Je laisse à d’autres compétences le soin de s’y aventurer.
Il m’est tellement plus viscéral de brouiller les pistes
En créant çà et là de singulières arythmies volontaires,
Des césures inopportunes ou des dissonances délibérées
Dans le but avoué, et assumé, de parvenir certaines fois,
A perturber, d’un enjôleur clin de plume, l’insaisissable absolu.
Briser, libérer, émanciper, enlacer, interroger le mot,
Écrire sans structure définie ni retenue castratrice.
P. MILIQUE
09:47 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, dissonance, délibéré, briser, libérer, émanciper, enlacer, interroger, écrire, structure, définir, retenue, castratrice, objectif, dénicher, rare, pépite, jaillir, impromptu, humus, désespérance, stérile, approche, conventionnel, imposition, d'emblée, astreinte, cérébral, aboutir, résultat, trame, aléatoire, suggérer, poète, triste, fossoyeur, porter, noir, sépulture, mémoire vivante, sauvegarder, s'acharner, versifier, décider, humanité, laisser à d'autres, compétence, soin, s'aventurer, viscéral
11/07/2013
ARROGANTE MÉDIOCRITÉ
ARROGANTE MÉDIOCRITÉ
Il lui est mortifiant de s'éprouver ainsi tel qu'il est vraiment:
Sans grande intelligence, dénué de l'indispensable générosité,
Consterné par son manque de culture et de profondeur de pensée.
Le constat qui l'affirme étriqué dans son arrogante médiocrité le consterne
Tant il le définit à l'exact opposé de celui qu'il aime à se persuader être...
P. MILIQUE
09:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, arrogance, médiocrité, mortifère, mortifier, s'éprouver, différence, amour, intelligence, dénuer, indipnsable, dispensaire, générosité, consternation, manque de culture, profondeur, pensée, constat, affirmer, étriqué, définir, définition, exactitude, opposer, opposition, persuation
13/05/2013
ARTHUR RIMBAUD, « ROMAN » (1870)
ARTHUR RIMBAUD
« ROMAN » (1870)
Lu par Félicien Juttner
Arthur RIMBAUD est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue »
Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'était pas détenteur d'un titre de transport –, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour »
23:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, arthur rimbaud, patrick milique, les effrés, adeline d'hermy, inqualifiable, contrées, ardennaise, farine, boue, la guerre éclate, prendre le train, paris, assister, la chute d'un empire, rapatrier, charleville, détenteur, titre de transport, chercher en vain, s'employer, journal, charleroi, se diriger, bruxelles, douai, époque, vagabondage, poème, cabaret, buffet, hiver, définir, voleur de feu, inconnu, dérégler, s'encrapuler, se conduire, manière scandaleuse, bouleverser, défigurer, beauté, réinventer, amour, tendresse, roman, félicien, juttner, nicolas sassagneau, nico and co
12/05/2013
ARTHUR RIMBAUD, « LES EFFARES» (1870)
ARTHUR RIMBAUD
« LES EFFARES»
(1870)
Lu par Adeline d'HERMY
Arthur RIMBAUD est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue »
Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'était pas détenteur d'un titre de transport –, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour »
23:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, arthur rimbaud, patrick milique, les effrés, adeline d'hermy, inqualifiable, contrées, ardennaise, farine, boue, la guerre éclate, prendre le train, paris, assister, la chute d'un empire, rapatrier, charleville, détenteur, titre de transport, chercher en vain, s'employer, journal, charleroi, se diriger, bruxelles, douai, époque, vagabondage, poème, cabaret, buffet, hiver, définir, voleur de feu, inconnu, dérégler, s'encrapuler, se conduire, manière scandaleuse, bouleverser, défigurer, beauté, réinventer, amour, tendresse
17/03/2013
À LA RIGUEUR : Rodolphe Burger chante la crise
À LA RIGUEUR
Rodolphe Burger chante la crise
« Où est passé l'argent des pauvres »
(2’19’’)
Le Président l'a dit : c'est la crise, va falloir se serrer la ceinture, etc. Vieille rengaine, nouveau refrain. Invité en résidence à ARTE Radio, le chanteur Rodolphe Burger (Kat Onoma) a bien voulu interpréter notre traditionnelle chanson d'actualité. Qu'il en soit remercié pour les siècles (difficiles) à venir.
Enregistrement : 11 septembre 12
Réalisation : Samuel Hirsch & Léo Spiritof
Texte : Silvain Gire
Musique, guitare, casio, voix : Rodolphe Burger
03:56 Publié dans SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, rodolphe burger, kat onoma, samuel hirsch, sylvain gire, léo spiritof, rond-point, raymond devos, sens giratoire, sens interdit, avantage, syndrome, définir, flux urbain, circulation, trahison, stressant, faire epur, scooter, dangereux, aborder, terminus, carrefour de l'odéon, déboucher, signalisation, spécification, erronné, faire son beurre, doubler, ovoïde, dépensier, oublier le quotidien, routine, centre ville, bord de mer
16/03/2013
CONCISION FRAGMENTAIRE 21
Le corps secoué de terribles crampes
D'origine aussi diverses que multiples.
Souffrances à l’éprouvé désormais assujetti
Au brasier d'un rejet brutal dans l'obscur définitif.
P. MILIQUE
09:40 Publié dans CONCISIONS FRAGMENTAIRES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, concision, fragmentaire, corpus, corporel, secousse, terrible, crampe, origine, diversité, variété, souffrance, éprouver, désordre, assulettir, brasier, brasero, rejet, brutalité, obscurité, définir, définition
16/02/2013
BARBARA ET LE METIER
BARBARA ET LE METIER
Discorama
25/10/1964 - 06min31s
Interview de BARBARA par Jean Claude BRINGUIER. Elle dit détester parler d'elle-même, livre quelques moments de sa journée et parle de sa peur d'entrer en scène chaque soir . Elle définit ce qu'est "la famille" dont fait partie Denise GLASER " les gens qui m'ont aidée qui m'ont portée, qui sont là autour de moi...", puis elle explique pourquoi elle chante." Dans quinze vingt ans je serai morte " répond -t-elle à JC BRINGUIER...Si elle aime chanter les autres " je suis une interprète " ," je fais aussi des petits zinzins, j'écris pour cette tête là, une tête que je ne supporte pas du tout..."
Production
Générique
23:31 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LES ARCHIVES DE LYNA, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, barbara, métier, discorama, interview, jean-claude bringuier, sétester, parler de soi, livrer, moment, journée, peur d'entrée en scène, chaque soir, définir, la famille, faire partie, denise glaser, les gens, aider, porter, être à la hauteur, expliquer pourquoi, chanter, mourir, aimer chanter les autres, faire des petits zinzins, ne plus supporter, raoul sangla