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11/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 04/04/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

04/04/2013

20/03/2013

LE GRAND ECHIQUIER JACQUES CHANCEL : MICHEL FOUCAULT

 

LE GRAND ECHIQUIER JACQUES CHANCEL 

MICHEL FOUCAULT

10 mars 1975

 

Jacques CHANCEL s'entretient avec le philosophe, professeur au Collège de France, Michel FOUCAULT. - Générique début - A 00'57 : sur le savoir, a toujours été dans le savoir. Mai 1968 a été une révolte contre l'interdiction d'un certain savoir, Mai 68 a été une ouverture et invasion d'un nouveau type de savoir, ses diplômes, son enseignement au Collège de France. Le savoir doit être lié au plaisir, la pression des parents sur les enfants, l'importance relative des diplômes, l'impression qu'il veut offrir à son lecteur. - A 18'57 : pourquoi il a écrit sur la folie, le savoir médical lié au pouvoir psychiatrique, le livre "Histoire de la folie". La psychiatrie comme instrument d'assujettissement et de normalisation des individus. - A 28'49 Son livre: "Surveiller et punir", la surveillance fait fonctionner le pouvoir punitif, la peine de mort, la police et l'armée. la police et l'armée supplicient, la surveillance n'a pas de bornes politique ni sociale, il n'est pas contre la punition, mais souligne le lien entre la punition et le pouvoir politique, les supplices étaient des rituels royalistes, les relations de pouvoir. - A 49'18 la non réaction des psychiatres et des marxistes, parle de Roland BARTHES et de leurs divergences, son envie de liberté, de repartir à zéro. Emission diffusée le 10 mars 1975 sur France Inter

23/02/2013

A BURY, MADAME DERRIEN EN PROIE AUX ESPRITS

 

A BURY, MADAME DERRIEN EN PROIE AUX ESPRITS

Les Actualités Françaises 

24/02/1965 - 01min29s

 

Visite Guidée de quelques maisons de campagne - Vue extérieure de la modeste maison de Madame DERRIEN à Bury - Main tirant un tiroir qui contient des tasses et des lunettes cassées - Gros plan d'un poêle de fonte avec un pied cassé -  Reporter (Lucien PETIOT) interviewant Mme DERRIEN très vieille femme assise sur son lit - Plusieurs gros plans de Mme DERRIEN racontant la visite "d'esprits frappeurs" dans sa maison (synchrone) - Plan de coupe d'un chat se promenant dans la cour - Deux plans de la maison au crépuscule.

 

Générique

Petiot, Lucien

07/10/2012

LA VIE

iBELLE FEMME.jpg

 

 

LA VIE

 

La vie:

C'est un ciel de malheur habité de rêves fracassés

De certitudes ébréchées et de confiances trahies,

C'est une succession folle et ininterrompue

De mouvements désordonnés et incohérents,

C'est une douteuse abstraction que l'on ne fait

Qu'effleurer jusqu'au vertige, jusqu'au silence,

C'est un échantillon intensément capiteux

Qui offre l'amère saveur d'un décalage constant,

C'est une outrance peu recommandable

Qui porte l'évidence du conflit à venir,

C'est une indifférence née de lé sérénité....

 

Dès lors et parce que je refuse cela,

Je m'invente un itinéraire singulier.

 

Je me veux esprit enragé, hanté, lunaire,

Débordant sans retenue d'une colère nécessaire, vitale,

Qui saura me détourner des forces obscures

Inévitablement générées par cette cohérence-là.

 

Je rejette avec violence les normes établies

Parce qu'elles l'ont été par la contrainte.

Je m'oblige à débusquer en moi la part d'intolérance

Générée par la vision contradictoire du monde.

 

Et je le fais dans l'infime de chaque instant

Pour mieux me situer sur l'acéré du paradoxe,

Pour ne jamais être suspecté d'une complaisance

Qui n'existe jamais que dans le grave et le mortifère.

 

C'est ainsi qu'à force de coups je boite de l'intérieur

Et que je perçois dans l'éclat mat d'évidences

Jusque-là obscures cette vie qui s'organise

Dans la lenteur sèche tendus sur le vide

Juste troublée par les coïncidences bienvenues.

 

Il est des désespoirs qui restent à jamais secrets

Sauf à forcer la banquise de la douleur exacerbée.


Il y a cet inaccomplissement tangent et lourd

Qui fait de la vie un long chemin solitaire.

 

Et je m'esquive, piteusement éteint et modeste

Dans la brillance si belle de ce Soleil Absolu

Qui a su amarré sa rassurante présence

A l'affligeant revendiqué de mon désordre.

 

P. MILIQUE

06/06/2011

JE M'ACCUSE 1

HONTEUX.jpg

 

Je m'accuse

De n'être modestement

Qu'un homme comme les autres.