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05/03/2017

BONHEURS DE VIE

au magma présent de l'écriture,

 

BONHEURS DE VIE


Des larmes rieuses accompagnent le rêve enchanteur.

Il est si important d'aimer pour vivre
Et de ne respirer la vie que pour aimer!

Le printemps réveille les fleurs endormies
Qui déjà éclosent en volutes de garance
Dans le quartz radieux et haletant
Des cœurs enflammés qui pulsent en rythme.

Voilà que le soleil coule sur vos lèvres,
Trajectoire exacte, équation du bonheur.

Préparez-vous donc à être heureux
Puisque le meilleur vous est proposé!

Et de vos mains désormais jointes,
Saisissez l'âme d'étoiles impatientes
Qui vous invite à fusionner le temps
Dans le don exalté du verbe Aimer.

P. MILIQUE

24/11/2016

HISTOIRE ENCHANTERESSE

au magma présent de l'écriture,

 

HISTOIRE ENCHANTERESSE

Nous avons vécus d'intenses moments,
Dans le feutré d'un endroit fascinant
Et, pour ce qui me ravit l'âme et le cœur,
En compagnie d'une femme magnétique.

Comment ne pas croire en de tels auspices avérés,
A la fervente réalité de notre histoire enchanteresse?

Nous avons connu le délice de protéger notre amour
En un lieu d'exception. Un endroit rare et onirique.
Au cœur exalté d'une nature chatoyante, luxuriante.
Authentique hymne de vie à l'amour grandiloquent.
Un lieu de verdure consacré, unanime et chaleureux,
Grondant de ses cascades, grandes frénésies liquides
A l'impétuosité impavide de roches sublimes et sereines.

En de tels lieux, l'infinie tendresse et l'amour évident
N'ont pas à prendre des dispositions pour être discrets.
Il leur suffit de se maintenir au plus proche de l'osmose
Des mots et des images qu'ils n'en finissent pas d'admirer.
Oui, nous avons vécus-là quelques heures hors du temps,
Quelques éclats d'infime qui sont déjà de notre éternité.
Folle communion, seuls parmi les autres. Nous, uniques.

P. MILIQUE

12/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

2

 

Car enfin, à quoi peut-il bien servir de jouer à cache-cache ainsi avec le réel?

Tout comme le fait l'endeuillé qui, s'affichant le regard masqué par d'imposantes lunettes noires ne fait qu'exhiber son chagrin aux yeux de tous, les apparences portent en elles les indices immanents propres à les démasquer.

A un point tel qu'elle ne soit guère plus que transparence indûment exaltée.

 

Elles  jouent beaucoup de la brèche proposée par l'absence, mais c'est un bonheur le plus souvent temporaire, de réflexion rationnelle à même d'aiguiser le sens critique.

Il faut dire qu'elles ne craignent pas de sévir sur un registre particulièrement fourbe.

 

Si on ne s'en tenait qu'au premier degré, sans y prendre garde davantage, elles auraient tôt fait de nous persuader que les dindons sont des vautours, que les volcans ne sont que  les parangons d'un enfer à venir, ou que les proliférations de soupçons générées au quotidien ne peuvent être prises pour ce qu'elles sont, c'est à dire … des preuves de sagesse!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/10/2016

SAVOIR POÉTISER LA VIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

SAVOIR POÉTISER LA VIE
1
 
Tout dans son comportement exprime la poésie au quotidien.
Elle sait observer avec émotion la migration des oies sauvages,
Ou s'exalter du spectacle guilleret offert par un feu brasillant.

Elle est bien là, la véritable dimension poétique.
Comme j'aimerais posséder cette poésie-là en moi?
Qu'elle murmure de ma plume en un flux instinctif.
Cela me permettrait plus de spontanéité dans les mots,
Moi qui, d'évidence, n'est réceptacle d'aucun atavisme,
Moi qui ne suis qu'un laborieux en intense lutte lexicale.
Ce qui est, de beaucoup, moins glorieux, moins valorisant.

Écrire m'est un effort intellectuel, permanent et soutenu,
Qu'il me faut fournir pour faire goutter la sève des mots.
 
(A SUIVRE...)
 
P. MILIQUE

09/08/2016

CAUCHEMAR VAINCU 1

au magma présent de l'écriture,

 

CAUCHEMAR VAINCU

1

C'est au cours de sa vie nocturne désordonnée
Que se produisent les situations, les impressions,
Et l'exalté des sentiments les plus déconcertants.

A peine la nuit a-t-elle déployé ses ailes de noirceur
Sur lui, que débute aussitôt l'endiablée sarabande.

Il éprouve alors comme une répulsion instinctive et,
Sous l'effet de poussées d'angoisses aussi fâcheuses
Qu'indéchiffrables transmuant l'anodin en horreur,
S'installe rapidement une âpre sensation d'abandon.

A ce moment s'installent les pires détresses qui soient
Dans le retour décliné d'une foule de thèmes obsédants.
Se répand aussi la sale odeur d'un doute au goût de fiel:
Celui qu'elle répand elle, elle qui le croise sans le voir.


Il lui faudrait, pour escompter conjurer l'abject saisissement
Et le tenir éloigné de lui, avoir la force de le rédiger sur le vif.
Mais il est pour l'heure trop privé de ses capacités de réflexion.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/06/2016

VERTIGE ENFLAMME

au magma présent de l'écriture,

 

VERTIGE ENFLAMME



Abysse spectrale, houleuse agonie
Dans l'instinct exalté qui se meurt,
Défait par la folle violence du refus.

En ces abysses-là, n'existerait-il vraiment
Qu'obscène pestilence au silence du cœur?

Flottent soudain et le sens et la valeur
De tout ce qui s'est vu, lu et entendu
Dans l'agrippé rageur des souvenirs.

Percevez l'amer aux mots que j'abandonne.
Mon ami l'a saigné me réservant la douleur,
La honte, la tristesse, la pluie dans le cœur,
Et le poids du tribut au pardon que je donne.

Infamie contrainte qui enflamme le vertige,
Flot qui s'exaspère dans le dense qui soupire
L'âme et la chair criblées d'échardes répétées,
Neurones muselés par la déchirure maléfique.

Comment se dégager des monstrueuses serres
Que la nuit dissimule en ses recoins méconnus,
Et des mensonges éhontés infiltrés dans la plaie?

La souffrance, le désespoir, l'humiliation parfois,
Alimentent l'indicible qu'affame l'urgence de dire.


P. MILIQUE

21/04/2016

VENIMEUSE PROXIMITÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

VENIMEUSE PROXIMITÉ

1



Il se croit désigné.
Guide inspiré détenteur d'un savoir unique.

D'ailleurs, exalté par des bouffées d'audace, il ne prétend rien de moins que jeter vers d'autres passerelles incertaines des fragments d'expérience mystique.
Il invente un substitut, déifie un artifice et assure, du moins le pense-t-il, une appréciable position de surplomb intellectuel.

Ainsi revendique-t-il la glose de ce qu'est le bien.
Mais, dans son univers en trompe-l’œil, la présence signalée reste problématique.
Du haut de sa suffisance, il ne se rend pas compte de l'inanité de ses propos si ouvertement prévisibles et, de plus, déjà si souvent entendus.
Alors, pour aller jusqu'au bout du paradoxe, il use et abuse de références compassées, de nouvelles et ridicules préciosités.
Il veut ressembler à sa définition.
Donc, pour étoffer plus encore son propos, il altère subtiles digressions et fines exégèses.
Bien entendu, la tentative d'endoctrinement avorte parce qu'il n'a rien pour étayer ses hypothèses de base et qu'il ne dispose que d'argumentations trop peu crédibles.
Et que tout cela souffre à l'excès d'un déficit d'altitude et de sublime.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/12/2015

AMOUR ININTERROMPU

au magma présent de l'écriture,

 

AMOUR ININTERROMPU

Il lui tarde tant d'être à nouveau auprès d'elle.
De retrouver le bouquet fleuri de ses doigts,
De rejoindre la tendre chaleur de ses mains,
Ces mains qui rendent l'amour ininterrompu,
D'échanger à nouveau leurs souffles exaltés,
Baiser le grain de sa peau et boire à sa bouche.

A nouveau, il veut l'envelopper avec délicatesse.
Habiter avec elle la pulpe élégante d'un silence
Juste troublé par le radieux éclat de leurs rires.
Et partager avec elle ces moments de douceur
Si généreux en douces caresses et baisers fous.

C'est extraordinaire comme il est amoureux d'elle!
Et tout autant d'en être si lucide, c'est à dire ébloui.

P. MILIQUE

08/11/2015

FAIRE SEMBLANT 1

au magma présent de l'écriture,

 

FAIRE SEMBLANT

1

Quelquefois, il en a assez de faire semblant...

Il possède un théâtre volubile dans la tête,
Un théâtre de la prémonition
Lézardé de détails allégoriques.
Il y côtoie les bornes de l'ignoble
En gardant le silence lâche
Et ordinaire des habitudes.
Il y banalise aussi les flambées
Paroxystiques de l'incontournable
Violence, parce qu'elle ne sont
Jamais que volontés hiératiques.

Quelquefois, il en a assez de faire semblant...

Alors, il se laisse happer par un mesuré
Sournois saturé d'étranges motivations.
Puis il exalte le négatif aux aboiements
Rageurs d'un désespoir réputé majeur,
Et croise parfois les chemins obscurs
D'autres pensées dans le désordre
Nocturne de sa conscience éreintée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/08/2015

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE

3

Le douteux spectacle de la vieillesse en cours d'installation réinvente le regard des autres. Pourtant, on s'était bien promis de n'avoir jamais la faiblesse de subir l'âge, pas plus que  le reproche d'autrui. Mais cette éclosion d'automne pourvoyeuse de stigmates irréversibles, exalte dans le même temps le naufrage en cours. L'inéluctable tentation du déni protecteur se fait jour, mais il ne saurait cependant dispenser d'appréhender la réalité! Une lente mais inexorable dissolution nous assaille, faisant de nous des spectateurs abasourdis par ce qui est. Le corps ne se meut plus qu'avec des semelles de plomb, et le moral déprime. Toutefois, il serait bien inutile et, stérile même, de s'épuiser davantage dans les dégâts occasionnés. Et, tandis que le physique entame sa lente dissolution, le visage lui, déjà empâté, se farde d'ingratitude jusqu'à se fermer aux autres.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

22/06/2015

UN CIEL LOURD D’HYPOTHÈSES 2

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN CIEL LOURD D’HYPOTHÈSES

2


Un trait de lumière tremblé répand son doux murmure.
La chair de l'instantané se disperse, vibrante de pureté.
Une vie va s'ouvrir à la cime d'un rêve exalté de bonheur.
Du pollen de l'amour va naître, au printemps généreux,
Une fleur aux pétales rosis de perles nacrées d'émotion.
Il y aura donc d'autres sourires à fêter, récoltés de la vie,
D’autres échos de petite enfance aux couleurs de déjà vu.

L'inconscient du devenir ne saurait rimer avec insouciance.
Des souvenirs enfuis d'un ciel d'hypothèses agitent le repos.
Ils s'affichent contre l'expression extirpée au fur et à mesure
De tout ce qui rythme la mesure mémorielle exacerbée
Par la morsure des possibles réduits au strict état larvaire
Tout en épiçant la durée d'une terre de vertige déjà usagée.

Le temps qui passe file décidément un bien mauvais coton....

(FIN)

P. MILIQUE

15/06/2015

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

2

Savoir que l'éternité est sans fin tant le terme nous échappe
Est, de fait, une formidable sarabande à vivre l'exceptionnel!

Avant que la morne habitude ne dissolve la totalité,
Et parce qu'il y a toujours de la place dans le cœur
Pour quelque chose d'immensément plus vaste,
Il convient de s'intégrer à la braise du monde
Et de ce projeter dans l'incroyable sarabande
Qui fait danser, l'âme en attente, l'exalté de la vie.

Cette exhortation aux saveurs juvéniles à de quoi surprendre,
Mais l'enfance n'est pas une maladie grave dont on doit guérir!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE