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02/11/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA LUTTE DES CRASSES"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LA LUTTE DES CRASSES"

 

Je reprends la formule consacrée.
Toute l’histoire des hommes, jusqu’ici…
Pas jusque là… j’ai bien dit : jusqu’ici…
A été une lutte sans merci entre oppresseurs et opprimés…
C’est la fameuse lutte des classes : Je te bute ou tu me butes
Le but étant de ne pas se faire buter
Et autant que faire se peut : faire partie de ceux qui butent et non de ceux qui débutent
Et se font toujours buter
Il y a de quoi déprimer de voir toujours les mêmes oppresseurs opprimer les mêmes opprimés
Les mêmes qui priment et oppriment et répriment…
Les oppresseurs qui n’ont pas d’autre but que d’opprimer…
Et les opprimés qui sont opprimés parce que qu’ils n’ont pas d’autre but dans la vie
que de ne pas se faire buter.
On peut l’exprimer autrement … cette fatalité…
Avec un terme plus approprié à l’actualité : le ravissement… du verbe ravir…
Verbe ambigu… parce qu’en ce moment, nous ne sommes pas ravis…
C’est le moins qu’on puisse dire.
Non, nous ne sommes pas ravis d’apprendre qu’il y avait ( yahvé… retenez l’homophonie)
Qu’il y avait un français parmi les ravisseurs.
Un Français qui s’en prend aux intérêts français… Ça peut encore se discuter… mais un français qui n’a d’autre intérêt que de livrer la France aux influences des étrangers… Ça ne passe pas du tout.
À moins de considérer que la nation, la patrie, la famille sont des maux qui ne veulent plus rien dire…
C’est du Kafka, nous n’avons plus à faire qu’à des identités illusoires ou dérisoires.
Plus aucun signe fiable d’appartenance… À chacun selon ses convenances
Un passeport pour chaque mission et pour chaque commission.
C’est la forme d’un fond de commerce : échange et mélange de marchandises et de matières grises.
Tout s’achète et tout se vend : c’est la devise… C’est ravissant!
Cette opposition entre ravisseurs et déprimés…
Qui ne sont jamais ravis d’être entre les mains de leurs ravisseurs mais qui ne peuvent malheureusement pas faire autrement.
Que de subir lamentablement l’avis de leurs ravisseurs.
Et ça nous en apprend pas mal sur la lutte des classes…
Sur cette lutte qui n’en est pas une…
Puisque les opprimés ne font souvent que subir l’oppression… sans pouvoir réagir…
Sous peine de se faire mourir
Lutte des crasses : le capitalisme est à ce titre identifiable à une regrettable prise d’otages…
Où les ravisseurs mêmes morts restent les seuls vainqueurs.
Parce qu’ils ont bravé la mort…
Mais surtout, parce qu’ils nous ont rappelé une petite leçon de choses:
Que nous sommes lâches ou héros de naissance. Et que les sorts sont scellés d’avance.
Salut, la France !

12/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 05/04/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

05/04/2013

11/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 04/04/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

04/04/2013

25/03/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: " ART OF NOISE "

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

" ART OF NOISE "

 

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Cette voix qui vient d'ailleurs ou la vox populi...

05/09/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE CHANGEMENT C'EST MAIN TENUE"

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N’en voulez pas s’il vous plaît à l’amant de la première dame
Il ne pourra pas faire mieux que ce qu’il fait : porter une jupe plutôt qu’un pantalon.
Il vous a prévenu et c’est vous qui l’avez retenu…
Qu’il était normal, qu’il est normal et qu’il sera normal.
Toutes ses promesses ont été tenues … maintenues… entretenues.
Le changement c’est à vous de le faire maintenant…

L’accepter comme il est puisqu’il vous a averti qu’il ne pouvait être autrement
Il n’est pas assez intelligent… c’est normal puisqu’il est normal.
Il n’est pas assez performant… et n’y voyez aucun mal.
Il est normal qu’il fasse tout pour être normal… autrement dit, qu’il ne fasse rien qui sorte du sillon… il faut le faire… et il le fait bien.
C’est bien fait… pour ses électeurs… qui ne croyaient pas si bien faire.
Ce n’est pas chimique, c’est alchimique, rien ne se perd, rien ne se crée; RIEN NE SE TRANSFORME.
Décortiquons : avec lui, ce sera toujours à fond la méforme. Restons débout… pour avoir un aperçu sur un monde qui bouge. Sans nous.
Qui ne court aucun risque, ne risque rien : C’est sa réforme de tout entendement.

À part exister, franchement, je ne vois pas ce qu’on peut lui reprocher.
De perdre ? C’est normal… on ne peut pas gagner tout le temps… c’est très français : la logique du pire.
De nous faire perdre notre temps et notre argent ? Ce n’est pas vrai, l’argent on en avait pas, quant au temps, il est toujours déjà perdu…
On ne va quand même pas se plaindre parce qu’il n’y a plus personne pour consigner nos plaintes? C’est la démocratie : accepter l’idée que l’on puisse passer pour un demeuré, cinq ans durant. Pour éviter le mal, on ne croyait pas si bien faire…
Il est normal et c’est normal… quoi de plus banal !
Qu’est-ce qui nous prend ? On dirait qu’on le prend mal
En amont et en aval… on a l’impression d’avoir glissé le mauvais billet de vote dans l’urne de son destin…
Ah! Quelle erreur…
Nous avons voté pour quelqu’un qui nous ressemble… malheur ! Malheur !
Nous sommes malheureux de voir jusqu’à quel point nous sommes normaux.
Les mêmes que lui-même.
On parle comme un peuple éveillé et on vit comme un peuple qui dort.
François, françaises, nous avons gagné quelques centimes d’essence et perdu le sens de notre infime existence.

17/04/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE "ULTIMATUM"

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Candidats, candidates
C’est à vous dix que je m’adresse, vrais ou faux démocrates
Vous me regardez d’en haut
Je vous regarde d’en bas
Le temps est venu, je crois, de se regarder en face!

À quelques jours, quelques heures de l’assaut final
Je me permets de vous faire une proposition originale
Il s’agit de notre contrat social
Devenu trivial sans rien de génial
Je vous propose de le revoir de le refonder de le reformuler
Pour que chacun en s’unissant à tous s’y retrouve lui-même
Avec les autres mais le même que lui-même
Débarrassé de toute mystification et toute aliénation
Dans le cadre d’une véritable association
Une association d’hommes libres et dignes
Qui substitue au contrat social initial
Un contrat de solidarité nationale
Pour garantir aux sans grades un minimum vital
Oui pour un droit à l’existence pour tous les citoyens
Que vous sommez de trouver des moyens
Alors que le véritable enjeu consiste à créer des liens
Oui des liens de solidarité à toutes épreuves
Qui dispensent de toute recherche de preuves
Ne dites pas que je désire voir les actifs voler au secours des inactifs
Mais voir des existants renouer entre eux des rapports d’existence
Des vivants, songer à autre chose qu’à la survie ou à la survivance.
Oui à la vie, non aux politiques de survie
Qui dissolvent le problème et ne le résolvent pas

Ne m’en parlez pas… ne m’en parlez plus…
De ce revenu minimum, nouvel RSA, vieux RMI
Nous sommes des enfants, non des mendiants de la patrie.
Quand on a faim, c’est la terre de nos pères qui est censée nous fournir le pain
Quand on est sans toit, c’est la terre de nos pères qui est censée nous fournir le lien
Quand on est à mal, c’est la terre de nos pères qui est censée nous fournir le bien!
Nous ne faisons qu’exiger pour chacun ce que nous réclamons de tous
Un minimum, NON, un maximum de solidarité
Pour que la terre de nos pères retrouve toute son intégrité
Donnons de quoi vivre à tous ceux qui n’ont pas de quoi
Sans rien leur réclamer en retour… cela s’appelle : le droit
Le droit de vivre sans devoir le justifier
Pour les juniors, pour les seniors
Pour les handicapés, les infortunés, les désarmés, pour tous les sans grades…
Accordons le droit de se loger, de se nourrir et de se vêtir du berceau jusqu’à la tombe
Comme unique gage de solidarité
Comme unique preuve de votre utilité
Un droit de vie décente pour tous et sans exception
Pour que notre république, ne soit pas cause privée de sens civique
Messieurs et mesdames les dépités
Accordez-nous UN REVENU SANS CONTREPARTIE
Pour que nous retrouvions le sens de la patrie, de cette terre qui appartient à tous.
À ceux qui y travaillent mais à ceux qui y vivent aussi
Le minimum doit être garanti pour tous les démunis parce que ce n’est pas le travail qui nous définit
Mais l’envie de partager cette vie
Sans que les plus grands n’avalent les plus petits.
Ni les puissants ne soumettent les moins bien lotis
UN REVENU SANS CONTREPARTIE
Doit être le socle nourricier pour tous les partis
Le seul préalable à tout parti pris
La vie, bon sang, la vie
Le sang qui coule dans la veine de cette main qui s’apprête à voter pour un autre lendemain!