28/04/2016
CALAMITE DÉGRADANTE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CALAMITE DÉGRADANTE
2
On le voit assis sur les marches inconfortables de sa maison, hirsute, maigre et sale.
On l'observe aussi divaguer, simplement vêtu de vieux sacs à patates effilochés et approximativement retenus par de la grossière ficelle.
L’œil croirait voir-là un épouvantail humain.
Plus tard, on le sait reclus dans sa chambre devenue, avec le temps qui s'accumule, un véritable dépotoir, un lieu répugnant et sordide où, bientôt, va se nouer la tragédie.
Il sera facile alors de le prendre pour un fou.
Dans son huis-clos intime, que se passe-t-il vraiment?
D'autres psychoses familiales l'ont, de fait, rendu profondément malheureux.
Mais il n'en a jamais rien dit.
Il a en revanche mis beaucoup d'application à se fâcher avec le monde entier rassurant ainsi, semble-t-il, son esprit malade et affaibli.
Puis, fatigué de ne plus communiquer autrement que par de faciles et glapissantes injures, il s'est trouvé acculé à ne plus jamais parler qu'à l'aide de mots clairsemés, proférés à voix basse.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
14:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, hirsute, marche, inconfortable, maison, maigre, sale, observer, divaguer, simplicité, vêtir, vieux, sac, patate, effilocher, approximatif, retenir, grocier, ficelle, oeil, épouvantail, libéraliser, réclusion, accumuler, dépotoir, répugnant, sordide, nouer, tragédie, fou, huis-clos, intime, psychose, malheureux, dangereux, revanche, application, fâcher, esprit malade, affaiblir, fatigue, communication, facile, glapissement, injure, clairsemer, proférer, voix basse
02/04/2016
NE ME QUITTE PAS! 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
NE ME QUITTE PAS!
2
Qu'est-ce qui peut bien contraindre la gent féminine
Jusqu'à consentir à n'être plus que l'ombre d'un chien?
Cela semble démesuré et à tout le moins, déconcertant.
D'autant plus qu'il est fort à parier que le chien lui-même
N'accepterait de n'être un jour que l'ombre de lui!...
Ce coup de sang mis à part, il ne viendrait à l'idée de nul
De contester au tercet Brelien la propagation d'émotions
Porteuses des frissons de l'intime vêtus de réminiscences.
(FIN)
P. MILIQUE
14:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, quitterie, bien, contraindre, gent féminine, consentement, herpès, plussoier, l'ombre de ton chien, ensemble, démesuré, tout, moins, déconcertant, autant, pluriel, fort à parier, téckel, accepter, jour, coup de sang, éric clapton, mettre à part, venir à l'idée, nullissime, contester, quatrain, jules renard, propagation, émotion, porteur, frisson, intime, vêtir, réminiscence
31/08/2014
AU BORD DE L’ULTIME 1
AU BORD DE L’ULTIME
1
Un homme seul marche, hagard dans la neige,
Vêtu de la seule nudité ostentatoire
D’un entier assujetti aux ténèbres initiatiques.
Juste à porter un regard éclairé sur le monde
Se conçoit le plus amer des constats
Issu d’un quelque chose d’assez retors et plutôt obscène.
Voyage étourdissant, menace aux marges diffuses,
A l’intérieur même d’une situation angoissante,
Le désastre est tel que, frappé d’un mal extrême
Générateur d’un processus au cœur bien froid,
Il devient indécent d’accéder aux méandres
De la conscience d’un être en pareilles souffrances.
(A SUIVRE...
P. MILIQUE
09:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, bord, bordure, ultime, omme, marcheur, soliloquer, solitaire, hagard, neige, vêtir, solo, nudité, ostentatoire, entier, assujettir, ténèbres, initiatique, juste, corps, porter, regard, éclairer, modifier, concevoir, amer, constat, issue, retors, plussoyer, obscène, voyage, étourdissant, menace, marge, duffusion, à l'intérieur, momie, situation, aongoissant, désastre, cellulaire, frapper, mal, extrême, générateur, processus, coeur, froid, devinette
13/02/2014
CHARLOTTE DELBOT: "ENVOI"
CHARLOTTE DELBOT
"ENVOI"
Poèmes lus par
CLOTILDE DE BAYSER
Références in: "MESURE DE NOS JOURS" © Minuit 1971
Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt Prise de son Djaisan Taouss Montage Anne-Laure Chanel
00:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma présent de l'écriture, marie richeux, thomas vinau, polaroid, son of dave, signature, plumage, passer en revue, bâtard, côtoyer, tordre le cou, montreur d'ours, réjouissance, rendre familier, wiels, espace d'art contemporain, bruxelles, fermeture, librairie, publication, vaut le détour, bonheur, caractériel, informatif, complémentaire, supplémentaire, binome, connaissance, prière, pardonner, muscle, vêtir, tumultueux, squelette, quinconce, explorateur, hommage, avignon, mourir, mendiant, salut, aurore, aube, livide, mont valérien, sang, trio espérenza
10/02/2014
CHARLOTTE DELBOT "MESURE DE NOS JOURS"
CHARLOTTE DELBOT
"MESURE DE NOS JOURS"
"CE POÈTE..."
(il s'agit non pas du titre mais des premiers mots du poème)
Poèmes lus par
CLOTILDE DE BAYSER
Références:
IN
"MESURE DE NOS JOURS"
© Minuit 1971
Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
18:28 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, marie richeux, thomas vinau, polaroid, son of dave, signature, plumage, passer en revue, bâtard, côtoyer, tordre le cou, montreur d'ours, réjouissance, rendre familier, wiels, espace d'art contemporain, bruxelles, fermeture, librairie, publication, vaut le détour, bonheur, caractériel, informatif, complémentaire, supplémentaire, binome, connaissance, prière, pardonner, muscle, vêtir, tumultueux, squelette, quinconce, diversité, buste, châpeau, roturier, boire aux terrasse, épouser, pulitzer, promesse, rosier, âpre, mentir, exigence, amour, polytechnique
09/02/2014
CHARLOTTE DELBOT: "PRIÈRE AUX VIVANTS POUR LEUR PARDONNER D'ÊTRE VIVANTS"
CHARLOTTE DELBOT
"PRIÈRE AUX VIVANTS POUR LEUR PARDONNER D'ÊTRE VIVANTS"
Poèmes lus par
CLOTILDE DE BAYSER
Références:
IN
"UNE RECONNAISSANCE INUTILE"
© Minuit 1970
Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
12:19 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, marie richeux, thomas vinau, polaroid, son of dave, signature, plumage, passer en revue, bâtard, côtoyer, tordre le cou, montreur d'ours, réjouissance, rendre familier, wiels, espace d'art contemporain, bruxelles, fermeture, librairie, publication, vaut le détour, bonheur, caractériel, informatif, complémentaire, supplémentaire, binome, connaissance, prière, pardonner, muscle, vêtir, tumultueux, squelette, quinconce, diversité, buste, châpeau, roturier, boire aux terrasse, maivaise humeur, souci d'argent, printanier, justifier, étudier le droit, ridiculiser, léo ferré, agonie, agoniser, le sacre du printemps
18/11/2013
AU BORD DE L’ULTIME
Photo trouvée sur le site:
http://maboiteaimages.skynetblogs.be/
AU BORD DE L’ULTIME
Un homme seul marche, hagard dans la neige,
Vêtu de la seule nudité ostentatoire
D’un entier assujetti aux ténèbres initiatiques.
Juste à porter un regard éclairé sur le monde
Se conçoit le plus amer des constats
Issu d’un quelque chose d’assez retors et plutôt obscène.
Voyage étourdissant, menace aux marges diffuses,
A l’intérieur même d’une situation angoissante,
Le désastre est tel que, frappé d’un mal extrême
Générateur d’un processus au cœur bien froid,
Il devient indécent d’accéder aux méandres
De la conscience d’un être en pareilles souffrances.
Un homme seul marche, hagard dans la neige,
Vêtu de la seule nudité ostentatoire
D’un entier assujetti aux ténèbres initiatiques.
Au bord de l’ultime rupture enfin entrevue
D’une béance recherchée fondue dans la pensée
Se dessine sur ses lèvres l’esquisse étonnée d’un sourire.
P. MILIQUE
12:42 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : neige, nudité, regard, monde, ténèbres, initiatique, obsxène, voyage, menace, marge, angoisse, désastre, extrême, indécent, souffrance, ultime, rupture, béance, lèvres, esquisse, utilité, marcheur, randonneur, promenade, hagard, neiger, vêtir, dénuder, ostensible, ostentatoire, assujettir, entier, initiateur, porter un regard, éclairage médiatique, concevoir, conception, amertume, constater, issue de secours, tetors, renfrogner, roublard, roublardise, obscène, voyager, étourdissement, intérioriser
12/10/2013
HETEROCLITES REGISTRES
HÉTÉROCLITES REGISTRES
Dans l'agitation d'une identité brouillée
Par les troubles aiguisés de l'identité,
Il doit trouver la force de congédier les fantômes
Noirs de silences apeurés, frémissants et lourds,
Qui ne cessent de l'exposer à d'autres impossibles.
Considérations incertaines aux aguets de contorsions
Réunissant les fragments épars de textes en devenir.
Étrange et belle ambition que cette lutte contre l'impasse
Aussi, se nourrissant à l'aune d'une forte poussée d'écriture,
Il trempe parfois sa plume au sang d'hétéroclites registres
Dans la recherche énigmatique de formes nouvelles
Sans jamais au final, faire preuve d'une quelconque originalité,
Tant sa naïveté singulière vêt chacune de ses tentatives
D'une emphase lyrique désespérée et consternante,
Qui n'approche qu'alourdie d'épreuves douloureuses
Jusqu'à cette zone féroce où la blessure pénètre et lancine.
P. MILIQUE
13:31 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fantômes, blessure, ecriture, hétéroclite, ;registre, agitation, indité, troubler, trouble, aiguisé, identité, trouver la force, congédier les fantômes, noir, silence, apeuré, frémissant, loud, cesser, exposer, impossible, considération, incertaine, aux aguets, contorsion, réunir, fragments épars, textel, en devenir, étranbe, belle, ambition, lutte, impasse, se nourrir, à l'aune, forte poussée, écritur, tremper sa plume, sang, recherche, énigmatique, forme nouvelle, final, faire preuve, quelconque, originalité, naiveté, originel, vêtir
22/09/2013
TOMBENT LES MASQUES 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
TOMBENT LES MASQUES
3
Il n’en peut plus de ce fiel accumulé, lourd de carences.
Il lui faut faire barrage aux mauvais sentiments en cours
Avant que tout ne s’effondre en douloureuse confusion
Dans le dédain certain propre aux effets de l’habitude.
L’habit de tolérance arboré ne le vêt que d’indifférence
Et il n’est plus que désenchantement sépia ourlé de morose.
Et ce morose-là contraint le cours amer de ses pensées.
Il doit, car il n’est nulle autre alternative proposée,
Cesse de contenir ses torturantes fêlures au secret
Et entamer l’ultime combat qui exaltera sa différence,
Emprunter des chemins jusque-là ignorés en bloc
Qui l’emmèneront au plus loin de cette vie desséchée,
De l’âcre autisme disloqué qui nécrosa son quotidien.
Il sait que demain ne peut plus être que ça :
Une dernière tentative pour échapper à la nuit
Jusqu’à ce que jaillisse l’étincelle libératrice
Apte à l’illuminer de l’espoir enfin ressuscité.
(FIN)
P. MILIQUE
09:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, pouvoir, fiel, accumuler, lourd, carence, faire barrage, mauvais, sentiment, en cours, s'effondrer, douloureux, confusion, dédain, dertain, propre, effet, habitude, habit;tolérance, arborer, vêtir, indifférence, désenchantement, sépia, ourler, morosité, contrainte, cours, amer, pensée, alternative, proposer, cesser, contenir, torturant, fêlure, secret, entamer, ultime, combat, exalter, différence, emprunter, chemin, igorer, en bloc, emmener, loin, vie, desséché
06/06/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 06/06/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
06/06/2013
18:12 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, philippe meyer, damien robitaille, bernanrd adamus, amour, donation, générosité, i love you, s'amuser, automne, printemps, été, for ever, existence, les yeux dans les yeux, mur des cons, outreau, juger les juges, causeur, philippe bilger, élisabeth lévy, vêtir, mourir, se souvenir, les fesses à l'air, costume en peau, adam, nudité, habiller, joseph macé-scaron, à la mode, en guenilles, prendre conscience, le goût du risque
28/04/2013
UNE SI BELLE INCONNUE 1
UNE SI BELLE INCONNUE
1
J'étais assis face à elle dans la solitude surpeuplée de ce train anonyme en route pour nulle part.
J'aurais pu être, comme il m'arrive souvent de l'être, en état d'indifférence totale. Mais telle n'étais pas le cas. Elle s'était montrée si belle dans l'abandon serein d'un sommeil installé. Sommeil que j'espérais secrètement interminable pour faire durer encore l'instant délicieux d'une contemplation qui, sans lui, ne serait sans nul doute pas acceptée.
Son visage reposait comme il pouvait sur son épaule, à demi calé entre elle et le bord inconfortable de la fenêtre, tressautant au rythme des vibrations régulières du convoi. Cette femme possédait cette élégance ultime qui tient souvent à peu de choses. Elle était vêtue d'un chemisier à motifs discrets et d'une jupe à peine fendue masquant, en une retenue presque chaste, des jambes étrangement longues aux chevilles fines. On aurait pu croire ces vêtements là directement dessinés sur elle avec une précision dans la coupe tout ce qu'il y a de remarquable. Pour préciser, ils n'en finissaient pas de laisser envisager la réalité d'une plastique irréprochable.
(A SUIVRE...)
09:04 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, iinconnu, s'asseoir, face à face, solitude, surpeupler, train, anoymat, en route, nulle part, arriver, en état, indifférence, totalité, pas le cas, se montrer, abandon, sérénité, sommeil, installer, espérer, secrètement, interminable, faire durer, instant délicieux, contemplation, sans doute, accepter, visage, reposer, pouvoir, épauler, à demi calé, bordure, inconfort, fenêtre, tressauter, rythme, vibration, régularité, convoi, convoyer, femme, posséder, élégance, tenir à peu de chose, vêtir, chemisier, motif, discrétion
03/12/2012
LES PRIX LITTERAIRES: "Le prix des dix à René Barjavel"
LE PRIX DES DIX A RENE BARJAVEL
France Actualités
04/02/1944 - 01min06s
L'Académie Goncourt refusant de décerner son prix, un jury de fantaisistes a décidé de se substituer aux académiciens défaillants. Les humoristes, vêtus de redingotes, lisent chacun un livre différent. On reconnaît: Georgius, Béby, Lilo, Jean Mara, Jacques Dutal, Julien Courtine, Max Revel, Durocq, Yves Deniaud, Jean Rigaux. Le Prix des dix est attribué à René Barjavel pour ses deux romans "Ravage" et "Le voyageur imprudent". Les photographes opèrent. - VG des membres du jury entrant dans un immeuble - Six plans des membres du jury, lisant chacun un livre différent, assis autour d'une table - Trois GP de LILO parlant au micro que lui tend un journaliste - PM des membres du jury applaudissant et félicitant monsieur René BARJAVEL, lauréat du prix des "Dix" - VG de photographes opérant, debout devant une table - GP de monsieur BARJAVEL à qui un membre du jury passe une serviette autour du cou - NOTA : faisaient partie du jury : GEORGIUS, BEBY, LILO, Jean MARA, Jacques DUTAL, Julien COURTINE, Max REVEL, DUROCQ, Yves DENIAUD, Jean RIGAUX.
Production
Générique
17:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, prix littéraire, prix goncourt, prix des dix, rené barjavel, france actualités, académie goncourt, refuser, décerner un prix, jury, fantaisite, décider, se substituer, académicien, défaillance, humoriste, vêtir, redingote, lecture, livre, différence, reconnaître, georgius, béby, lilo, jean mara, jacques dutal, julien courtine, max revel, durocq, yves deniau, jean rigaud, roman, ravages, le voyageur imprudent, phographe, opérer, entrer, immeuble, plan, assis autour de la table, parler au micro, applaudir, féliciter, lauréat du prix, passer une serviette autour du cou