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27/02/2017

L’INFRUCTUEUX DU REFOULE

Le-marginal.jpg

http://alain1945.rmc.fr/

 

Bonjour et bienvenue à tous les passionnés de peinture. Les œuvres qui seront publiées sur ce blog, ont été réalisées par le peintre ALAIN. C'est un artiste autodidacte qui peint selon ses ressentis du moment. De nombreux thèmes seront abordés grâce à ses tableaux. J'espère qu'ils vous feront voyager et vous émerveilleront.

C'est parti, le voyage dans "Le monde en peinture" peut commencer. 

 

L’INFRUCTUEUX DU REFOULE



Il n’aime rien moins qu’être l’odieux
Dont il se nourrit avec avidité,
Mêlant avec délectation violence et cynisme.

Il n’y a jamais rien de cohérent en lui...
Promiscuité rigide au vivre de soi-même
Qu’il pense valider dans le bien fondé de sa marginalité
Entrecoupée de crise de panique et de démence
Qui, au moment éprouvé de la haine,
Le pulvérise en une ultime poussée de folie,
Ce sentiment d’exacerbé dans l’infructueux du refoulé!

Il sait qu’il ne trouera jamais la carapace
De l’immonde malsain qu’il est devenu
Alors, il reprend le fil tenace de ses hantises,
Abdiquant toutes ses velléités aux bas-fonds,
Dans l’espoir soutenu d’un temps présent qui s’ensevelit
Sous la terre gelée d’une trajectoire qui doit suivre son cours.

P.MILIQUE

07/03/2016

FÉLIN POUR ELLE 33

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

33

La Chrysalide a fini d'entrer. Juste le fait de nous constater là exalte visiblement tout son Elle d'une joie spontanée. Elle semble se délecter de larges bouffées de bonheur non feint.

Eliott et moi échangeons en aparté un regard complice et attendri. Elle est rayonnante de son énigme existentielle enfin résolue. La longue mue effectuée, la voilà Papillon, mais elle ne le sait pas encore.
Au pic sublimé de cet instant précis campe déjà, séduisante liane en devenir, une magnifique Promise aux étranges yeux vairons.

L'homme qui parviendra à faire palpiter de splendeurs leur demains communs, sera celui qui aura su se faire lumière enchanteresse.

Il sera l'évidence qui, tel un bateau enfin arrivé à bon port guidé par l'essentiel faisceau d'un Phare, annulera, dans l'intensité folle d'un halo de lumière, jusqu'à l'idée même de la pérennité supposée d'un actuel Monastère Urbain...

(FIN)

P. MILIQUE

12/01/2015

AU TEMPS DU RESSAC 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU TEMPS DU RESSAC

2

C’est ainsi: le fil de la vie se dévide et, peu à peu, les choses changent.
On se souvient sans précision avoir été un jour projeté dans l’existence.
Promiscuité non désirée avec l’espèce humaine. Bien pervers cadeau.
Ça, on le perçoit avec suffisamment de violence pour se persuader que,
Erreur et vérité se fondent jusqu’à les rendre presque indiscernables.
Il faut employer tous les moyens pour régler la cohabitation des humains
Et opposer au brouhaha ambiant un silence aussi obstiné que tonitruant.
Cette connaissance-là, évolutive et discrète, ne laisse personne de marbre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/08/2014

STRATÉGIES SUBVERSIVES

au magma présent de l'écriture,

 

STRATÉGIES SUBVERSIVES

 
 

Observe-le cet individu faire dans le genre concentré, trop concentré

Pour être crédible pour sûr, compte tenu qu’il se croit fin stratège,

Alors qu’il n’est au mieux qu’à l’initiative de péripéties mal maîtrisées.

 

Pourtant il se reconnait une humilité non feinte, presque noble,

Face à cet acte d’écrire qui, cela se confirme,

Ne lui livrera jamais l'intégralité de ses secrets

Et le confine à l'étroite promiscuité avec l’obligatoire réflexion.

 

Quoi de plus subversif que ce jeu énigmatique jusqu’à l’obsession?

 

La recherche dans l’infini des combinaisons possibles à l’imaginaire

Conduit souvent à des répétitions qui ouvrent parfois, étonnées d'elles,

Des failles vertigineuses et des troublants retournements de situations.

 

Vois-le, saturé de ces méditations, lucioles fugaces qui ne révèlent

Que très rarement l’arc-en-ciel de la phrase comprise et domestiquée,

Mais dont le flux accoste presque toujours à une finalité similaire:

Un agglomérat d’opacités inutilement discursives et argumentées.

 

P. MILIQUE

05/03/2014

EN AUBE D’HUMANITÉ

AUBE.jpg

Photo empruntée sur ce site qu'il faut absolument visiter:

http://keloise2630.blogspot.com/ 

 

EN AUBE D’HUMANITÉ

 

C'est à la suite de ce moment définitif où le jour baisse

Dans le brouillard dense d'une nuit inconcevable...

 

Promiscuité plutôt troublante avec cet éclairage différent

Qui, dans la violence sourde du monde,

Hésite encore, perturbée, à envisager le pire.

 

Comprendre la complexité du réel au dédale propre du rêve,

Le laisse affaibli par le joug d'une gêne qui frôle la crispation

D'être engluée au magma de l'énorme déflagration.

 

Pris dans l'aura inépuisable du souvenir,

Un tissu de mémoire lui propose des sensations fortes,

Hachées, inachevées dans la profondeur altière de la solitude.

 

Il devient alors impératif de ne pas s'obstiner dans l'erreur,

Et d'apprécier combien, entre l'homme et le monde,

Martèlera toujours le galop effréné de l'imagination.

 

Aussi, sous le manteau apprêté des apparences,

S'ébroue, éblouissant, l'inattendu d'une lucidité retrouvée

En aube d'humanité simplement belle de sa singularité,

Affirmant la présence à demeure de la force de la pensée.

 

P. MILIQUE

30/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 17

RETROUVAILLES.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

17


-- «Doriane, mon amour !... J'ai eu si peur. Tellement peur. Tout, autour de moi, s’effondrait dans le gouffre du définitif. Ton petit libellé me condamnait à vivre sans toi. A ne plus arpenter, le temps de l'éternité, qu'en une confrontation aussi impitoyable que forcenée, la violente promiscuité avec le peu que je suis...

 

Elle relève la tête qu'elle tenait baissée, rejette en arrière d'un mouvement machinal la longue mèche de cheveux qui barrait son front en un geste délicatement juvénile et, d'une voix chavirée par l'intense émotion de l'instant, dit: «Viens Clément, viens ? Il ne s'est rien passé mon chéri. Rien, tu entends ? Rien ! Nous venons seulement de nous rencontrer. Devant nous, rien que pour nous, il reste tout ce jusqu'à toujours pour nous rassasier de nos différences. Fini les heures douloureusement convalescentes. Aujourd'hui n'est que le premier jour.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

05/03/2012

L'ALPHABET SECRET

OURS.jpg

 

 

L'ALPHABET SECRET

 

 

Le fossé semble incommensurable qui se creuse

 

Au fil des heurts noirs de la civilisation.

 

 

Dans une époque saturée d'idéologies pernicieuses,

 

La parole sans fond se déverse en flux verbeux continuel.

 

Petitesse écœurante d'une humanité en déroute

 

Générée par cette bourgeoisie rance

 

Qui impose aux autres une promiscuité

 

Où se doivent de cohabiter le folie et la fureur.

 

 

Tout prend alors une dimension sauvage et incompréhensible,

 

Besogneuse à sonder l'obscure nature des hommes.

 

 

Il a fustigé l'insoutenable hypocrisie

 

Et préservé cette part d'irréductible,

 

Réfutant que son identité peu à peu s'efface.

 

 

Désormais, il vit en ermite dans la montagne,

 

Plantigrade pataud définitivement isolé

 

Dans un univers léger, aérien et presque ludique

 

Où se fait entendre un peu de la musique des limites.

 

 

Ours final qui s'achemine à tâtons

 

Vers une étape non encore perçue

 

Afin d'approcher au plus près de cette connaissance

 

Qui lui épellera l'alphabet secret de la Vie.

 

 

P. MILIQUE