Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/09/2015

MORTS ENVAHISSANTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

MORTS ENVAHISSANTS

1

Les morts envahissent notre quotidien.
Ils accompagnent ainsi gestes et pensées
En juxtapositions d'instants éclatés
Dans l’éboulis d'une vie bien trop griffée.
Prise au piège de noirs désarrois
Accumulés au fil de la constance
De la folle atonie mélancolique
Des captieux malheurs du monde.

La vie, a la poursuite de son itinéraire,
Est un peu comme une conversation
Tenue aux marges intimes du sommeil
Flottant, informel, au départ du rêve.
On en relève des bribes, recopie des fragments,
Témoignage bouleversant voué au proche oubli
D'un pseudo calendrier à la précision incertaine
Parlant avec certitude des choses essentielles.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

04/03/2015

MANSUÉTUDE SUGGÉRÉE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MANSUÉTUDE SUGGÉRÉE

2

Toi qui m’observe émerger du néant, je fais confiance à ta mansuétude.
Tu sauras me pardonner cet assèchement de moi que je ne maîtrise pas.
Au centre de cet insupportable chaos qui m’a projeté dans l’inéluctable,
Je me retrouve désemparé comme devant un amoncellement de pierres
Qui, avant d’être contraint de devenir un éboulis informe et désordonné,
Constituait un mur incertain certes, mais qui semblait tout à fait fiable.
La désillusion m’afflige. Je me découvre empreint d’une nouvelle fragilité.

Les mots déserteurs désormais ne répondent plus. Mais le combat continue.
Parce qu’il en est de la plus brûlante et de la plus impérieuse des nécessités.

(FIN)

P. MILIQUE