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26/11/2017

UN MALENTENDU

au magma présent de l'écriture,

 

 

UN MALENTENDU

 

Le désir d'écrire est vif en même temps qu'éthéré,

Il est la parenthèse éphémère dans lequel je brûle

Mes insomnies au fer rougi de mes pensées secrètes.

Tout cela est trompeur, aucun signe ne fera jamais preuve!

Le plus souvent, dans la grisaille humide d'un matin furtif,

La comédie cesse, happée par le vide d'une passion éteinte

Révélant à nouveau l'insuffisante énergie d'une créativité

Que j'identifie, avec lucidité, comme désespérément absente.

Comme l'idéal me demeure inaccessible, j'entretiens,

Avec une risible ténacité, l'ordinaire d'un malentendu.

Est-il chose plus grotesque qu'un tel recours à l'illusion?

 

P. MILIQUE

23/01/2017

UN AVENIR MAÎTRISE

au magma présent de l'écriture,

 

UN AVENIR MAÎTRISE



Encore une année à voir défiler la vie en images à
Restituer le foisonnement de l'époque. Grâce à notre
Incomparable faculté à nous tenir droit, face au vent
Comme ces arbres centenaires ancrés sur leurs racines.

Bien que le rythme ordinaire en demeure hallucinant
Ou, curieusement démuni de toute sorte de fantaisie, le
Système nous laisse le choix de l'itinéraire. Il peut être
Condensé de sel, d'acide destructeur et de piment ou,
Hanté subtilement d'une sagesse éclairée et tolérante.
Embrasée, la vie se consume alors pleine de charmes,
Exacerbée par-delà des aventures inoubliables vers la
Tentation spectaculaire issues d'ambiguïtés enjolivées et
Irisées d'une porte ouverte sur l'avenir poétique et dompté.

P. MILIQUE

08/09/2016

TOMBE DU NID 1

au magma présent de l'écriture,

 

TOMBER  DU NID

1



J'observe l'horloge du temps avancer
Sans faiblir: elle me fige dans le passé.
L'oiseau nouveau est tombé de l'arbre:
Il n'avait pas encore appris à s'envoler.

J'aimerais très fort être au cœur du vent,
Mais il est inscrit dans le recueil du temps
Que les objets n'ont pas le droit aux élans,
Tandis que la liberté se dilue dans le sang.

La musique m'emporte sur une autre planète
Où il n'est pas requis d'appartenir à une secte.
Je m'embellirai de pensées pour aller à la fête:
Plus de racines ni de miroirs pour me refléter.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/09/2015

PASSAGER CLANDESTIN 1

au magma présent de l'écriture,

PASSAGER CLANDESTIN

1

Il est important de bien vivre avec son âge,
Il l'est tout autant de ne pas se méprendre.

Même si on met en avant un point d'honneur
A en faire considérer la majorité des rouages,
La vie semble ne transiter qu'en contrebande.

Par la faute de limites pour le moins fluctuantes,
On se retrouve contraints à éparpiller une à une
Quelques racines dans le monde habité du réel.
On est dans un temps imprécis où on continue
D'envoyer des signaux en acceptant d'en recevoir.

Dans ce temps, on prend l'imprécise mesure de ses confins,
Mais pas celle de ses capacités d'épanouissement freinées
Comme telles par de nombreuses erreurs parfois grossières.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/04/2014

AU RYTHME DE LA COLÈRE

au magma présent de l'écriture,

 

AU RYTHME DE LA COLÈRE

 

Le plus émouvant est la profondeur du discours

Qui égrène, au fil d’une mémoire effervescente,

Les ébauches de rencontres, balises de son existence.

 

Les racines de l’arbre poussent au rythme de la colère,

Et l’hémorragie exaspère son pessimisme

Qui sonne comme un avertissement inutile

Parce que parvenant en cicatrice trop tardive.

 

Cloué dans le lit où jusqu’alors il saigne,

Il se raccroche à la vie, à sa jubilation intense.

 

Le temps presse, la médecine le vide de son être,

Et au fur et à mesure que la mort le gagne,

Il utilise ses dernières forces, condamné à écrire

A l’encre noire puisée in-extremis, le sauvetage de l’affront.

 

Ce sont les derniers mots alors qui se tracent

Car, dans l’inachèvement de cet ultime,

L’horreur se dessine bientôt, scintillante

De cet impossible décrochage avant le dénouement,

Qui, séducteur, ne présente aucune issue au sens de la vie.

 

P.MILIQUE

19/03/2014

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT: MURIEL MAYETTE

 

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT

MURIEL MAYETTE

 

Administratrice générale de la Comédie Française. Sur sa table de chevet ce soir, "La maladie de la mort", de Marguerite Duras.

 

Muriel Mayette © Radio France

 

La lecture est souvent studieuse pour Muriel Mayette. Elle se penche en ce moment sur "La maladie de la mort" de Marguerite Duras qu'elle va mettre en scène : un monologue, une histoire de cœur, de sexualité, mais aussi une muriel mayette, apologie du corps de la femme. 

Muriel Mayette confie son amour pour Racine, mais cette grande fan de Fred Vargas s'autorise aussi des lectures plus contemporaines pendant les vacances. 

Avant de s'endormir, la comédienne aime prendre quelques minutes pour apprendre un poème, "parce que le sommeil muscle la mémoire".

01/11/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 10/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

10/10/2013

31/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 09/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER:

09/10/2013

30/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 08/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

08/10/2013

29/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 07/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

07/10/2013

28/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 04/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

04/10/2013

18/10/2013

VAINE ABSTRACTION

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VAINE ABSTRACTION

 

Il faut vraiment habiter l'étrangeté de l'obtus

Pour ne pas vouloir admettre

Que l'Homme ne peut vivre sans la nature.

 

La montagne est une grande ressource

Et les forêts un incomparable bien-être.

 

Lorsque les éclats de soleil se tapissent

Dans l'ombre dense et fraîche

Qui renouvelle sa vie de l'indispensable oxygène

En initiant l'amplitude de sa respiration,

L'homme ne peut faire abstraction du lieu dans lequel il vit.

 

Il s'éprouve alors comme un végétal auquel on coupe les racines

Lorsqu'il perçoit l'immonde, dans les hideux décombres

De la grande ville définitivement productrice de poisons,

Où tout ne sera plus jamais que violence industrielle

A l'insensé cruel du déchirement et de l'inéluctable.

 

P. MILIQUE