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17/02/2017

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... SAGESSE

Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

 

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 (Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)

 

SAGESSE

 

La sagesse apparaît le plus souvent comme échappée du désordre de la nuit pour signifier l’improbable évidence.

Elle est invitation à entrer dans ce monde chargé de sens. Elle est aussi ce mystère qui se superpose à l'improviste dans un jeu d'ombres et de lumières entre réel et imaginaire, entre état de veille rêvé et rêve éveillé.

La sagesse, c'est la découverte de soi dans la réalité de l'autre. C'est ce qui se propose spontanément comme une réponse possible. Elle devient alors émotion nécessaire pour mieux chanter la vie dans le silence du temps. Pour mieux goûter au beau, au spécifique et au lointain. Délicieuse et raffinée, absolument séductrice toujours. Et tout un chacun alors, de s'émerveiller des nombreuses subtilités d'un esprit désormais aussi finement ciselé.

Le Sage est le détenteur privilégié d'un art envié et magnifique. Face à ce jaillissement mis à disposition, il n'est pas suffisant de faire montre d'un intérêt étriqué ou d'un simple attachement désabusé. Il faut aussi, c'est bien la moindre des choses, témoigner à son encontre d'une réelle affection, exacerbée plus encore d'extrême tendresse.

 

P. MILIQUE

 

TENDRESSE

18/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 11

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

11

 

Me refuser cet accès-là me ferait passer par tous les stades de la frustration!


Je m'éprouve incroyablement déterminé, habité d'une volonté impétueuse pour t'aider à esquiver les obstacles qui ne manqueront pas de se dresser face à toi.


Il n'empêche que, admettre les fangeux aléas d'un destin, par ailleurs singulièrement douloureux, tiendrait de la plus sinistre erreur.
Tout au contraire, il faut refuser l'inacceptable absolu de la situation.
Le réfuter avec la plus extrême énergie.
Le sublimer peut-être!

A titre personnel, je veux me tenir au plus près de ta fragilité, de tes doutes et de tes fêlures.
Puis, renforcé d'une inébranlable sérénité, te rapprocher de l'essentiel à vivre en tenant les voies du malheur à distance.
Cette attitude est indispensable pour évacuer la laideur calamiteuse tapie toute proche, et envisager l'accostage prochain à l'infinie beauté.

La maladie, cela se dit, agit fréquemment comme un révélateur,
Le révélateur de l'éphémère réalité de notre fragile condition humaine.
A se développer ainsi, paroxystique, elle met en lumière le fonctionnement parfois défectueux de nos relations, que celles-ci soit choisies ou subies.
Est-ce à dire que la solitude aurait été amplement préférable à ce réseau fourni de pseudos amis trop surfaits pour ne pas être déficients?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/08/2016

NOIR INACCESSIBLE

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NOIR INACCESSIBLE

 

A l’éternelle loterie de la vie

Se recueille d’un geste distrait

La légèreté éteinte de l’horizon.

 

Le plaisir goutte-à-goutte

Des sourires tard dans la nuit

Invite au voyage abandonné

Jusqu’à l’étoile au noir inaccessible.

 

Sur la cime absolue de nos rêves

Il reste tant à explorer encore

Que jamais ne doutera l’aube arc-en-ciel

Éclairant la vie de ses espoirs irréversibles.

 

P. MILIQUE

04/03/2016

FÉLIN POUR ELLE 30

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

30

 

Pour faire court, je crois que nous partageons, Chrysalide et moi, une certaine forme d'intelligence de cœur et de sensibilité commune. D'elle, je sais son exubérance teintée de délicieuse douceur. C'est une belle étoile en apesanteur sais-tu?

Son cœur, si violemment martyrisé, n'a pas pris une ride. De fait, elle n'aime rien tant que rire aux levers de soleil en fête. Alors vois-tu, tout cela a fini par se loger, comme par inadvertance, dans l'âme de chacun de nous.
Ainsi oui, et cela ne fait aucun doute pour moi, j'éprouve pour ta bienfaitrice toute une belle palette de nuances d'Amitié, de Tendresse et d'Affection. J'ajoute, avant que tu ne me poses la question ridicule qui, je le vois bien, te titille et te picote le bout de la langue: ces mots que je viens d'énoncer n'expriment leur puissante valeur que lestés du respect illimité et absolu que je lui porte...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/12/2015

AU CŒUR DE L’IMPONDERABLE

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AU CŒUR DE L’IMPONDÉRABLE

 

Désespoir absolu de soi tout au long du jour présent.

 

Elle est tellement triste cette incapacité à continuer

Lorsque l’impulsion ne vibre plus pour rien,

Quand se raréfie le vital apport de son énergie

Et que s’installe, avec violence, la douleur tentaculaire.

 

Exacerbation fiévreuse dans l’ombre noire et intense

D’une colère qui perd pied au cœur de l’impondérable.

 

P. MILIQUE

11/11/2015

LE REPOS DE L’ESPRIT

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LE REPOS DE L’ESPRIT

 

L’intelligence éclaire l’essentiel

Du rôle joué dans le phénomène

D’une attention acharnée qui rassemble

Et conserve la fragilité de l’acquis.

 

Il n’est aucun moyen de négliger

La part active d’un certain indiscutable

Qui, obstiné, porte à l’infini le point de repos de l’esprit

Dans le néant d’un destin absolu et dissous.

 

P. MILIQUE

27/10/2015

RUPTURE DE VRAISEMBLANCE

au magma présent de l'écriture,

 

RUPTURE DE VRAISEMBLANCE

Dans cette traversée des apparences,
Il montre une démarche d'explorateur
Portant un regard lucide et distancié
A penser la vie telle l'horizon invincible.

D'une rupture de vraisemblance
Est née le principe d'incertitude
Lorsque plus rien d'extérieur
Ne se propose à l’absorption.

Cette nouvelle mise en abîme
N'engendre aucune amertume,
Et bien qu'il perçoive presque
La séquence ultime en devenir,
Il semble vain de désespérer
De l'éprouver en épris d'absolu.

Au théâtre de ce monde déshumanisé
Se décompose le fragmentaire multiplié
Envers ce quelque chose d'impalpable
Qui, dans sa façon toute personnelle
D'appréhender la complexité humaine,
Lui enjoint de ne pas s'épuiser davantage
Dans la quête d'un bonheur chimérique.

P. MILIQUE

23/09/2015

CRÉPUSCULE FINAL

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CRÉPUSCULE FINAL

 

Le vieil homme semble accablé.

Il se dirige d’un pas lourd et traînant jusqu’au banc le plus proche, là où il pourra se reposer et donner, l’espace de quelques précieux instants, congé à son corps.

Une fois installé, la sensation d’apaisement est tellement réelle et libératrice, que déjà les considérations d’ordre physique s’estompent et laissent une place progressivement totale à d’autres, plus cérébrales.

Le vieil homme maintenant installé, le menton posé sur ses deux mains réunies tenant avec fermeté le pommeau mal ouvragé de sa canne, le regard parcimonieux, presque éteint, parait véritablement absorbé. Il l’est en effet. Parce qu’il pense.

Il songe à l’opiniâtre sensation de malaise désormais quasi permanente qui est la sienne, inspirée par la fusion forcenée d’hallucinations cauchemardesques, aussi par la conscience évidente d’implacables lendemains. Il subit, en une sorte de chaos originel, le coup de fouet vif et cinglants des blessures qui se ravivent, déchirantes.

Au crépuscule de sa vie, il sait qu’il demande trop. Mais c’est un besoin. Alors, il exige.

Il exige l’absolu. Il le veut sublime. Jusqu’à, s’il le faut, l’apothéose mortelle et libératrice.

Mais le verdict de la vie lui reste obstinément hostile et défavorable et, il demeure un éternel errant malgré l’étonnante vitalité de ses cris de révolte et ce, en dépit de l’exorbitant privilège que lui octroie sa grande expérience de l’humanité, et trace avec obstination les frontières évidemment invisibles de son cœur maltraité.

Il s’épuise ainsi, au quotidien, dans la quête du plus infime de chaque instant à tenter de démêler la pelote très enchevêtrée de ses incohérences. Et toute la souffrance de l’existence reste là. Parce que chez lui, elle est chez elle. C’est ainsi.

Le pépiement des oiseaux maintenant rassemblés autour de lui comme s’ils voulaient participer à ses réflexions, le comprendre, l’aider, l’apaiser peut-être, l’arrache soudain à ses méditations. Un sourire incertain, un rictus plutôt, se dessine alors à l’embrasure de ses lèvres. Parce qu’il pense que jamais, même animé de regards multiples, le souci de l’autre ne saura pénétrer suffisamment l’épaisseur de l’intime. Jamais.

Il se lève avec difficulté. Il doit rentrer. Transporter à l’abri des regards le spectacle obscène de ses déchirements. S’enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger une fois encore dans les images persistantes d’un passé lancinant, et se réfugier dans la pénombre nébuleuse des habituels et naïfs artifices de l’apparence. Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude le réconfort du silence. Ce silence qu’il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs. Et plus tard, sur la page complaisante, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser enfin le désespoir ordinaire et poignant engendré par la vie. Des mots pour alléger l’insoutenable. Pour, esclave d’un anéantissement programmé, noircir la page d’une écriture humide et brûlante comme les larmes du cœur.

Les oiseaux se sont, avec une rare dignité, égaillés sur son passage. Ils sont devenus discrets. Muets.

Ils se comportent désormais en témoins fascinés par l’absolue vulnérabilité de l’Homme.

 

P. MILIQUE

04/07/2015

BONHEUR USURPE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BONHEUR USURPE

4

Lui, prend un réel plaisir à jouer de ces visions idylliques mais, en son tréfonds, il sait ce qu'il en est véritablement.

Tout son être débordait de sincérité.
Désormais frémissant d'une passion et d'une joie dont il connaît la signification. Il sait que depuis qu'il l'a rencontrée, sa vie à basculée en elle.
Il l'éprouve au plus profond: ils sont proches sur tant de détails, sur l'essentiel aussi. Dans l'épanouissement total du sentiment initial, s'épanouit l'accord absolu avec l'indéniable et le proche qui prend naissance dans l'insaisissable modelé d'une même matière.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/04/2015

DÉBUSQUER LA PART VISIBLE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DÉBUSQUER LA PART VISIBLE

4

Il arrive qu'un regard suffise pour que le monde existe.
Des trajectoires un jour se rejoignent et se croisent,
Et dans l'épanouissement inespéré qui parfois en résulte
Prend naissance l'amour qui manquait et se refusait à nous.
La rencontre se révèle bientôt riche d'unicité absolue,
La vie soudain se découvre et s'impose de toute la beauté
De son évidence, touchant de sa flèche acérée la vérité de l'être.

Ce regard suffit parfois à démasquer en l'inconnu tréfonds
La part invisible de ce qui s'offre pourtant d'emblée à la vie.
Sa lenteur, sa trajectoire méditative n'en détourne pas l'esprit.
Abandons rêveurs puis, par-delà même l'incontournable inventaire
D'un certain nombre de folles merveilles et les mouvements
Incontrôlables d'une lumière qui cerne le reflet et la matière,
Le grave impose son éternelle jeunesse épanouie de fleurs de vie
Dans une irrépressible volonté d'existence aux ressacs silencieux.
Et puis, à cette façon d'incarner comme il se doit le lieu et l'instant
S'ajoute rapidement l'intelligence vive, hymne inépuisable au relatif,
Au fuyant, au convulsif qui touche à une matière plus intime encore.
Désormais, il y a la présence nouvelle de l'Autre qui absorbe le cœur.
Cet Autre, aimé dans une effervescence d'inespéré et de fol exotisme.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/03/2015

INCOHÉRENCES PRIMITIVES

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INCOHÉRENCES PRIMITIVES

 

Dans l'expression d'une énergie universelle,

L'instinct et l'intuition se mêlent à l'appétit d'absolu,

Pour faire de ses états émotionnels une source infinie de créativité.

 

Cependant, dans sa capacité qui subsiste

A ressentir les incohérences primitives

De cette violence qui l'unit parfois à ce monde animal

Offrant de donner contour saillant à une réalité

Hantée d'ombres secrètes et silencieuses,

Il s’éprouve durement à la merci de sa vulnérabilité,

Dans l'assourdissante cacophonie de désirs et de peurs,

De désastres et de métamorphoses qui contient le mystère opaque

D'une mort déroutante jusqu'à l’irrévocable.

 

P. MILIQUE

22/12/2014

CRÉPUSCULE FINAL 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

2

 

Il songe à l’opiniâtre sensation de malaise désormais quasi permanente qui est la sienne, inspirée par la fusion forcenée d’hallucinations cauchemardesques, aussi par la conscience évidente d’implacables lendemains. Il subit, en une sorte de chaos originel, le coup de fouet vif et cinglant des blessures qui se ravivent, déchirantes.

Au crépuscule de sa vie, il sait qu’il demande trop. Mais c’est un besoin. Alors, il exige.

Il exige l’absolu. Il le veut sublime. Jusqu’à, s’il le faut, l’apothéose mortelle et libératrice.

Mais le verdict de la vie lui reste obstinément hostile et défavorable et, il demeure un éternel errant malgré l’étonnante vitalité de ses cris de révolte et ce, en dépit de l’exorbitant privilège que lui octroie sa grande expérience de l’humanité, et trace avec obstination les frontières évidemment invisibles de son cœur maltraité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE