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07/08/2016

A FLEUR DE SOMMEIL 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A FLEUR DE SOMMEIL

2

Elle lui est proche comme jamais, claire imminence.
Sait-elle l'infini tendresse amoureuse qu'il lui porte?
Il le lui confie au prolongé d'un souffle: je t'aime.
Et il voudrait savoir donner de l'unicité à ce mot,
Faire qu'il n'existe pas, inventé juste pour elle seule!

Puis, en un murmure ténu pour qu'elle n'entende pas:
Ma douce, inscrit ta précieuse main au creux de la mienne
Afin que, parvenus ensemble jusqu'à une fleur de sommeil
Comme bercés par le poudroiement léger d'ailes de papillon,
Nous nous endormions jusqu'à cette limite d'où renaît le jour.

(FIN)

P. MILIQUE

22/01/2015

NUIT DE NEIGE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

NUIT DE NEIGE
3
Lorsqu'une chose en vient à le tourmenter, il ne se concentre plus que sur elle. Comme en écho à ces derniers mots, il est au final devenu son pire ennemi. Pris de vertige mortifère, il ne se conçoit plus qu'arrivé au terme de son parcours. Fil d'Ariane ténu d'une ultime séquence. Façon comme une autre de détourner pour toujours l'objet de son déchirement.

Pourquoi, dans la vision instantanée de son immanence, s'interroger encore sur la mort?
Elle n'est, exquise ingénue, dans le froid de certaines nuits de neige peuplées d'ombres et de fantômes, que le passage furtif d'une lumière agressive aux bienveillantes ténèbres.
(FIN)

P. MILIQUE

05/12/2014

L’ÉCOLE DU SENSIBLE

au magma présent de l'écriture,

 

L’ÉCOLE DU SENSIBLE


C’est un texte saturé de mots forts, de situations douloureuses
Parce qu’elles affrontent aux éclats d’un réel que l’on imagine mal,
Autant de raisons susceptibles de réveiller les souffrances endormies.

J’aimerais te faire partager cette école du sensible qui borde le précipice.
Je te connais davantage maintenant, assez pour percevoir que tu possèdes
En ton tréfonds la force de caractère nécessaire pour dépasser cette douleur-là
Et te laisser happer, émouvoir par celle qui suinte dans l’ombre ténue de la page.
Une douleur exacerbée qui pourrait t’aider à supporter une partie des tiennes.

Il est peu probable que tu parviennes à lire ce court livre d’une seule traite.
Il te faudra le reposer, souvent peut-être, tant les mots insurgés s’y bousculent,
Se chevauchent, tandis que dans le lourd silence advenu tu entendras leur cri
D’une souffrance communiquant au final l’essence de ce qui un jour fut beau.

P. MILIQUE

25/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 01/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

  01/10/2013

15/09/2013

A L'HEURE BRÛLANTE

SOLEIL BRULANT.jpg

 

A  L'HEURE  BRÛLANTE

 

Dans le resserrement temporel et presque spatial

Auquel s'accroche l'essentiel de toute une vie

Qui, aux abords d'une parole arrachée à l'initial

Des limites de la prégnante déchéance du souvenir,

Se grave parfois de l'incontrôlable bouillonnement

Qui jaillit du ténu entre le différent et la folie singulière.

 

La perception en alerte rend compte de ce lieu

D'où s'émet l'imprévu cinglant d'un éclat d'épure

Aux gestes esquissés d'une vérité de cristal,

Flagrance ensoleillée à l'heure brûlante qui grésille

Comme un lézard vaincu au cœur de pierre,

Silhouette figée dans une éternité qui n'en finit pas.

 

P.  MILIQUE

08/09/2013

FRANCE CULTE BON ANNIVERSAIRE FRANCE CULTURE « AVOIR VINGT ANS »

Chère maman, 

 Tu fêtes ces jours-ci tes cinquante ans.
Tu as bonne mine, chère France Culture, avec tes records de podcast.
 2ème radio téléchargée de France, mazette !
Finalement le web n'a pas tué la radio, hein ?
Je te taquine. Je joue le fils ingrat, l'amant délaissé.
 En vérité je t'adore, ma radio bien-aimée.
Je n'écoute que toi et ta grande sœur Inter
(au fait, vous vous ressemblez de plus en plus, tu lui piques ses fringues ? elle a acheté un livre ?).
 J'aime tes infos, sans doute les meilleures du paysage.
J'aime quand tes spécialistes acharnés passent une heure sur un sujet ténu, et nous rendent par là moins péremptoires dans les grands débats.
Quand tu parles de rock tu m'émeus, c'est comme ça que je t'avais séduite en 90.
J'aime moins ta ritournelle du matin, le cercle de la raison et du plat unique.
Ton côté gazette de St-Germain, ronds de serviettes et corruption douce, on prend les mêmes que l'ascenseur renvoie.

 A ARTE on ne connaît pas ça, tu penses bien.
On partage tellement de choses toi et moi, à commencer par la garde des enfants.
Tous ces auteurs qui nous supportent quand elles ont le goût du son.
On partage tant de choses toi et moi que j'oublie à quel point, dans nos moyens comme dans nos buts, on a en réalité strictement

 

FRANCE CULTE
BON ANNIVERSAIRE FRANCE CULTURE
« AVOIR VINGT ANS »

1'43"


Cette année, France Culture fête ses 50 ans. L'âge d'or, l'âge de raison, le plus bel âge ? Demande à la dame.

Enregistrement : 3 septembre 13
Recherches : Emmanuel Michaud
Voix : Noëlle Bosse
Réalisation : Silvain Gire & Samuel Hirsch

26/04/2013

QUE RESTE-T-IL?

au magma present de l'ecriture,

 

QUE RESTE-T-IL?

 

 

Dans le vieux rythme du temps

Quelque chose de l'être se sauve

A parcourir et traverser toutes les nuits

D'un quotidien lancinant qui s'épuise en boucle.

 

Il y a ce cauchemar prégnant qui grignote la réalité

D'une répétition fascinante de l'aberration

Plantée au minéral d'une existence oiseuse.

 

Dans l'ombre ténue où se cache, apeurée?

La plus petite part de vitalité vibrant

De l'âme palpitante restée entre nos mains

Se lève l'angoissante litanie quintessenciée

D'un lourd passé étrangleur de présent.

 

Que reste-t-il à celui qui n'a plus rien,

Lorsqu'il pense avoir tout vécu

Et qu'il lui faut vivre encore?

 

P. MILIQUE

13/11/2012

PERCEPTIONS INADÉQUATES

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PERCEPTIONS INADÉQUATES

 

A vivre dans une société où la vanité tient un tel rôle,

Sans laquelle chacun appréhende au vif

La nécessité d'y trouver sa petite place,

Il est de l'ordre de la tentation d'accepter l'incohérence.

 

Même à ne pas s'abandonner à l'obscurité,

L'irrigation est instante de ces infimes choses dissonantes

Où simplement déplacées au tréfonds qui résonne.

 

Par la faute d'une perception inadéquate au monde,

Il est difficile de se situer avec précision dans le flou ténu

Entre attachement harmonieux et détachement esthétique.

 

Cette sorte d'égoïsme instable ouvre le paradoxe

D'aimer et ne pas aimer dans un temps multiple

Jusqu'à embraser ce final destin individuel

Qui l'expose à l'évidence de la plus grande platitude,

Nichée au cœur même de l'insignifiant, du rien.

 

Chaque homme devrait savoir rayonner derrière son sourire.

Un sourire qui ne serait autre qu'un masque de timide

Et la marque lumineuse et romantique de son humilité.

 

P. MILIQUE

07/06/2012

A L'HEURE BRÛLANTE

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A L'HEURE BRÛLANTE

 

 

Dans le resserrement temporel et presque spatial

 

Auquel s'accroche l'essentiel de toute une vie

 

Qui, aux abords d'une parole initiale et dictée

 

Par les limites de la prégnante déchéance du souvenir,

 

Se grave parfois l'incontrôlable et puissant bouillonnement

 

Qui jaillit du ténu entre la différence admise et la folie.

 

 

La perception en alerte rend compte de ce lieu

 

D'où s'émet l'imprévu d'un éclat d'épure

 

Aux gestes esquissés d'une vérité de cristal,

 

Flagrance ensoleillée à l'heure brûlante qui grésille

 

Comme un lézard vaincu au cœur de pierre

 

Silhouette figée dans une éternité qui n'en finit pas.

 

 

P. MILIQUE