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02/06/2016

BADINER AVEC L'HUMOUR 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BADINER AVEC L'HUMOUR

6

 

En cela, l'humour est aux antipodes de la trop basse et commune ironie.

Pour autant, rien ne saurait lui échappé durablement. Qu'il s'agisse d'un revers de parole ou d'une pirouette sémantique, de maladresses rances ou d'une quelconque et cinglante réplique, aucun adversaire ne lui résiste.

Car c'est bien connu, l'humour ne conçoit pas de s’embarrasser d'encombrante morale.

C'est ainsi qu'il n'est, pour celui qui en est l'heureux dépositaire et utilisateur, qu'intense plaisir égoïste et jouissance éhontée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 17

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

17

 

C'est à dire... C'est difficile à... C'est qu'il s'agit tout de même d'un sujet un peu délicat à aborder... Tu comprends?


Pas vraiment non!

Écoute, jamais encore il n'y a eu de tabous dans nos échanges que je sache!

Pourquoi y en aurait-il maintenant?

Alors vas-y, exprimes-toi comme tu le souhaites. De plus, je m'autorise à te le rappeler le sphinx, jusqu'à preuve du contraire, c'est moi. Me taire, même si ça peux te surprendre, je sais faire. Tout comme je saurai te dissuader de persister à tenir des propos qui outrepasseraient la limite de ce que je suis disposé à entendre. Je t'écoute...


Merci pour l'avertissement! Et bien... C'est au sujet des tempêtes qui, fréquemment, tourment ta bienfaitrice. Le tumulte inévitable de son dernier amour, malheureusement déçu, provoque encore tant turbulences...


Ah c'est ça!

Alors tu peux libérer ta parole, la laisser couler selon ton gré. Cela fait bien longtemps qu'elle me dit tout! Depuis mon irruption dans sa vie, je suis, et tu n'a pas été sans t'en rendre compte par toi-même, un peu comme son confident privilégié. En tout cas, le plus immédiatement accessible en cas de besoin. Et il se trouve que, sur ce sujet précis, elle s'est beaucoup confiée à moi c'est vrai.

(A SUITE...)

 

P. MILIQUE

02/04/2015

TRAQUE ORDINAIRE

au magma présent de l'écriture,

 

TRAQUE ORDINAIRE



Nuit de chasse aux gros
Et scène de traque ordinaire
Qui procure d'exaltants plaisirs.

Les mots résonnent, effroyables,
Sorte de jouissance ultime et infinie
Pour ces nantis au regard malveillant
Dont la seule autorité est d'être mince,
Parfois.

P. MILIQUE

21/02/2015

BIENHEUREUSE QUINTESSENCE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BIENHEUREUSE QUINTESSENCE

2


Lorsque le monde se songe, il convient d'aller au bout de ses rêves.
Nous voilà parvenus à ce carrefour où peut-être la vie bascule,
Là où d'impératives velléités se propose à transmuer le destin.
L'aube séduisante d'une nouvelle aventure point, aguicheuse,
Et nul ne saurait refuser bien longtemps le plaisir de s'épanouir
Sans, à un moment ou à un autre, en éprouver le délicieux frisson.

Le moment est venu d'accoster à quelque chose de plus authentique,
Et à se soumettre à la flamme des éveils émerveillés qu'offre la nature.
Cela prendra la forme de l'inespérée richesse de toujours: quelqu'un.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

19/12/2014

AUX MARGES ÉMERVEILLÉES

au magma présent de l'écriture,

 

AUX MARGES ÉMERVEILLÉES



En regardant d'ailleurs, on voit le monde en plus grand...

Dans l'immatérialité lumineuse
D'un incessant renouvellement
Sur les bases établies d'une lointaine résistance,
Rien ne sert de se priver davantage
De sa propre jouissance d''écrire.

Au fil de quelques belles accélérations de la pensée,
Il s'agit désormais de pointer la mise à nu
D'une écriture résolument poétique
Dans l'évanescente subtilité,
Un peu maniérée peut-être,
Esquissées avec finesse aux marges émerveillées
Et obscures d'une saisie intensive du presque rien.

P. MILIQUE

20/11/2014

AUX MARGES ÉMERVEILLÉES

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AUX MARGES ÉMERVEILLÉES

En regardant loin vers l'ailleurs,
On voit le monde en plus grand...

Dans l'immatérialité lumineuse
D'un incessant renouvellement
Par les vagues lestées d'inertie,
Rien ne sert de se priver encore
De sa propre jouissance d'écrire.

Animé de belles accélérations de la pensée,
Il s'agit désormais de pointer la mise à nu
D'une écriture à l'âme résolument poétique
Dans l'évanescente subtilité teintée de manières
Esquissées avec finesse aux marges émerveillées
Et obscures d'une saisie intensive du presque rien.

P. MILIQUE

23/03/2014

ONDE DE CHOCS

DEUIL.jpg

 

ONDE DE CHOCS

 

Dans le silence tumultueux des nuits sans étoiles, je reste inconsolable. Ce noir d’encre flamboie dans le vide de ton absence. Je ne supporte plus cette douleur qui n’est autre que l’extraordinaire souffrance d’être encore au monde, incroyablement seul avec moi-même. Comment, dans ces espaces désormais couleur de sang, me battre contre ce vide? Il m’est résolument impossible de lutter contre cela.

Mes yeux se mouillent de larmes abondantes. Effroi, horreur, dégoût et haine de moi pour t’avoir laissé prendre la direction trop connue et disparaître dans le gouffre de la nuit sans faire de bruit, sans laisser de trace, en t’excusant presque de n’avoir plus l’énergie de te cabrer, de te raccrocher aux aspérités lisses de ce qui n’était déjà plus depuis si longtemps qu’un brouillon de vie aux échos mille fois répercutés, résonnant dans cette seule issue que tu savais parfaitement n’être qu’une impasse.

Comme transparent à moi-même je t’ai vu t’enfoncer lentement dans la nuit des choses, te précipiter vers l’obscurité non pas tourmenté et ténébreux, mais avec la beauté divine d’un oiseau prenant son envol. Et l’impossible a mis ses habits de vrai.

L’onde choc se propage. Je me retrouve seul, désemparé face au tumulte, avec cet douleur considérable qui ne me quitte plus, enfermé dans un paroxysme de souffrance.

Parce que je sais ce qu’a été ta vie, les éléments déchaînés s’entrechoquent de toutes parts et vomissent leurs viscères en autant d’éprouvantes questions.

Pourquoi une vie si petite, encombrée de choses intolérables et d’humiliations constantes?

Pourquoi tous ces vides et ces peurs?

Pourquoi le fatras pauvre du quotidien?

Pourquoi toutes ces eaux amères, ces vagues en furie?

Comment aurais-tu pu ne pas être abîmé par la vie alors qu’elle ne se présentait à toi que sous ses aspects les plus sombres, les plus abjects, les plus injustes?

Je le dis: la vie s’est couverte de honte à faire de toi un être fragilisé, une proie bien facile pour la camarde aux aguets qui a jouit de sa réussite à te faire trébucher lourdement dans le silence et la poussière ultime.

Comment définir cet innommable immanquablement lié à ton absence qui résonne d’un vide sidéral?

Comment de soumettre l’impuissance des mots à dire le réel?

Il y a cette tempête qui tourmente mon tréfonds.

J’ai dans la tête comme un noyau calciné, dur, noir, définitivement impénétrable.

Cette douleur-là, qui est la douleur de vivre, m’enveloppe d’un essaim de tristesse indicible. Il s’instille en moi le goût amer du fiel. Rien ne saura jamais apaiser les éléments déchaînés. Je vis la traversée de cet enfer où brûle en permanence le feu inaltérable de ton absence. Lugubre et morbide incendie.

Alors, face aux ténèbres enflammées, j’entre en révolte contre cette vie masquée qui se fait l’antichambre de la mort en rendant anonyme le destin essentiel de chacun. La vie, comme un décor de théâtre qui peut s’écrouler à tout moment!

Mon existence bouleversée a basculé, attirée par le vide dans ce lac de désespoir qu’est l’inéluctable de l’absence, la perte définitive de l’être cher.

Si tu savais l’intensité des remords qui m’accablent.

Je n’ai pas pu t’arracher à l’impasse. Je n’ai pas su te dire tout mon amour et – je le sais maintenant -- je suis passé à côté de l’essentiel.

Parfois je cherchais ton regard et lorsque, cela arrivait parfois, je le trouvais, je détournais le visage par pudeur, par respect. S’installait alors un froid brutal qui, à l’infime de chaque instant, me glace encore le sang.

Aujourd’hui, aux limites de ce bout de vie qui me reste, il est trop tard et je le sais. Je sais aussi combien, au cœur de cet infiniment désert qu’est le monde sans toi, j’appréhende de chacune de mes fibres le temps à venir.

Saura-t-on un jour dire, dans les mots tus, dans le silence de certains autres, l’immensité de la douleur d’un fils qui, pour l’éternité, n’a jamais su qu’effleurer le cœur de son Père.

 

P. MILIQUE

03/03/2014

CONCISION FRAGMENTAIRE 32

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE 32

 

 

Nuit de chasse aux gros et,

 

Scènes de traques ordinaires

 

Initiatrice de plaisirs exaltants.

 

 

 

L’adjectif fait effroi,

 

Sorte de jouissance ultime et infinie

 

Pour ces nantis aux regards malveillants

 

Dont la seule richesse est d’être minces. Parfois.

 

26/01/2014

CONCISION FRAGMENTAIRE 31

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

31

 

 

Nuit de chasse aux gros et,

 

Scènes de traques ordinaires

 

Qui donnent des plaisirs exaltants.

 

17/11/2013

AUX MARGES ÉMERVEILLÉES

EMERVEILLE.jpg 

 

AUX MARGES ÉMERVEILLÉES

 

En regardant d’ailleurs, on voit le monde en plus grand…

Dans l’immatérialité lumineuse d’un incessant renouvellement

Sur les bases établies d’une lointaine résistance,

Rien ne sert de se priver davantage

De sa propre jouissance d’écrire.

 

Au fil de quelques belles accélérations de pensée,

Il s’agit de marquer la mise à nu

D’une écriture pleinement poétique

Dans l’évanescente subtilité, un peu maniérée peut-être,

Esquissée finement aux marges émerveillées

Et obscures d’une saisie intensive du presque rien.

 

P. MILIQUE

13/11/2013

J'ACCUSE 4

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J'ACCUSE L'HOMME D'AVOIR PERDU SA LIBERTÉ

DE JOUISSANCES, DE PHANTASMES ET DE RÊVES SEREINS,

SOUS LE FALLACIEUX PRÉTEXTE D'UN MONDE

FAIT DE MENACES,DE RÈGLES ET D'INTERDICTIONS

QU'IL S'EST LUI-MÊME CRÉÉS

POUR SE LES INFLIGER AVEC DÉLECTATION.

09/11/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 21/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

21/10/2013