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05/11/2016

BLUES

au magma présent de l'écriture,

 

BLUES


Il est des jours où, dirait-on,
Rien ne paraît être en mesure
D'amadouer le mal d'amour.

C'est pourtant moins physique
Que lorsqu'on prend conscience
Que l'on est réellement tout seul
Dans cette étonnante ville-tentacule
Où les femmes pullulent pourtant.

Nulle épaule sur laquelle se poser.
Alors, les rêves se font fantasmes
Enchevêtrés de paquets de souvenirs,
D'odorants bouquets de fleurs ouvertes.

Au ras de l'océan opaque
Les baisers claquent, sonores,
Tandis que le chat, résigné immobile,
Contemple de son regard morne
Le filet de fumée qui se lève et vacille,
Pendant que la plume gratte le papier
Et dit le blues qu'il faut vite oublier.
 
P. MILIQUE

10/06/2016

CANTILÈNE MISTIGRI 1

au magma présent de l'écriture,

 

CANTILÈNE MISTIGRI

1

(Considérations subjectives sur le chat, huitième merveille du monde comme chacun sait.)

Qu'est-ce donc qu'un chat ?
C'est d'évidence, et essentiellement, une énigme, une consultation permanente.
Pour s'en convaincre, il suffit de dessiner un point d'interrogation en position horizontale. N'obtenez-vous pas, alors, l'esquisse stylisée d'un chat sommeillant?


Tel un paradoxe vivant, il apprécie la présence humaine, tout en gardant un maximum de distance avec l'objet de son attachement.
C'est un espion-né!
Il observe par la fente de ses yeux et enregistre tout objet mobile, y compris ceux, nombreux, dont, à la réflexion, il ne tirera aucun profit.


Gourmand plus que de raison, le chat peut faire preuve d'une patience dépassant de loin ce qui est à portée d'homme, dès l'instant où il aura assimilé que le temps travaille pour lui.


Inépuisable joueur, il saura tour à tour, au fil des circonstances, être indifféremment le sujet ou l'objet du jeu auquel il se livre.


Mégalomane non encore repenti, il n'aura aucun mal à réduire à la servitude tout personne commettant l'erreur de lui vouer un intérêt inconsidéré.


Coquet, il saura prendre à l'occasion les pauses les plus improbables, les plus inattendues afin de mettre en valeur son incomparable plastique.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 26

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

26

 

L'Ours s'il te plaît?


Oui?


C'est à dire que... C'est un peu délicat vois-tu... Je voudrais te demander quelque chose, et puis je n'ose pas trop car c'est...


Allez, va!


Heu... C'est à dire que... Voilà, ce que je veux dire... C'est gênant tu sais! Parfois c'est plus compliqué que d'autres, tu comprends? Bon! Et bien je voulais...


Et bien Eliott, que se passe-t-il? Qu'est-ce qui te retient à ce point? Elle est pour le moins étonnante, en ce qui te concerne, cette crainte subite qui te paralyse presque. Tu as peur de quoi? Enfin, tu sais pourtant pertinemment que tu n'as rien à redouter de moi! A-t-on déjà vu un Ours croquer un Chat?


Ben oui justement figure-toi!
Mais bon c'est décidé, j'y vais. Je me lance. J’ai trop besoin de savoir.


Et bien voilà, ça n'était pas si compliqué. En somme, il suffisait que tu le décides.


Oh, je t'en prie, épargne-moi tes sarcasmes s'il te plaît!
Donc, simplement cela. Voilà ce que je ressens au tréfonds. Tu me diras si je me trompe.
A moi il me semble que Chrysalide et toi êtes devenus, au fur et à mesure de votre connaissance mutuelle, un peu plus que des abstractions nées dans l'anonymat du virtuel.


C'est ce que tu penses? Vraiment?

Oui!


Et bien oui! C'est juste Eliott! Tu as raison.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 10

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

10

 

Elle me confie si souvent l'actualité de ce combat qu'elle s'impose de livrer. Incroyable défi qu'elle s'offre à relever.


Je crois bien être le premier et, si j'osais le dire, le plus important de ses rares confidents.

Dans la fourmilière des motifs avancés s’exprime avec acuité ce qu'elle considère, peut-être, comme un acte de survie: redonner à son corps le destin qu'elle lui aura choisi, et non celui qu'il subit au quotidien.

Alors, elle fait front avec le plus implacable des pragmatismes et le plus problématique des gageures: celle qui nécessite le travail acharné de soi sur soi.


Il faut comprendre, le Chat, que la mise en ampleur d'un corps n'est le plus fréquemment qu'un artifice destiné à dissimuler les cicatrices destructrices. Ce faisant, on devient fragile et instable. Les colères réactives qui s'enchaînent ne sont même plus suffisantes pour colmater au mieux les afflictions. Le balancier intime n'oscille plus qu'entre inhibitions et angoisses. C'est une douloureuse aliénation qui s'insinue avec sournoisement au tréfonds de ce que l'on est. Et, fatalement, on en arrive à ne plus coïncider du tout avec ce que l'on sait de soi. Elle a...


Dis donc l'Ours, pourquoi te racontes-tu ainsi? On croirait bien que tu...

Ah ça y est, je viens de comprendre! Tu ne supporte plus ton volume toi non plus. Tu te perds dans les arguties ténébreuses de tes nuits amnésiques et tu voudrais bien entrevoir l'équilibre un jour. Tu n'en peux plus de ton mal de corps, de ta fatigue, de ton abattement. Mais, rassure-moi, es-tu bien sûr que ce n'est pas de toi-même dont tu souffres le plus, parce que...


Peut-être. Je ne sais pas. Nul, moi pas plus qu'un autre, ne peut prétendre détenir l'incontestable explication. Toutefois, je pense plutôt que....

Et puis ça suffit Eliott, ça n'a aucun sens! Tu as bien failli réussir. Il s'en est fallu de peu que je tombe dans ton piège grossier de félin extracteurs de mots. A n'en pas douter, la psychanalyse ou ses dérivés ne devaient pas t'être étrangers dans une de tes précédentes incarnations. En l'une ou l'autre de tes sept vies quoi!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

FÉLIN POUR ELLE

2

Perceptions sensorielles. L'appartement paraît vide. Il pourrait n'y avoir âme qui vive, mais tel n'est pas le cas! Une petite masse tricolore – grise, blanche et noire en habit de chat s'étire sur le sol avec une volupté non feinte. Peut-être est-il vaguement agacé par l'intrusion intempestive qui vient d'interrompre un de ces sommeils dont il n'est pas avare. Il avait probablement imaginé celui en cours plus conséquent.


La masse multicolore, il la connaît: c'est Eliott, le tout jeune chat de La gardienne, et il l'adore. Comment pourrait-il en être autrement? Il l'amuse follement par sa frivolité de caractère et son attitude toute d'insouciance. Ses pirouettes ludiques sont d'une drôlerie absolue. C'est un personnage, un spectacle vivant un peu fou et désordonné. Mais ça n'est pas que ça! Il possède aussi une manière qui lui est personnelle de transformer les choses les plus moches de la vie en de potentielles et subtiles beautés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

16/03/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA POLLUTION"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

  "LA POLLUTION"

 

Une chose est l’abandon.
Une autre chose : la solitude.
Je dis pardon…
À chaque fois que je songe à ma finitude.
Je suis l’étranger épris de sa condition étrangère.
Je n’ai pas brûlé un livre, mais toute l’étagère!
Je déménage… je ne veux pas être ménagée… ni épargnée par vos caisses d’épargne.
Parce que j’aime le danger, vivre dangereusement… donc joyeusement.
La joie n’est pas le bonheur … heureusement.
Parce qu’il n’y a que le malheur pour indiquer l’heure… l’heure des leurres.
Prendre, ne donne-t-il pas plus de bonheur que donner ?
Et voler encore plus que prendre ?
Qu’ai-je volé ? Maintenant je le sais, j’ai volé le sel à la terre. La cuisse à Jupiter.
Voler c’est tout ce que je sais faire, rien que pour purifier l’air, le grand air.
Je dis non : à la pollution des esprits…
Voler parce que je n’ai jamais supporté avoir les pieds sur terre !
Fendre le ciel : qui dit mieux pour fuir les superficiels?
Oui, je suis un oiseau de proie.
Qui l’eut cru? Qui le croit ?
Le chat qui moutonne ou le mouton qui ronronne ?
Personne ne l’a vu. Personne ne le voit… parce qu’il a l’œil pour crever les yeux à tous les curieux.
Puisque c’est le soleil… le seul œil du ciel.
Tu n’aimes pas Nietzsche… parce que Nietzsche ne t’aime pas.

Ainsi aurait parlé Zarathoustra

02/11/2013

CLEBARDS DE RIRE LES CHIENS SONT DES ENFANTS COMME LES AUTRES

 

  CLEBARDS DE RIRE
LES CHIENS SONT DES ENFANTS COMME LES AUTRES

(10’07’’)
« C'EST LUI QUI COMMANDE ET MOI J’OBÉIS»

Clémentine parcourt les routes du Sud-Loire avec son Canibus, camping-car psychédélique où elle toilette les chiens et les chats. Ce jour-là, elle a rendez-vous avec deux fidèles clientes. Les Français et leurs clébards (de rire), une grande histoire d'amour !

Enregistrement : juillet 12
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Jérôme Sandlarz

02/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 01.05.2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

01.05.2013

08/03/2013

FRANCOISE SAGAN : BONJOUR TENDRESSE

 

FRANCOISE SAGAN : BONJOUR TENDRESSE

 

06 janv. 1979  07min 05s


Françoise Sagan filmée dans sa campagne parle de ses animaux familiers, son chat (Miaou), son chien (Werther), son cheval (Coco), et de son âne, d'où ils viennent, comment elle se comporte avec eux, ce qu'ils lui apportent, de ses dialogues avec eux.

 

 

  • Production
  • producteur ou co-producteur
    Télévision Française 1
  • Générique
  • réalisateur
    Villiers, Mara
  • participant
    Sagan, Françoise

07/03/2013

LA FASCINATION DE LOUIS NUCERA

 

LA FASCINATION DE LOUIS NUCERA

17 févr. 1976  09min 06s


Louis Nucera chez lui avec ses deux chats, parle de sa fascination pour les chats, de son livre "Le greffier". Il montre des bibelots de chats offerts par Joseph Kessel et Georges Brassens. Luis Nucera parle del'antropomorphisme. Raconte l'annecdote du chat de Céline, Bébert. Fait référence au poème de Baudelaire.


  • Production
  • producteur ou co-producteur
    Télévision Française 1
  • Générique
  • réalisateur
    Archimbaud, Jean
  • participant
    Nucera, Louis

23/02/2013

A BURY, MADAME DERRIEN EN PROIE AUX ESPRITS

 

A BURY, MADAME DERRIEN EN PROIE AUX ESPRITS

Les Actualités Françaises 

24/02/1965 - 01min29s

 

Visite Guidée de quelques maisons de campagne - Vue extérieure de la modeste maison de Madame DERRIEN à Bury - Main tirant un tiroir qui contient des tasses et des lunettes cassées - Gros plan d'un poêle de fonte avec un pied cassé -  Reporter (Lucien PETIOT) interviewant Mme DERRIEN très vieille femme assise sur son lit - Plusieurs gros plans de Mme DERRIEN racontant la visite "d'esprits frappeurs" dans sa maison (synchrone) - Plan de coupe d'un chat se promenant dans la cour - Deux plans de la maison au crépuscule.

 

Générique

Petiot, Lucien