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14/10/2016

LA HONTE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA HONTE

1



Même s'il arrive parfois que les mots
Traduisent une fétide vision du monde,
Il n'en composent pas moins une poésie
Qui se lit, qui s'entend et qui s'éprouve,
Parce qu'avancer à visage ainsi découvert
Permet d'outrepasser la honte qui ronge
Tenace, tout en excédant la vive opprobre
A se savoir responsable de ses souffrances.

S'il n'y a pas vraiment grand chose à redouter
De taille à nuire à l'intégrité de son psychisme,
C'est que s'affirme, en chacun, la part d'écriture.

Il reste cependant vrai que nous atteignons-là
A même l'embrasé d'inqualifiables tourments.
De ceux qui s'exaltent, toujours tumultueux,
Mêlés à la pénombre veineuse de l'existence.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

3

Libéré des œillères de la perception parfois obtuses qui peuvent être les nôtres, il est détenteur de ce discernement pragmatique du quotidien qui fait le souffle de l'ordinaire.

Grande est en effet sa capacité à saisir l'essence inqualifiable et complexe de l'espèce humaine. Fréquemment ses questions, aussi judicieuses que passionnantes, allument des lanternes de fulgurance. C'est au long de chemins de travers inattendus qu’apparaissent au jour le pur authentique.

Et le voilà empêtré dans le parasitaire artificiel qui semble servir de laide signature à notre époque.

Le chaton, véritable patchwork de mystérieuse attirance et modèle de ce que peut-être la grâce incarnée, tourne la tête vers lui comme s'il venait seulement, à cet instant précis, prendre conscience de sa présence.

Bien entendu, il est détendu, souriant même. Et, ne lui répétez surtout pas , il est... magnifique.

Déraisonnablement beau.

(A SUIVRE...)

P. MILIQUE

13/05/2013

ARTHUR RIMBAUD, « ROMAN » (1870)

 

ARTHUR RIMBAUD

« ROMAN » (1870)

Lu par Félicien Juttner

 

Arthur RIMBAUD est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue » 

Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'était pas détenteur d'un titre de transport –, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour »

12/05/2013

ARTHUR RIMBAUD, « LES EFFARES» (1870)

 

ARTHUR RIMBAUD

« LES EFFARES»

(1870) 

Lu par Adeline d'HERMY

 

 

Arthur RIMBAUD est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue » 

Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'était pas détenteur d'un titre de transport –, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour »