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28/03/2017

A L'EMBRASE DU CIEL

au magma présent de l'écriture,

 

A L'EMBRASE DU CIEL



Dans l'insignifiance bien visible de l'existence
Il plonge délibérément dans la matière vivante
Au plus éloigné de cette jeunesse qui frissonne,
Panoramique saillant aux tons nuancés de poésie.

Cela est contrarié par la petite rumeur de l'autre
Mais ça n'est pas la seule gageure qui fait front,
Et il prend conscience de tout ce que cela renvoie
A la douce impression issue d'un temps ancestral.

Avec une subjectivité d'esthète, il emprunte les brisées
Magistrales et se risque à la lumière pour en révéler le sens,
Pour bouleverser la réalité en une sorte de romantisme rare
Que la vie déchaînée n'a pas encore trouvé le temps d'éroder
Au déterminé d'une enthousiasmante fougue d'ivresse.

Il scrute l'embrasé du ciel et convoite l'inouï,
Suscitant du coup une manière d'ivresse
Au déterminé d'une remarquable vitalité
Qui le laisse maintenant pétrifié sur le seuil,
Paisible à épier le souffle sublime du solaire.

P. MILIQUE

05/12/2016

RÉALITÉ MAQUILLÉE

au magma présent de l'écriture,

 

RÉALITÉ MAQUILLÉE



Qu'en est-il vraiment de cette ancestrale tradition
Du verre jugé à moitié vide plutôt qu'à demi plein
A moins que la formulation ne soit l'exact inverse?

Tout est là, regroupé dans cette dissemblable similitude
Portée en regard de turbulences usuellement admises.

Il existe une autre flagrante injustice de l'humanité,
Qui peint en bleu ce qui habite les strates du sombre...
Ainsi l'optimiste n'est-il qu'un pessimiste consentant.

Cette attitude se révèle apaisante une fois mise en pratique,
Même si l'évidence démontre sans mal qu'un optimiste avéré
N'est jamais qu'en état d'auto-persuasion forcément mineure.

Cet optimisme-là n'est que réalité outrancièrement maquillée.


P. MILIQUE

23/03/2015

POUVOIR TOUT ÉCRIRE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

POUVOIR TOUT ÉCRIRE

3

Mais il existe cette ancestrale habitude
De coucher au tréfonds crépusculaire
Ses instantanés impatients sur le papier
Sous forme de note courte le plus souvent.

Phrases délestées du superflu vaquant
Qui, juchées sur les cimes de l'émotion,
Battent les crêtes éthérées d'un exacerbé
Contenu à grand peine avant explosion.

Il émerge au fil des mots
Le visage définitif et doux
Qu'à l'importance de la rencontre
Et le fluide inévitable de l'Amitié
Dans la fulgurance de ses troubles,
Des désordres lié à la transgression
Perçus, au paroxysme de l'épanchement,
Par l'insatiable passion pour la Femme.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/06/2014

LE PARDON 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE PARDON

4

 

Désormais, grâce à cette rencontre enfin formelle, elle va pouvoir musarder sur les chemins de la vie, et contempler la toile profonde du ciel. Car elle vient de comprendre ça : tout ce qui nous est soustrait s'ajoute à l'espoir et incite à s'agrandir au monde. Ainsi, l'amour s'enrichit le déclic des choses et porte au plus large le sourire des rêves.

Au sortir d'un temps infini, elle comprend que le noir, à son insu peut-être, n'a toujours préparé que la lumière. Celle, cosmique et ancestrale, de son Père !

(FIN)

 

P. MILIQUE

14/12/2013

WHAT BOOTS MEAN: HISTOIRE ARMÉNIENNE EN PALESTINE « MAYBE THEY ENJOYED IT »

 

WHAT BOOTS MEAN
HISTOIRE ARMÉNIENNE EN PALESTINE

(2’03’’)
« MAYBE THEY ENJOYED IT »


Je rencontre Sylvana devant le couvent St-James, toute excitée d'être enfin à Jérusalem. Toute en rondeurs, lentilles bleues sur ses pupilles marron d'Arménienne. Elle veut absolument que je monte voir sa vue sur le Saint-Sépulcre.
Je la retrouve à Bethléem pour le nouvel an orthodoxe. Je lui dis alors, cette histoire que tu m'as promis, l'histoire de ton grand-père ? Il était marchand dans la vieille ville de Jérusalem, il fabriquait des bottes pour l'armée anglaise...
A true story of my Armenian grandfather who sold boots to the British army in Jérusalem. But beware of double meaning...
Des histoires vraies recueillies en Méditerranée par l'écrivain François Beaune pour Marseille-Provence 2013, rassemblées dans le livre "La lune dans le puits" (éditions Verticales) et racontées ici comme des contes modernes.


Enregistrement : 8 janvier 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : François Beaune

17/11/2013

AUX HARMONIES D’UN REQUIEM

requiem.gif

 

AUX HARMONIES D’UN REQUIEM

 

Cela remonte du fond ancestral de l’existence,

De la grande nuit de l’enfance!

 

Cela relève de la haine de soi et de l’imposture,

Noire éclosion entre un père inconnu et une mère absente.

 

Avancer pied à pied, jour à jour,

Nager dans une identité floue

Et, dans cette relation qui ouvre des chemins au chaos,

Rassembler les figures et les ombres grandies de fantômes.

 

Comment ne pas être marqué a vie

Alors que tout ne se comprend qu’en fonction de son contraire

Dans l’hémorragie programmée d’un cœur aride

Comme une feuille sèche…et morte!

 

Cela quête la connaissance instinctive et, convulsé,

Le goût du temps emprunte ses harmonies à un requiem

Qui bat la mesure à l’envergure d’un initial

Aux tresses ultimes vouées à l’inaugural.

 

P. MILIQUE

14/10/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 2

au magma present de l'ecriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A FAIRE  SAIGNER  LE  BLEU  DU  CIEL

2


La question maladivement obsédante de certains est de savoir

S'il existe une vie après la mort.

Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?

 

Moi-même qui me sens à l'instant tragiquement dépourvu,

Sais que son univers n'est pas vide.

Je connais les sources les plus secrètement dissimulées

De ses vagabondages  toujours recommencés.

Parce que je crois que j’écris !

C'est ma souffrance clandestine, présente, inaudible, indéchiffrable.

Je suis un montreur de mots qui brouille les images.

Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.

Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,

Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme

Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

21/06/2012

VIEILLIR

VIEILLARD.jpg

 

VIEILLIR

 

 

 

 

 

Je vieillis…

 

 

 

Je suis soumis à ce temps

 

Qui pourtant jamais ne m’obsède.

 

D’ailleurs, les heures s’épuisent, bien lentes.

 

 

 

Au cœur d’une atmosphère lourde et tendue,

 

Je ne suis qu’une gigantesque erreur de raisonnement,

 

Un douloureux convalescent de la vie.

 

 

 

P. MILIQUE

 

20/06/2012

AUX HARMONIES D’UN REQUIEM

FEUILLE.jpg

 

 

AUX HARMONIES D’UN REQUIEM

 

 

 

Cela remonte du fond ancestral de l’existence,

 

De la grande nuit de l’enfance!

 

 

 

Cela relève de la haine de soi et de l’imposture,

 

Noire éclosion entre un père inconnu et une mère absente.

 

 

 

Avancer pied à pied, jour à jour,

 

Nager dans une identité floue

 

Et, dans cette relation qui ouvre des chemins au chaos,

 

Rassembler les figures et les ombres grandies de fantômes.

 

 

 

Comment ne pas être marqué a vie

 

Alors que tout ne se comprend qu’en fonction de son contraire

 

Dans l’hémorragie programmée d’un cœur aride

 

Comme une feuille sèche…et morte!

 

 

 

Cela quête la connaissance instinctive et, convulsé,

 

Le goût du temps emprunte ses harmonies à un requiem

 

Qui bat la mesure à l’envergure d’un initial

 

Aux tresses ultimes vouées à l’inaugural.

 

 

 

 

 

P. MILIQUE