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12/03/2017

HALTE AU BRUIT

au magma présent de l'écriture,

 

HALTE AU BRUIT



Quiconque a déjà eu à souffrir, un tant soit peu,,
Des affres querelleuses inhérentes à l'habitat collectif,
Est à même de reconnaître en chaque flash d'immédiat
Le redoutable rugissement au timbre incomparable
Déversé en spasmes par son étage, par son palier et,
Pour les plus malchanceux, par des redoutables voisins.

Néanmoins, faute de n'y jamais rien comprendre
Compatissons au moins à cette terrible engeance
Subie par les adeptes de cette philosophie sectaire.

Il faut avoir résidé dans cet imbroglio sonore
Pour savourer à sa juste valeur le plaisir de vivre
Enfin loin de ce cacophonique gerbage urbaniste.

Pourtant, à moins de savoir se comporter en ermite,
Il reste, constatons-le, quelques pollutions bruyantes
Assez incompressibles pour n'en être pas responsables.

Aussi, pour éprouver le bonheur en notre âme quémandeuse
D'un calme, d'une sérénité et d'une paix désormais retrouvés,
Assénons-le haut et fort, et sans ambages: Halte au bruit!


P. MILIQUE

01/04/2016

NE ME QUITTE PAS!1

au magma présent de l'écriture,

 

NE ME QUITTE PAS!
1



Ma plume décline, face à l'irréfragable,
Un encens dédié à celui qui squatte notre mémoire
Pour ce qu'il a été: un humaniste d'exception.

Ne me quitte pas chantait Jacques Brel!
Je serai l'ombre de ton ombre, celle de ton chien,
Et même si je suis rebelle, je saurai rester fidèle,
Pourvu que tu sois encore présente en mon demain.

Ne sommes-nous en présence d'un tercet dérangeant?
Depuis leur édiction ces mots s'énoncent provocateurs,
Et il y a de quoi être étonné de l'étrange mansuétude
Dont ont toujours fait preuve les femmes à leur égard.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

04/11/2014

CRÉPUSCULE FINAL 2

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

2

 

Il songe à l’opiniâtre sensation de malaise désormais quasi permanente qui est la sienne, inspirée par la fusion forcenée d’hallucinations cauchemardesques, aussi par la conscience évidente d’implacables lendemains. Il subit, en une sorte de chaos originel, le coup de fouet vif et cinglants des blessures qui se ravivent, déchirantes.

 

Au crépuscule de sa vie, il sait qu’il demande trop. Mais c’est un besoin. Alors, il exige.

 

Il exige l’absolu. Il le veut sublime. Jusqu’à, s’il le faut, l’apothéose mortelle et libératrice.

 

Mais le verdict de la vie lui reste obstinément hostile et défavorable et, il demeure un éternel errant malgré l’étonnante vitalité de ses cris de révolte et ce, en dépit de l’exorbitant privilège que lui octroie sa grande expérience de l’humanité, et trace avec obstination les frontières évidemment invisibles de son cœur maltraité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

09/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 22/01/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

22/01/2013

20/03/2013

LE GRAND ECHIQUIER JACQUES CHANCEL : MICHEL FOUCAULT

 

LE GRAND ECHIQUIER JACQUES CHANCEL 

MICHEL FOUCAULT

10 mars 1975

 

Jacques CHANCEL s'entretient avec le philosophe, professeur au Collège de France, Michel FOUCAULT. - Générique début - A 00'57 : sur le savoir, a toujours été dans le savoir. Mai 1968 a été une révolte contre l'interdiction d'un certain savoir, Mai 68 a été une ouverture et invasion d'un nouveau type de savoir, ses diplômes, son enseignement au Collège de France. Le savoir doit être lié au plaisir, la pression des parents sur les enfants, l'importance relative des diplômes, l'impression qu'il veut offrir à son lecteur. - A 18'57 : pourquoi il a écrit sur la folie, le savoir médical lié au pouvoir psychiatrique, le livre "Histoire de la folie". La psychiatrie comme instrument d'assujettissement et de normalisation des individus. - A 28'49 Son livre: "Surveiller et punir", la surveillance fait fonctionner le pouvoir punitif, la peine de mort, la police et l'armée. la police et l'armée supplicient, la surveillance n'a pas de bornes politique ni sociale, il n'est pas contre la punition, mais souligne le lien entre la punition et le pouvoir politique, les supplices étaient des rituels royalistes, les relations de pouvoir. - A 49'18 la non réaction des psychiatres et des marxistes, parle de Roland BARTHES et de leurs divergences, son envie de liberté, de repartir à zéro. Emission diffusée le 10 mars 1975 sur France Inter