18/11/2013
MILIEU INHOSPITALIER
Prise sur le Net.
Crédit photo: LOËLA
MILIEU INHOSPITALIER
Esseulé dans un milieu inhospitalier,
Toile de fond menaçante et triste à l'immensité aride
Qui marque de noir les choses et les êtres.
Comment supprimer la solitude de ces espaces glacés
Et noyer sa douleur dans l'infinitude de ce microcosme ?
Comment faire pour que les eaux rugissantes de la colère
Ne se laissent volontairement submerger par le désir de révolte ?
Économie de mots, de gestes, de paroles et de sentiments
Dans une poussée intime inscrite
Au tréfonds expérimental qui endurcit.
Au dehors, c'est la nuit sombre,
Monde de brumes et de pluies arrogantes
Qui cache mal son secret brûlant.
P. MILIQUE
00:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hôpital, psychiatrie, menace, solitude, microcosme, colère, désir, révolte, sentiment, intime, secret, peur de l'orage, araignée, solitaire, toile de fond, menaçant, immensité, aridité, marqueur, noirceur, suppression, nuage, spacieux, glace, glaciation, noyer sa douleur, infinitude, eau rugissante, volontiers, submerger, désir de révolte, économie de mots;gesticulation, parolier, poussoir, tréfonds, expérimental, claviériste, grand-mère, rosier, parler du passé, brume, pluie, arrogance, dissimulation, simulation, disparaître
14/10/2013
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
2
La question maladivement obsédante de certains est de savoir
S'il existe une vie après la mort.
Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?
Moi-même qui me sens à l'instant tragiquement dépourvu,
Sais que son univers n'est pas vide.
Je connais les sources les plus secrètement dissimulées
De ses vagabondages toujours recommencés.
Parce que je crois que j’écris !
C'est ma souffrance clandestine, présente, inaudible, indéchiffrable.
Je suis un montreur de mots qui brouille les images.
Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.
Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,
Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme
Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, saigner, bleu ciel, question, maladif, obsédant, obsessionnel, savoir, existence, vie, mort, simplicité, sûr, sentir, instant tragique, dépourvu, univers, vide, connaitre, source, secret, dissimulation, vajabondage, recommencer, croire, écrire, souffrance, présence, inaudible, indéchiffrable, montreur d'ours, motif, brouiller l'image, fréquentation, lieu, fort, lumière, intérieur, espace, création, personnifier, terre à terre, sublime, misérable, raconter, désespoir, désarroi, homme, se heurter, ancestral