Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/12/2017

SUR LA POINTE DE L'ÂME 11

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LA POINTE DE L'ÂME

11

 

L'omniprésence folle des impératifs provoque une redoutable cascade de conflits, ainsi qu'une accumulation de griefs dont il est important de neutraliser en toute urgence l'hypertrophie galopante sous peine que, trop éprouvé par la rudesse râpeuse de l'existence, l'Homme finisse par s'affaisser en ruines, le psychisme désagrégé et la conscience dissoute, éparpillée, en miettes.

Le moment est charnière.

Il faut instamment briser le rythme de ce cycle prédéterminé.

Désabusées par le mal de vivre, par la noire mélancolie et l'ennui profond, l'envie de rien et l'âme dégoûtée s'installent, absolutistes.

On peut imaginer qu'à la suite l'Homme désarçonné s'abîmera dans le doute, le désarroi et la neurasthénie voire, comment ne pas l'envisager, la résolution finale.

Dès lors rejoindre la solitude oui, cet univers de taiseux, et donc emménager au cœur du silence pour des retrouvailles chaleureuses irriguant le désert.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/09/2015

QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES 4

au magma présent de l'écriture,

 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES

4

Et puis, choisir de se tenir à la confluence fertile et prometteuse
De tous les courants culturels et artistiques, lire beaucoup,
Avec gourmandise, une impressionnante quantité d'ouvrages
Au rôle majeur l'a durablement influencé en profondeur
Et poussé à s'auto-analyser riche de davantage d'application,
Avec pour projet de progresser plus loin dans le bel horizon.

Il a cependant atteint-là la partie peut-être la moins inspirée
Et la moins idéalement fantasmée que forme le cosmique.
Il lui arrive même, au fil du quotidien, de paraître quasi virtuelle
Tant il est parfois difficile de séparer le bon grain de l'ivraie
Dans un monde trop en proie à de terribles forces destructrices.
Perte d'admirations, de vibrations pour cet univers désenchanté.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/12/2014

CRÉPUSCULE FINAL 1

CREPUSCULE.jpg

 

CRÉPUSCULE FINAL

1

 

Le vieil homme semble accablé.

Il se dirige d’un pas lourd et traînant jusqu’au banc le plus proche, là où il pourra se reposer et donner, l’espace de quelques précieux instants, congé à son corps.

Une fois installé, la sensation d’apaisement est tellement réelle et libératrice, que déjà les considérations d’ordre physique s’estompent et laissent une place progressivement totale à d’autres, plus cérébrales.

Le vieil homme maintenant installé, le menton posé sur ses deux mains réunies tenant avec fermeté le pommeau mal ouvragé de sa canne, le regard parcimonieux, presque éteint, parait véritablement absorbé. Il l’est en effet. Parce qu’il pense.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/11/2014

CRÉPUSCULE FINAL 1

 

 

CRÉPUSCULE FINAL

1

 

 

 

Le vieil homme semble accablé.

 

Il se dirige d’un pas lourd et traînant jusqu’au banc le plus proche, là où il pourra se reposer et donner, l’espace de quelques précieux instants, congé à son corps.

 

Une fois installé, la sensation d’apaisement est tellement réelle et libératrice, que déjà les considérations d’ordre physique s’estompent et laissent une place progressivement totale à d’autres, plus cérébrales.

 

Le vieil homme maintenant installé, le menton posé sur ses deux mains réunies tenant avec fermeté le pommeau mal ouvragé de sa canne, le regard parcimonieux, presque éteint, parait véritablement absorbé. Il l’est en effet. Parce qu’il pense.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

12/10/2014

AMER CONSTAT

au magma présent de l'écriture,

 

AMER CONSTAT



Entre deux obscurités l'éclair crisse solaire,
Éclat d'or dans une fenêtre de nuit
Illuminant la totalité crépusculaire
De sa lumière stridente de fin du monde.

Chante alors l'aurore de la chair mortelle
D'une mélodie assaillante et tristement véridique...

P. MILIQUE

23/08/2014

FLÂNER SOUS LE BLEU DU CIEL 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FLÂNER SOUS LE BLEU DU CIEL

3

 

Il y a ce brusque manque d'air. Il faut prendre sa respiration.

Respirer mieux. Respirer plus amplement, avec une délectation.

Parce que la vie, cela tombe sous le sens, mérite beaucoup mieux.

 

 

Pour ce qui est de la manière, il n'y a qu'à la considérer riche,

Somptueuse et ostentatoire, sans concession aucune à l'air du temps,

Et lui offrir le possible d'une valse tournoyante de l'innocence de vivre.

Tout se joue dans le même temps, s’épanouit dans le même mouvement.

Il faut se montrer, tout comme elle, aussi espiègle qu’encombré de folie,

Et, avec tout l'humilité dont on dispose, procéder par accumulation

Avant de décocher une flèche brûlante et incroyable de perspicacité

Qui, inévitablement, atteindra la cible d'une lecture ouvragée du présent.

Il convient aussi de penser la mise en avant de l'affirmation de sa lucidité

Et de sa liberté face à l'aliénation de ce monde de moins en moins humain

Afin que, même au plus ténébreux du sombre, maintenir, même à peine,

Ce possible qui parfois atteint à ce degré d'intensité qui coupe le souffle.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/03/2014

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT: PATRICK POIVRE D'ARVOR

 

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT

  PATRICK POIVRE D'ARVOR

 

PPDA :
"Les livres m'ont aidé à grandir."
 
Le journaliste relit "A la recherche du temps perdu" de Marcel Proust. Son seul "véritable" livre de chevet
 
Patrick Poivre d'Arvor lit. Beaucoup. Tard dans la nuit. Le matin en se levant. Il aime "picorer", choisir parmi les 20.000 livres qui tapissent les murs de son domicile : "Certains ont des toiles de Jouy, moi j'ai des murs de bibliothèques qui me donnent du bonheur". 
L'ancien présentateur du journal de 20h de TF1 et Antenne2 avoue une tendresse particulière pour Marcel Proust. "A la recherche du temps perdu" est son seul véritable livre de chevet, celui qu'il laisse en permanence sur sa table de nuit. 
Après des années passées aux commandes d'émissions littéraires (Ex Libris, Vol de nuit) il aime toujours lire les ouvrages avant leur sortie, en espérant "dénicher les pépites".  Car les livres rendent PPDA heureux : "ils m'ont aidé à grandir, à sortir de ma timidité. Quand j’étais jeune, je n'avait pas d'ami. Mes amis c'était les héros de ces livres."Patrick Poivre d'Arvor lit. Beaucoup. Tard dans la nuit. Le matin en se levant. Il aime "picorer", choisir parmi les 20.000 livres qui tapissent les murs de son domicile : "Certains ont des toiles de Jouy, moi j'ai des murs de bibliothèques qui me donnent du bonheur". 

26/03/2014

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT: PIERRE ARDITI

 

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT

PIERRE ARDITI

 

 
Partager

 

Le comédien Pierre Arditi aime relire Stendhal, "un auteur qu'il chérit". Il se passionne aussi pour les ouvrages de Yasmina Réza. Mais en ce moment, il redécouvre Camus sous la plume de Jean Daniel.

Pierre Arditi © Studio Canal

 

Pierre Arditi n'a pas toujours le temps ou l'énergie de lire le soir. Sur les conseils d'un ami, il s'est donc mis à lire chaque matin, de 6h à 7h "quoi qu'il arrive".

Il lit en ce moment l'ouvrage de Jean Daniel "Avec Camus, comment résister à l'air du temps?" que le journaliste lui a dédicacé.

Le comédien, actuellement en tournage, choisit ses lectures de manière "chaotique" car "le livre c'est comme le vin, il faut tout essayer".

Il estime "ne pas lire assez", se dit incapable de lire plusieurs livres en même temps, mais prend le temps de "relire assez souvent" les auteurs qui ont marqué sa vie, avec une préférence pour Stendhal.

Les bouquins de plage? Très peu pour lui : "les bruits des enfants suffisent à contenter mon esprit. Je ferme les yeux et je redeviens cet enfant qui jouait au bord de la plage il y a soixante ans. (..) Ce que j'écoute vaut tous les livres du monde".

13/10/2013

LE VIEIL HOMME

 

Vieil Homme Mer 01.jpg

 

LE VIEIL HOMME

 

Le vieil homme semble accablé.

Il se dirige d'un pas traînant jusqu'au banc le plus proche, là où il pourra se reposer et donner, l'espace de quelques précieux instants, congé à son corps.

Une fois installé, la sensation d'apaisement est tellement réelle et libératrice que déjà les considérations d'ordre physiques s'estompent et laissent une place, progressivement totale, au cérébral.

Le vieil homme maintenant établi, le menton posé sur ses deux mains réunies tenant fermement le pommeau mal ouvragé de sa canne, le regard parcimonieux, presque éteint, paraît véritablement absorbé.

Il l'est en effet. Parce qu'il est dans ses pensées !

Il songe à l'opiniâtre éprouvé de malaise, désormais quasi permanent qui est le sien, inspiré par la fusion forcenée d'hallucinations cauchemardesques et aussi par la conscience suraiguë d'implacables lendemains. Il subit, en une sorte de chaos originel, le coup de fouet cinglant des blessures qui se ravivent, déchirantes. Au crépuscule de sa vie, il sait qu'il demande trop. Car c'est un impératif besoin. Alors, il exige. Juste l'absolu.

Il le veut sublime. Jusqu'à l'incandescence. Jusqu'à, s'il le faut, l'apothéose morbide et libératrice qu'il saura provoqué.

Mais le verdict de la vie lui reste obstinément hostile et défavorable. Aussi il demeure, malgré l'étonnante vitalité de ses révoltes rageuses, et en dépit de l'exorbitant privilège que lui octroie sa grande expérience de l'humanité, un éternel errant qui trace avec acharnement les frontières évidemment invisibles de son cœur maltraité.

Il s'épuise ainsi, au quotidien, dans la quête effrénée du plus infime de l'instant, à tenter de démêler la pelote tellement enchevêtrée de ses incohérences.

Et toute la souffrance de l'existence reste là. Parce que chez lui, c'est chez elle. Tel est le vrai.

Le pépiement des oiseaux maintenant rassemblés sur le sol autour de lui, comme s'ils voulaient participer à ses réflexions, le comprendre, l'aider, l'apaiser peut-être, l'arrache soudain au souterrain de ses méditations. Un sourire incertain, un rictus plutôt, se dessine sur ses lèvres. Il pense que jamais, même animé de regards multiples et bienveillants, le souci de l'autre ne saura pénétrer l'épaisseur de l'intime. Jamais !...

Il se lève lentement, avec difficultés. Il doit rentrer.

Reporter ailleurs le spectacle obscène de ses déchirements. L'enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger, une fois encore, dans les images persistantes d'un passé lancinant pas si lointain, et s'abriter dans la nébuleuse pénombre des habituels et naïfs artifices de l'apparence.

Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude, le réconfort probable du silence. Ce silence qu'il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs.

Et plus tard, sur la feuille blanche, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser le désespoir ordinaire et poignant engendré par les brutalités banales de la vie. Des mots pour alléger l'insoutenable. Pour, désormais esclave d'un anéantissement programmé, noircir la page d'une écriture brûlante et humide comme des larmes.

Les oiseaux se sont respectueusement écartés, égaillés à son passage. Ils sont devenus étonnamment muets. Discrets. Et se comportent en témoins fascinés par l'absolu vulnérabilité de l'Homme...

 

P. MILIQUE

 

05/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 18/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

18/09/2013

03/10/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 13/09/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

13/09/2013

 

30/09/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 10/09/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

10/09/2013