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27/07/2014

UN SOLEIL AU MIEUX DE SA FORME 1

au magma présent de l'écriture

 

UN SOLEIL AU MIEUX DE SA FORME

1

 

La voilà récompensée par le miel d'une inespérée:

Une petite-fille comme un soleil au mieux de sa forme,

Sorte d'accolade au temps qui ne peut manquer d'inspirer.

 

Ses premiers pas dans la vie changeront forcément le fil de la sienne

En une expérience fondatrice élargissant le champs des applications

Qui offrira l'opportunité d'une reconstruction de soi à travers autrui.

Des scènes aussi primordiales qu'originelles remonteront dès lors

A fleur de conscience, donnant ainsi à percevoir le début d'une réponse.

Sans doute qu'elle se prendra alors à rire de certaines de ses angoisses,

Et à grouper à la surface de ses émotions, ce que ce rire viendra de remuer.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/12/2013

RADIO MÉMÉ: MA GRAND-MÈRE FAIT TOUJOURS DE LA RADIO « TU AIMES LES CONGOLAIS? »

 

RADIO MÉMÉ
MA GRAND-MÈRE FAIT TOUJOURS DE LA RADIO (19’30’’)
« TU AIMES LES CONGOLAIS? »


En 2007 Charlotte Bienaimé réalisait son premier reportage, "Mémé radio". Le portrait de sa grand-mère Adèle qui enregistre sa vie et fait le montage elle-même sur son lecteur à double cassettes. La vie d'Adèle : bilan, souvenirs et transmission. Mémé fait toujours de la radio et sa petite-fille est devenue professionnelle à France Culture.


Enregistrements : août 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Charlotte Bienaimé

18/11/2013

MILIEU INHOSPITALIER

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Prise sur le Net.

Crédit photo: LOËLA

 

MILIEU INHOSPITALIER


Esseulé dans un milieu inhospitalier,
Toile de fond menaçante et triste à l'immensité aride
Qui marque de noir les choses et les êtres.

Comment supprimer la solitude de ces espaces glacés
Et noyer sa douleur dans l'infinitude de ce microcosme ?

Comment faire pour que les eaux rugissantes de la colère
Ne se laissent volontairement submerger par le désir de révolte ?

Économie de mots, de gestes, de paroles et de sentiments
Dans une poussée intime inscrite
Au tréfonds expérimental qui endurcit.

Au dehors, c'est la nuit sombre,
Monde de brumes et de pluies arrogantes
Qui cache mal son secret brûlant.

 

P. MILIQUE

14/09/2013

LA SECONDE VIEILLE SACHA GOLDBERGER ET SA MAMIKA « MOI JE TE TROUVE TRÈS BELLE»

 

LA SECONDE VIEILLE
SACHA GOLDBERGER ET SA MAMIKA

(3’42’’)
« MOI JE TE TROUVE TRÈS BELLE»


Sacha Goldberger travaille dans l'univers de la publicité et de la mode. Il réalise depuis plusieurs années des photographies de sa grand-mère Mamika en super-mamie dans des situations totalement décalées. Quelle place pour l'image des femmes âgées dans l'art et la société ? Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise.
Livres : "Mamika & Co" (Place des Victoires) et "Mamika" (Balland).

 

Enregistrements : avril 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Aude Laporte

01/08/2013

CHANSON BOUM! : "ARNO LE GRAND BELGE ERUCTANT DE LA CHANSON FRANCOPHONE"

 

CHANSON BOUM!

"ARNO LE GRAND BELGE ERUCTANT DE LA CHANSON FRANCOPHONE"

 

Arno Hintjens baert © rf


Arno le grand belge éructant et tendre est venu nous visiter , pour chanter un peu et parler beaucoup au sujet de son dernier album. Du coup on a appris beaucoup de choses, par exemple qu'il était né dans une famille où l'on parlait plusieur langues, comme lui, et que son néerlandais est celui d'Ostende, un peu à part. Ah ! oui sa grand mère tenait un bordel et s'est fait offrir des toiles par un habitué, James Ensor.... et trois chansons en live.....!


Dernier album d’Arno produit à Bristol par John Parish, arrangé par Arno et Serge Feys: «FUTURE VINTAGE»

28/07/2013

APOLLINAIRE POÈME

 

APOLLINAIRE

POÈME

 

"Marie" Poème lue par l'auteur Guillaume Apollinaire. Il parut en octobre 1912 dans la revue littéraire et artistique "Soirées de Paris".


Vous y dansiez petite fille
Y danserez-vous mère-grand
C'est la maclotte qui sautille
Toute les cloches sonneront
Quand donc reviendrez-vous Marie

Les masques sont silencieux
Et la musique est si lointaine
Qu'elle semble venir des cieux
Oui je veux vous aimer mais vous aimer à peine
Et mon mal est délicieux

Les brebis s'en vont dans la neige
Flocons de laine et ceux d'argent
Des soldats passent et que n'ai-je
Un cœur à moi ce cœur changeant
Changeant et puis encor que sais-je

Sais-je où s'en iront tes cheveux
Crépus comme mer qui moutonne
Sais-je où s'en iront tes cheveux
Et tes mains feuilles de l'automne
Que jonchent aussi nos aveux

Je passais au bord de la Seine
Un livre ancien sous le bras
Le fleuve est pareil à ma peine
Il s'écoule et ne tarit pas
Quand donc finira la semaine

Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)