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22/07/2017

VIVRE HEUREUX

au magma présent de l'écriture,

 

 

VIVRE HEUREUX

 

Sait-elle combien sa présence le réconforte?

Combien elle lui est devenue indispensable.

Celle qui lui ouvre l’œil sur l'exclusive beauté

D'un monde depuis trop longtemps désappris.

 

Elle occupe désormais une place fondamentale

Dans son existence. N'est-ce point contraignant,

Ni trop inconfortable à la longue pour elle

D'être le sang qui s'épanche dans mes veines?

 

Il est à la veille de jours affichés improbables.

Alors, il veut juste lui dire combien il l'aime.

Combien il aime tout ce qui lui parvient d'elle.

La femme inespérée et singulière en son entier.

Il vit heureux, extasié par son existence-même.

Il n'es rien en elle d'anodin, rien qui ne le captive.

Pas un jour sans qu'il n'avise les sources multiples

Qui irriguent chaque strate de son espace intime.

Et il se sent fabuleusement riche de cet amour-là

Et rêve de le garder pour toujours au creux de lui.

Pour dire, il ignorait qu'il fut possible d'aimer tant!

 

Il requiert à sa très tendre, à son si fort amour,

De considérer cette tranquille évidence: il l'aime!

Qu'elle lui offre ses lèvres si douces et si brûlantes,

Qu'ils échangent ces tendres baisers passionnés,

Qui le confirmeront plus encore: elle lui manque!

 

P. MILIQUE

15/09/2015

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 1

au magma présent de l'écriture,

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

1

Le silence soudain devient trop assourdissant.
Et cependant...

Un temps circulaire met en place le souffle indicible
D'une émotion perçante qui sourd et se vit dans l'instant.
Mèches de souvenirs faisant la partie belle à ces haltes
Merveilleuses qui s'attardent dans la tristesse de la vie.

Il faut posséder d'incontrôlables dispositions pour,
Dans ces conditions, consentir alors à parler de soi.
Indécise frontière délimitant la voie encore incertaine
Entre confession rétrospective et déballage intime.
Il en faut de l'impudeur pour tracer traits tremblés,
Pour oser dessiner en mots des pans entiers de sa vie.
Et cependant...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/10/2014

AU SAVOIR DE SES BRISURES 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU SAVOIR DE SES BRISURES

4

Dans un gracieux village provençal bâti sur un pic...
Une table sur la terrasse séduit le farniente,
Et sous le figuier son regard habitué balaie
La gamme exaltée de couleurs chamarrées.

Les fragrances capiteuses de lavande exhalent
La striduleuse note du grillon, au soleil guilleret,
Qui s'élève en harmonie de plaisir authentique
Accroché à la toile bleue d'un ciel pur et virginal.

En ce lieu unique frémit l'indicible de l'instant
Jeté sans compter à la gueule noire de la Mort!
 
(FIN)

P. MILIQUE

22/10/2014

AU SAVOIR DE SES BRISURES 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU SAVOIR DE SES BRISURES

3

Il cherche, d'une façon ou d'une autre,
A relier à la trame du temps présent
Les années de sursis que la vie lui accorde,
Dans la proximité possible d'une belle leçon.

Équipée ludique lestée d'une source d'émotions,
Qui le trouble en même temps qu'elle le fascine,
Dans l'infini mystère du poète perdu éperdu
Qui plonge au cœur d'amours trop fusionnels.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/10/2014

AMER CONSTAT

au magma présent de l'écriture,

 

AMER CONSTAT



Entre deux obscurités l'éclair crisse solaire,
Éclat d'or dans une fenêtre de nuit
Illuminant la totalité crépusculaire
De sa lumière stridente de fin du monde.

Chante alors l'aurore de la chair mortelle
D'une mélodie assaillante et tristement véridique...

P. MILIQUE

03/11/2013

EL EMPLEO / THE EMPLOYMENT - OPUSBOU

 

EL EMPLEO / THE EMPLOYMENT 

OPUSBOU

20/10/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE "DES MILLIONS DE DÉLAISSÉS: ÉMOI, AIME-MOI ET MOI! "

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"DES MILLIONS DE DÉLAISSÉS: ÉMOI, AIME-MOI ET MOI! "

 

Il faisait froid… c’était peu avant minuit
Je remontais la rue Mouffetard quand je l’aperçu..
Au pied du mur il était assis
Il leva les yeux et me sourit…
Il a toujours été là, ce sans abri
Mais cette nuit… tous les deux nous fûmes surpris
Par un étrange sentiment de déjà vu
Peut-être l’incongru de nos deux vécus
Je ne l’ai pas connu…il ne m’a pas connu
Mais nous nous sommes reconnus
Comme deux inconnus mis à nu
Parce qu’ils vivent dans la même rue
Entre quatre murs pour l’une
Aux quatre vents pour l’autre
Un instant de toute intensité entre deux existants qui ignorent pourquoi Il en est ainsi et ne peut en être autrement.
La fragilité, la précarité, la pauvreté de notre condition… peut-être ?
J’ai beau être nourrie, logée et chérie
Je ne pus m’empêcher de ressentir
Une certaine proximité avec cet homme sans intimité
s.d.f. comme il dit, et qui incarne à lui tout seul,
Tous mes griefs contre la banalisation de ce mal social
Je me sentie tout aussi abandonnée
Ni pitié, ni empathie
Ce fut comme un éclair de lucidité
J’y voyais soudain plus clair dans cette épaisse obscurité
Et le réel me devint insupportable… inacceptable
Je l’ai invité aussitôt chez moi
Pour y passer la nuit… toutes les nuits.
Il refusa avec un soupçon de majesté
Il eut peur… mais de quoi?
Il préférait son sort à mon confort…
Et ne voulait l’échanger pour rien au monde…
Parce que cela faisait partie de son odyssée,
De son échappée… belle
De son bras d’honneur au mutisme de son prochain.
Je ne pus m’empêcher de lui poser cyniquement la question :
S’il ne trouvait pas bizarre de me voir insister à ce point
Pour l’embarquer dans mon pied à terre…
Il me répondit sans malice qu’il n’est pas du tout étonné…
Parce qu’il est persuadé d’être… l’homme de ma vie
Je ne sais pourquoi, je fus bouleversée
Comme s’il m’avait révélé… la seule vérité vraie :
« Reconnais-toi toi-même »
Sur le champ, je n’eus, ni cette reconnaissance, ni cette intelligence…
Après, je l’ai regretté comme jamais
Parce qu’il était bel et bien, l’homme de ma vie
Le lendemain, le SAMU a retrouvé un corps gisant par terre
Mort de faim et de froid… c’était lui…
Non… je ne vous raconte pas d’histoire
C’est à moi que je la raconte!

19/08/2013

LEO FERRE: "NI DIEU, NI MAÎTRE"


LEO FERRE

"NI DIEU, NI MAÎTRE"

 

Extraits du DVD de Léo Ferré "Sur la scène" (1972/1973)

12/07/2013

LEO FERRE: "NI DIEU NI MAÎTRE"

 

LEO FERRE

"NI DIEU NI MAÎTRE"

"Et si vraiment Dieu existait, il faudrait s'en débarasser!" (Bakounine)

Extraits du DVD de Léo Ferré "Sur la scène" (1972/1973)

23/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LA ROUTE DES ETHYLOTESTS"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"LA ROUTE DES ETHYLOTESTS"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


[citation J.- L. Borloo - LCI 2008]

On a pas été assez prévoyants
Comme d’habitude on s’y est pris trop tard
On n’a plus le choix vu que maintenant
C’est devenu obligatoire
On est prêts à faire tous les sacrifices
Même s’il faut y passer l’été
Avec mon mari, ma fille et mon fils
On veut savoir, on veut souffler !

On l’a cherché dans toutes les pharmacies
Les grandes surfaces et les stations essence
Il n’y en avait plus un seul dans tout le pays
Mais au moins on a découvert la France
Un petit ballon et nous voilà repartis
Du Nord au Sud ou d’Ouest en Est
Je ne sais plus par où mais je sais qu’on a suivi
La route des éthylotests (bis)

Ce qui est sûr c’est qu’on en a trouvé
Un peu partout sur le bas côté
Du Bichromate de Potassium
Par kilos si c’est pas par tonnes
Comme il paraît que c’est un poison toxique
Qui pollue les nappes phréatiques
On a décidé qu’avant de prendre l’auto
On ferait bien gaffe à ne plus boire d’eau

Dichromate de Potassium : K2Cr2O7
Matière très toxique ayant des effets immédiats graves.
Matière comburante, peut aggraver un incendie
Très toxique pour les organismes aquatiques, éviter le rejet dans l’environnement.
Corrosif, nocif par contact cutané. Provoque de graves brûlures et lésions oculaires
Sensibilisant, reprotoxique, mutagène, cancérogène.

On l’a cherché dans toutes les pharmacies
Les grandes surfaces et les stations essence
Il n’y en avait plus un seul dans tout le pays
Mais au moins on a découvert la France
Un petit ballon et nous voilà repartis
Du Nord au Sud ou d’Ouest en Est
Je ne sais plus par où mais je sais qu’on a suivi
La route des éthylotests (bis)

Il y en a parterre sur les aires de repos
Les enfant jouent, c’est rigolo
Ils collectionnent les petit tubes jaunâtres
En essayant de les rendre verdâtres
Quand on pense qu’il y en a qu’ont des doutes
Sur le test et sa fiabilité
Les gens connaissent le code de la route
Et quand c’est vert, ben il faut y aller !

On l’a cherché dans toutes les pharmacies
Les grandes surfaces et les stations essence
Il n’y en avait plus un seul dans tout le pays
Mais au moins on a découvert la France



Je vais vous prendre un éthylotest avec deux glaçons s’ils vous plait.
Et les petits qu’est-ce que vous voulez ?
Moi je voudrais un éthylotest à la menthe
Et moi à la grenadine
D’accord, et chéri qu’est-ce que tu prends ?
Pour moi ce sera un éthylotest frappé.

Un petit ballon et nous voilà repartis
Du Nord au Sud ou d’Ouest en Est
Je ne sais plus par où mais je sais qu’on a suivi
La route des éthylotests (bis)

13/03/2013

LA DANSE D'APRES : " DANSER SUR UN SOUVENIR "

 

LA DANSE D'APRES


DANSER SUR UN SOUVENIR
« J'étais assise là, au premier rang »

(6’45’’)

 

Une femme, seule en scène, danse le souvenir d'une danse. Chorégraphe, Rita Quaglia raconte et réinterprète en solo un spectacle qui l'avait marquée comme spectatrice. Hélène Coeur, auteure radio, refonde à son tour la danse et sa mémoire. "Hypothèse de réinterprétation", conçu et interprété par Rita Quaglia en collaboration avec Loïc Touzé. Enregistré au Centre national de la danse à Pantin.

 

Enregistrement : avril 12
Prise de son, mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Hélène Coeur

15/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "Oum al Chahid"

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici. 


Oum al Chahid

Elle a lentement replié
En deux son tapis de prière
O Dieu des cieux et la terre :
« Comment pourrai-je l’oublier ? »
Sur son visage résigné
Coulent les larmes d’amertume
Si le désarroi la consume
La décence y est consignée…
Et puis voilà que ses mains tremblent
Prise d’un sursaut de conscience
Puisque l’attente et l’espérance
Jamais plus ne seront ensemble…
Et son regard fier et docile
Brille d’un chagrin immuable
Mais dans son cœur inconsolable
Le deuil a élu domicile…

« ô mon tout petit, mon enfant,
Toi de mon regard la lumière,
N’ai-je vécu au fil des ans
Que pour te voir porté en terre ?

ô si j’avais pu retrancher
De mes années pour que tu vives !
Te les offrir et m’épancher,
D’émoi tant que les jours se suivent…

Je déroule de ta jeunesse
Des souvenirs qui fleuriront….
Je te sens presque en mon giron
Comme bien avant que tu ne naisses…

Et je garderai la fraîcheur,
Emouvante de ton sourire,
Même en l’immaculée blancheur,
De ton suaire de martyr…

Source qui jamais ne tarit
Ton âme pure nous protège,
Elle accompagne le cortège
Des hommes morts pour la patrie…

Tu as dans l’élan de fierté
Sacrifié ta vie trop brève,
Afin que le combat s’achève
Sur l’autel de la LIBERTE !

Repose en paix au firmament,
Béni sois-tu dans mes prières…
Il n’ya que les sanguinaires
Pour brûler le cœur des mamans…. »