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07/09/2017

BOÎTE DE NUIT 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

BOÎTE DE NUIT

3

Des ombres cherchent, glissent, effleurent d'autres ombres dont on ne sait si elles ont été reconnues.

Puis le ballet initié rompt son cours.
Il se disloque.

La logique disparaît comme elle était apparue, en toute discrétion.

 

Les heurts n'existent pas.

La nuit, ils prennent une toute autre couleur.

Ils se déguisent, s'effacent colorés de vif ou de teintures que l'on n'identifie pas d'emblée

Aucune logique ne prévaut sinon celle qui est issue du hasard.

 

C'est la surprise.

On ne sait et on ne saura jamais.

Aucune logique ne prévaut jamais sinon celle qui est issue du hasard.

 

C'est là maintenant: aux confins du labyrinthique hasard.

On ne peut s'attendre à rien mais on attend.

Chacun se place comme il le sent, comme il lui convient.

De fait, chacun paraît libre.

Les codes, pourtant nombreux, n'ont rien de fixe, de figé une fois pour toutes.

Ici encore, la surprise interviendra lorsque sera venue l'heure de rencontrer l'essentiel.

(FIN)

 

P. MILIQUE

08/09/2013

FRANCE CULTE BON ANNIVERSAIRE FRANCE CULTURE « AVOIR VINGT ANS »

Chère maman, 

 Tu fêtes ces jours-ci tes cinquante ans.
Tu as bonne mine, chère France Culture, avec tes records de podcast.
 2ème radio téléchargée de France, mazette !
Finalement le web n'a pas tué la radio, hein ?
Je te taquine. Je joue le fils ingrat, l'amant délaissé.
 En vérité je t'adore, ma radio bien-aimée.
Je n'écoute que toi et ta grande sœur Inter
(au fait, vous vous ressemblez de plus en plus, tu lui piques ses fringues ? elle a acheté un livre ?).
 J'aime tes infos, sans doute les meilleures du paysage.
J'aime quand tes spécialistes acharnés passent une heure sur un sujet ténu, et nous rendent par là moins péremptoires dans les grands débats.
Quand tu parles de rock tu m'émeus, c'est comme ça que je t'avais séduite en 90.
J'aime moins ta ritournelle du matin, le cercle de la raison et du plat unique.
Ton côté gazette de St-Germain, ronds de serviettes et corruption douce, on prend les mêmes que l'ascenseur renvoie.

 A ARTE on ne connaît pas ça, tu penses bien.
On partage tellement de choses toi et moi, à commencer par la garde des enfants.
Tous ces auteurs qui nous supportent quand elles ont le goût du son.
On partage tant de choses toi et moi que j'oublie à quel point, dans nos moyens comme dans nos buts, on a en réalité strictement

 

FRANCE CULTE
BON ANNIVERSAIRE FRANCE CULTURE
« AVOIR VINGT ANS »

1'43"


Cette année, France Culture fête ses 50 ans. L'âge d'or, l'âge de raison, le plus bel âge ? Demande à la dame.

Enregistrement : 3 septembre 13
Recherches : Emmanuel Michaud
Voix : Noëlle Bosse
Réalisation : Silvain Gire & Samuel Hirsch

12/03/2013

1924-1930

1924-1930

25 juil. 1975

  51min 29s


Composés d'un montage de films d'amateur, les épisodes de "La vie filmée" présentent, de façon chronologique, la France de 1924 à 1954. À travers ces archives privées se dessine le quotidien des Français lors d'une époque donnée. Tout en faisant découvrir la vie quotidienne, les archives permettent d'appréhender un contexte économique et politique. Ce premier volet couvre la période 1924-1930. Les archives témoignent d'une époque encore insouciante, située entre la Première guerre mondiale et la grande dépression. Une époque où les enfants portent encore des tabliers, où les élégantes ont coupé leurs cheveux et raccourci leurs robes, où les familles aisées passent leurs vacances d'été dans leurs propriétés de Normandie et bientôt sur la côte d'Azur. Témoin de la vie rêvée de ces privilégiés, la caméra rapporte des réunions de famille, des enfants jouant au vélo ou prenant des bains de mer, des parties de croquet et des promenades dans de luxueuses voitures. Seule exception, Jeanne-Marie EGGLY, qui a filmé les monuments de Paris, et un directeur de filature du Nord de la France qui, outre ses vacances en famille, a pris des images de ses ouvriers. Les images sont commentées en voix off avec les textes de Roger GRENIER, des lettres des personnes ayant envoyé leurs films ou même par ces personnes elles-mêmes. Entre chaque séquence s'intercalent des photographies commentées par une voix de présentateur sur les événements politiques, sportifs et culturels de l'année.


  • Emission
  • La vie filmée
  • Production
  • producteur ou co-producteur
    France Régions 3
  • Générique
  • réalisateur
    Ventura, Claude ; Pamart, Michel
  • auteur de l'oeuvre pré-existante
    Grenier, Roger
  • musique originale
    Arel, Jack ; Dutour, Pierre
  • producteur
    Baronnet, Jean ; Alessandri, Jean Pierre

27/05/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "REMEMBER "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse...

A l'écriture riche et précise.

Il est important de ne pas passer à côté!

Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

http://www.lejournaldepersonne.com/

Ou sur sa chaine Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Il faisait nuit, ce 27 mai, jour anniversaire.
Il pleuvait à torrent…
Et je roulais à toute allure… comme à contre courant…
En traversant un petit village, sous éclairé pour raison d’austérité, j’ai renversé un jeune homme que je n’ai pas vu sortir de la pénombre.
En tombant sa tête a heurté le trottoir… il est mort sur le coup!
En essuyant les blessures, je me suis effondrée auprès de ce compagnon d’infortune…
Comme écrasée sous le poids d’un injustifiable péché.
Quand j’ai repris connaissance… j’étais allongée dans un lit et bercée par une dame d’un certain âge…
J’avais perdu la mémoire et le fin fond de mon histoire.
J’avais du mal à aligner deux onomatopées… du mal à fixer le vertige de ne pas avoir envie de savoir pourquoi je suis toujours en vie.
La dame, pour je ne sais quelle raison, a pris l’incroyable décision de veiller sur moi, de me nourrir, de me loger et de me soigner… sans rien exiger en retour. Ni justification. Ni gratification.
Inspirée par je ne sais quelle étoile, elle m’a innocenté auprès des autorités et s’est faite passer pour le chauffard qui a eu l’accident et causé la mort d’un innocent et la perte de mémoire d’une passagère. Elle a tout pris sur elle. Le mal et l’effet du mal.
Et pendant des années je l’ai vu sourire pour me faire sourire et pleurer pour que je cesse de souffrir.
Et si je vous disais que le jeune homme que j’ai écrasé était son fils… vous me diriez que mon histoire ne peut pas être vraie.
Et pourtant, elle l’est… je le jure encore aujourd’hui en tremblant.
Je te demande pardon… ma petite maman et je te souhaite de tout mon cœur une bonne fête !
Cet accident a eu lieu il y a 10 ans… il y a donc prescription. J’ai volontairement passé sous silence l’un de ces trois éléments, je vous laisse deviner lequel :

1- je n’avais pas mon permis de conduire
2- cette dame n’était pas ma mère… mais juste une mère
3- on n’a jamais retrouvé le corps de ma victime.