Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/11/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 16/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

16/10/2013

04/11/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 15/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

15/10/2013

03/11/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 14/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

14/10/2013

02/11/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 11/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

11/10/2013

01/11/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 10/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

10/10/2013

31/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 09/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER:

09/10/2013

30/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 08/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

08/10/2013

29/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 07/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

07/10/2013

28/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 04/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

04/10/2013

27/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 03/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

03/10/2013

30/09/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 10/09/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

10/09/2013

27/09/2012

GRAINS D’OR

GRAINS D'OR.jpg

 

GRAINS D’OR

 

C’est le jeu du matin qui se pare d’ordinaire.

 

Il faut, c’est irrépressible, que je me fasse un bonheur.

Se prend alors la lumineuse habitude d’un jour

A nouveau rompu, dans lequel je me réfugie.

 

Il est sage et bon d’écrire pour se distraire

Et faire comme s’il faisait clair.

Ne pouvoir se priver de dire,

Remarquer un fait, noter une coïncidence et consentir à penser.

Petites bêtes inutiles sur le papier, traces éternelles d’expériences

Qui n’expérimentent déjà plus rien.

 

L’individu n’est qu’une somme d’individus condamnés à vivre l’invisible présence.

Sensation rassurante à se retrouver avec facilité de l’autre côté du miroir.

 

C’est un acte commis avec toute mon âme.

Sentiment bien connu dans la résonance prolongée du langage

Quand ce n’est plus l’écriture mais la chose vivante elle-même qui palpite et gémit,

– Peut-être la seule chose qui ne soit jamais venu de moi --

Et pleure son âme, en saignant des larmes de mots.

 

Faut-il vraiment léguer aux autres cet intime fatras,

Tout détruire ou tout garder,

Préserver, enfin gravés, les grains d’or du passé?

 

P. MILIQUE