04/07/2012
LIGNES DE VICE
LIGNES DE VICE
Nul ne le contestera: écrire est un vice
Et les mots un matériaux fort mystérieux
Qu'il est bien difficile de travailler.
Oser s'y confronter est déraisonnable,
Mais il me plait cependant de m'y adonner
Avec une gaîté un peu désinvolte.
Rayons dardés d'un soleil incandescent
Qui illumine une vie bien trop basse de plafond.
Gésine aussi apaisante qu'un chant subtil
Dont chaque murmure serait souffle de vie.
A voir le monde si laid,
Seul le merveilleux à droit d'existence.
Il est alors impératif de se comporter en éveilleur de rêves,
De se nourrir des vibrations des autres
Et de semer des graines de poésie
Pour fleurir l'oasis tant espéré.
Nous savons bien que le bonheur, souvent,
Ne tient accroché qu'a des branches d'illusions.
Mais la réalité n'est toujours que ce que l'on fait d'elle!
Et même si le fleuve de la vie n'est que tumultes redoutables,
Il ne faut surtout pas s'empêcher d'être
Par simple inquiétude du peut-être.
Surtout pas!
P. MILIQUE
06:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, contestation, écriture, vice, difficulté, travailler, oser s'y confronter, déraisonnable, s'y adonner, gaieté, désinvolture, rayon dardé, soleil incandescebt, illumination, trop bas de plafond, gésine, apaisement, chant subtil, murmure, souffle de vie, un monde si laid, merveilleux, le droit à l'existence, impératif, se comporter, éveilleur de rêve, nourriture, vibration, semer des graines, poésie, fleurir, oasis, espérance, bonheur, tenir accroché, branche, illusion, réalisme, le feluve de la vie, tumulte, redoutable, emêché d'être, simplicité, inquiétude
15/02/2012
QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "Oum al Chahid"
Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici.
Elle a lentement replié
En deux son tapis de prière
O Dieu des cieux et la terre :
« Comment pourrai-je l’oublier ? »
Sur son visage résigné
Coulent les larmes d’amertume
Si le désarroi la consume
La décence y est consignée…
Et puis voilà que ses mains tremblent
Prise d’un sursaut de conscience
Puisque l’attente et l’espérance
Jamais plus ne seront ensemble…
Et son regard fier et docile
Brille d’un chagrin immuable
Mais dans son cœur inconsolable
Le deuil a élu domicile…
« ô mon tout petit, mon enfant,
Toi de mon regard la lumière,
N’ai-je vécu au fil des ans
Que pour te voir porté en terre ?
ô si j’avais pu retrancher
De mes années pour que tu vives !
Te les offrir et m’épancher,
D’émoi tant que les jours se suivent…
Je déroule de ta jeunesse
Des souvenirs qui fleuriront….
Je te sens presque en mon giron
Comme bien avant que tu ne naisses…
Et je garderai la fraîcheur,
Emouvante de ton sourire,
Même en l’immaculée blancheur,
De ton suaire de martyr…
Source qui jamais ne tarit
Ton âme pure nous protège,
Elle accompagne le cortège
Des hommes morts pour la patrie…
Tu as dans l’élan de fierté
Sacrifié ta vie trop brève,
Afin que le combat s’achève
Sur l’autel de la LIBERTE !
Repose en paix au firmament,
Béni sois-tu dans mes prières…
Il n’ya que les sanguinaires
Pour brûler le cœur des mamans…. »
19:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, om al chahid, leuteur, replier, tapis de prière, dieux du ciel et de la terre, oublier, visage résigné, couler, larme d'amertume, désarroi, consumer, décence, consigner, mains tremblantes, prendre, sursaut de conscience, attente, espérance, regard fier, docilité, briller, chagrin immuable, coeur inconsolable, deuil, élire domicile, regarder la lumière, vivre au fil des ans, porter en terre, pouvoir retrancher, vivre, offrir, s'épancher, émoi, les jours se suivent, dérouler, jeunesse, souvenir, fleurir, sentir, giron, avant de naître, suaire, martyr, mort, sacrifice, liberté, reposer en paix, bénir, sanguinaires