30/09/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 10/09/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
10/09/2013
13:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, papa tango charly, larme, dévore, épauler, être dans la merde, music-hall, palace, réservoir, hôtel de police, minutieux, échographie, phalenstère, urbaniste, résine de cannavis, parti politique, lutte, éco-cytoyen, militant, s'épanouir, implantation massive, indépendance, emrunter, dictionnaire, ouvragé, fleur de réthorique, post-moderne, joute électorale, supercherie, originalité, olateau de télévision, mirliflore, feuilleter, muet, la trappe, s'extasier, puce d'ordinateur, créture, condiment, poivre sauvage, vinaigre balsamique vierge, art déco, déjeûner, séance, fertiliser, mondialisé, vache qui rit, vente privée, vintage, basse consommation
12/09/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "ADIEU LES RICHES, AU DIABLE LES PAUVRES!."
LE JOURNAL DE PERSONNE
"ADIEU LES RICHES, AU DIABLE LES PAUVRES!."
Oui… je suis la vache qui rit
Ce que je cherche ici ? C’est ça ta question Zarathoustra ?
La même chose que ce que tu cherches toi, à savoir le bonheur sur terre.
Et je ne l’ai pas trouvé ailleurs qu’auprès des vaches…
En effet, c’est auprès d’elles que j’ai appris à ruminer… avec mon nez illuminé.
Oui je suis la vache qui n’eut plus envie de rire…
Qui eut honte de sa richesse et des riches et qui s’enfuit vers les plus pauvres pour leur faire don de son trop plein de bonheur et de saveur…
Mais les pauvres ne l’ont pas accepté… ils l’ont rejeté comme ils rejettent tout ce qui leur rappelle leur pauvreté.
Je vais finir par croire que le royaume des cieux n’est pas parmi les hommes mais parmi les animaux.
Oui je suis la vache qui ne rit plus…
Qu’est-ce qui m’a poussé, moi la gosse de riche vers les pauvres ?
Ce fût le dégoût des plus riches!
Le dégoût des forçats de la richesse qui ramassent leur avantage dans les moindres balayures, les yeux froids et les pensées pleines de lubricité, le dégoût de cette canaille dont la puanteur s’élève jusqu’au ciel.
Le dégoût de cette populace couverte de dorure, falsifiée dont les pères furent des voleurs aux doigts crochus, des charognards ou des chiffonniers, complaisants aux femmes, lubriques, oublieux, odieux…
Oui je suis la vache qui n’a plus de raison de rire…
Entre les riches et les putains, il n’y a pas loin.
Entre les pauvres et les pantins, il n’y a pas loin.
Populace en haut, populace en bas!
Qu’est-ce que c’est aujourd’hui « pauvre » et « riche » ?
Cette différence, je l’ai désapprise. C’est du pareil au même…
Alors j’ai fui, loin, toujours plus loin… jusqu’à toi Zarathoustra.
13:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, lejournaldepersonne - liberté - mathlouthi - nietzsche - pauvres, vache qui rit, apprendre, ruminer, illuminer, honte, richesse, envie de rire, s'enfuir, pauvre, faire don, trop-plein, bonheur, saveur, accepter, rejeter, royaume des cieux, gosse de riche, dégoût, forçat, rammasser, avantage, moindre, balaure, froidure, pensée, lubricité, canaille, puanteur, s'élver jusqu'au ciel, populace, couverture, dorure, falsifier, voleur, doigts crochus, charognard, chiffonier, complaisance, lubrique, oublieux, odieux, putain, pantin, différence, désapprendre, du pareil au même, fuir