22/09/2013
TOMBENT LES MASQUES 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
TOMBENT LES MASQUES
3
Il n’en peut plus de ce fiel accumulé, lourd de carences.
Il lui faut faire barrage aux mauvais sentiments en cours
Avant que tout ne s’effondre en douloureuse confusion
Dans le dédain certain propre aux effets de l’habitude.
L’habit de tolérance arboré ne le vêt que d’indifférence
Et il n’est plus que désenchantement sépia ourlé de morose.
Et ce morose-là contraint le cours amer de ses pensées.
Il doit, car il n’est nulle autre alternative proposée,
Cesse de contenir ses torturantes fêlures au secret
Et entamer l’ultime combat qui exaltera sa différence,
Emprunter des chemins jusque-là ignorés en bloc
Qui l’emmèneront au plus loin de cette vie desséchée,
De l’âcre autisme disloqué qui nécrosa son quotidien.
Il sait que demain ne peut plus être que ça :
Une dernière tentative pour échapper à la nuit
Jusqu’à ce que jaillisse l’étincelle libératrice
Apte à l’illuminer de l’espoir enfin ressuscité.
(FIN)
P. MILIQUE
09:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, pouvoir, fiel, accumuler, lourd, carence, faire barrage, mauvais, sentiment, en cours, s'effondrer, douloureux, confusion, dédain, dertain, propre, effet, habitude, habit;tolérance, arborer, vêtir, indifférence, désenchantement, sépia, ourler, morosité, contrainte, cours, amer, pensée, alternative, proposer, cesser, contenir, torturant, fêlure, secret, entamer, ultime, combat, exalter, différence, emprunter, chemin, igorer, en bloc, emmener, loin, vie, desséché
30/01/2013
SE RENCONTRER ENCORE 17
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
SE RENCONTRER ENCORE
17
-- «Doriane, mon amour !... J'ai eu si peur. Tellement peur. Tout, autour de moi, s’effondrait dans le gouffre du définitif. Ton petit libellé me condamnait à vivre sans toi. A ne plus arpenter, le temps de l'éternité, qu'en une confrontation aussi impitoyable que forcenée, la violente promiscuité avec le peu que je suis...
Elle relève la tête qu'elle tenait baissée, rejette en arrière d'un mouvement machinal la longue mèche de cheveux qui barrait son front en un geste délicatement juvénile et, d'une voix chavirée par l'intense émotion de l'instant, dit: «Viens Clément, viens ? Il ne s'est rien passé mon chéri. Rien, tu entends ? Rien ! Nous venons seulement de nous rencontrer. Devant nous, rien que pour nous, il reste tout ce jusqu'à toujours pour nous rassasier de nos différences. Fini les heures douloureusement convalescentes. Aujourd'hui n'est que le premier jour.
(FIN)
P. MILIQUE
10:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture;se rencontrer, mon amour, avoir peur, autour de moi, s'effondrer, gouffre définitif, petitesse, libeller, condamner, vivre sans toi, arpenter, le temps de l'éternité, confrontation, impitoyable, forcené, violent, promiscuité, ce que je suis, nosfell, christian vander, magma, kobaïen, planète rouge