Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/11/2016

LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE 1

au magma présent de l'écriture

 

LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE
1
 

C'est un tonnerre qui grommelle dans un ciel bleu.

Soudain, c'est la prise de conscience du désamour,
Flagrante comme un cri trop longtemps refoulé.

Il n'y a plus d'amour, seulement son reflet, vague.
Quelle relation pourrais-je entretenir désormais?

Avoir pris tout ce temps pour en arriver
A pareille conclusion relève de la naïveté,
D'une cécité mentale à peu près souveraine,
D'un parti pris apathique des choses de la vie,
D'une candeur terrifiante, d'une légèreté rare.

Cela se dérobe à toute compréhension. Alors que...
 
(A SUIVRE...)
 
P. MILIQUE

01/03/2016

FÉLIN POUR ELLE 27

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

27

 

Telle est la réalité. Mais il m'est compliqué de l'expliquer cette vérité. Cette évidence existe. Il s'est instauré entre nous l'exceptionnelle et inattendue harmonie de la rencontre. Peut-être n'est-ce pas aisé à exprimer, je peux le concevoir. Mais tu as tout de même bien une petite idée nichée au secret de te pensée?


Tout à fait! Et franchement, il n'y a pas là prémisses à quelque nébulosité. C'est simplement que cela reste pour moi une véritable gageure que de mettre des mots sur une histoire encore en cours...
Mais je vais te narrer, autant que faire se peut, ce qui parviendra peut-être à étayer les fondations supposées d'une explication. Bien que tout cela ne m'apparaisse pas relever de l'indispensable. Mais puisque c'est ta demande...


Ça l'est!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 10

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

10

 

Elle me confie si souvent l'actualité de ce combat qu'elle s'impose de livrer. Incroyable défi qu'elle s'offre à relever.


Je crois bien être le premier et, si j'osais le dire, le plus important de ses rares confidents.

Dans la fourmilière des motifs avancés s’exprime avec acuité ce qu'elle considère, peut-être, comme un acte de survie: redonner à son corps le destin qu'elle lui aura choisi, et non celui qu'il subit au quotidien.

Alors, elle fait front avec le plus implacable des pragmatismes et le plus problématique des gageures: celle qui nécessite le travail acharné de soi sur soi.


Il faut comprendre, le Chat, que la mise en ampleur d'un corps n'est le plus fréquemment qu'un artifice destiné à dissimuler les cicatrices destructrices. Ce faisant, on devient fragile et instable. Les colères réactives qui s'enchaînent ne sont même plus suffisantes pour colmater au mieux les afflictions. Le balancier intime n'oscille plus qu'entre inhibitions et angoisses. C'est une douloureuse aliénation qui s'insinue avec sournoisement au tréfonds de ce que l'on est. Et, fatalement, on en arrive à ne plus coïncider du tout avec ce que l'on sait de soi. Elle a...


Dis donc l'Ours, pourquoi te racontes-tu ainsi? On croirait bien que tu...

Ah ça y est, je viens de comprendre! Tu ne supporte plus ton volume toi non plus. Tu te perds dans les arguties ténébreuses de tes nuits amnésiques et tu voudrais bien entrevoir l'équilibre un jour. Tu n'en peux plus de ton mal de corps, de ta fatigue, de ton abattement. Mais, rassure-moi, es-tu bien sûr que ce n'est pas de toi-même dont tu souffres le plus, parce que...


Peut-être. Je ne sais pas. Nul, moi pas plus qu'un autre, ne peut prétendre détenir l'incontestable explication. Toutefois, je pense plutôt que....

Et puis ça suffit Eliott, ça n'a aucun sens! Tu as bien failli réussir. Il s'en est fallu de peu que je tombe dans ton piège grossier de félin extracteurs de mots. A n'en pas douter, la psychanalyse ou ses dérivés ne devaient pas t'être étrangers dans une de tes précédentes incarnations. En l'une ou l'autre de tes sept vies quoi!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/09/2015

MORTS ENVAHISSANTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

MORTS ENVAHISSANTS

1

Les morts envahissent notre quotidien.
Ils accompagnent ainsi gestes et pensées
En juxtapositions d'instants éclatés
Dans l’éboulis d'une vie bien trop griffée.
Prise au piège de noirs désarrois
Accumulés au fil de la constance
De la folle atonie mélancolique
Des captieux malheurs du monde.

La vie, a la poursuite de son itinéraire,
Est un peu comme une conversation
Tenue aux marges intimes du sommeil
Flottant, informel, au départ du rêve.
On en relève des bribes, recopie des fragments,
Témoignage bouleversant voué au proche oubli
D'un pseudo calendrier à la précision incertaine
Parlant avec certitude des choses essentielles.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/03/2015

LA BEAUTÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA  BEAUTÉ

1

 

La beauté physique ne relève pas de l'idéal mais du hasard.

D'ailleurs, si elle avait un tant soit peu de sens, elle indisposerait moins.

Car comme la vérité, la beauté effare.

 

La perfection des pommettes d'une frêle jeune fille aux yeux incroyables, presque violets, ou la finesse et l'ovale visage d'une femme aux traits lumineux venus de l'enfance, ce sourire inconnu qui survient comme un soleil fugitif, ou bien encore cet autre minois venu d'ailleurs et infiniment sensuel.

Il a les lèvres gourmandes de quelqu'un qui sait la douceur sans fin d'embrasser, et aussi cette émanation de l'intime qui modifie sans cesse son regard turquoise.

Ces visages si différents, diffus et insaisissables, ne sont pas les seules planètes à magnifie la galaxie du beau.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/11/2014

EN MODE SURVIE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MODE SURVIE

4

 

Le temps est venu de prendre le taureau par les cornes

Et de s'appliquer, chaque jour, à relever la tête

En appréciant les instants d'allégresse nouvelle

Qui maintenant émergent et renvoient au sourire inaugural.

 

Après la pluie donc ... le soleil, l'espoir, la vie enfin !

 Intégrant les souvenirs d'un passé en voie de disparition,

La nuit s'éclipse peu à peu au profit du soleil.

Les larmes s'écoulent, douces et brûlantes,

Emportant au plus loin le chagrin jusqu'à ce qu'il se dissipe.

A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/03/2014

SANS ME RELEVER TOUT A FAIT 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SANS ME RELEVER TOUT A FAIT

2

 

Comment expliquer la violence de cette désespérance abrupte

Qui prend naissance dans les ravines d’une atmosphère hostile?

Comment neutraliser un tant soit peu l’incontrôlable envie

De se couper de monde des vivants en prenant la tangente?

Comment traduire cette mélancolie, cette quête hasardeuse,

Incapable de m’affranchir de la souffrance à me congédier?

 

Dans ma recherche nocturne de souvenirs,

Je perçois le chuchotis feutré de mon silence

Au centre d'une mémoire qui peu à peu se défait,

D'une conscience cisaillée par le tranchant de l'instant

Où j’oscille sans tomber mais sans me relever tout à fait.

(FIN)

 

P. MILIQUE

20/03/2014

SANS ME RELEVER TOUT A FAIT 1

au magma présent de l'écriture,

 

SANS ME RELEVER TOUT A FAIT

1

 

Dans ma recherche nocturne de souvenirs,

Je perçois le chuchotis feutré de mon silence

Au centre d'une mémoire qui peu à peu se défait,

D'une conscience cisaillée par le tranchant de l'instant,

D'une démarche approximative privée de l'unique étoile

Un peu comme une embarcation qui a rompu les amarres

Partie vers cet ailleurs de nulle part que la houle façonne.

 

Pourquoi traîne-t-on ainsi derrière soi, et pour toujours,

Les relents un peu fétides d'une culpabilité boursouflée

Par l'impossibilité récurrente à trouver place en ce monde?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

01/03/2014

ZONES DE PERCEPTIONS

JOLIE FEMME.jpg

 

ZONES DE PERCEPTIONS

 

Je suis heureux que la Femme que j’aime fasse l’unanimité.

Si tu savais combien elle redoutait d’échouer à cet examen-là.

 

Mais j’étais tranquille car elle est, je le sais, femme d’exception.

Elle laisse l’impression lumineuse de capter les ondes existantes

Qui donnent goût à la vie en initiant un vif intérêt à ses coulisses.

 

D’évidence, elle a trouvé de nombreux points d’ancrage en toi

Et, il ne faut pas s’y tromper, le fait est loin de relever de l’anodin.

Tu lui as ouvert tout en grand de nombreuses zones de perception,

De celles, perçues à l’œil nu, qui définissent notre rapport à l’autre.

 

Nous sommes amenés à négocier quelques arrangements avec une vie

Dont la philosophie, non seulement nous parvienne, mais se réalise aussi.

Vivre, c’est se laisser une chance de laisser venir à soi des images inédites,

Véritable irruption de l’impossible dans le possible de nouvelles perceptions.

 

P. MILIQUE

28/02/2014

HONTE DE MES FAIBLESSES 2

HONTE.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

HONTE DE MES FAIBLESSES

2

 

Aimée, je m’en veux tant de t’asséner sans cesse la litanie de mes bobos !

Pourquoi suis-je à ce point incapable de rester discret, à tout le moins évasif,

Sur ce que véhicule ma tête de négatif, de mesquin, à l’infime de l’instant ?

Est-ce l’amour qui me laisse ainsi croire qu’il m’est possible d’impunément

Lester l’âme de la Femme Aimée d’un fardeau dont il faudrait la préserver ?

J’ai honte de mes faiblesses dispensatrices de mes monologues narcissiques,

Et je te demanderais pardon si de le faire ne relevait pas d’une lâche facilité.

 

Je sais cependant qu’il m’est déjà accordé puisque tu m’as déjà persuadé

De l’immense réalité l’amour que tu me portes tel un beau soleil défroissé.

Je sais aussi que ces lignes jetées, engorgées d’émotions, ne te plaisent pas,

Au point de te faire dire que tu ne les lis pas !

Comment donc ne pas t’aimer ?

(FIN)

 

P. MILIQUE

26/02/2014

HONTE DE MES FAIBLESSES 1

HONTE.jpg

 

HONTE DE MES FAIBLESSES

1

 

Comment ne pas m’éprouver aussi coupable que contrarié

De t’assujettir ainsi à mes dérisoires incohérences physiques ?

 

Il est vrai qu’au fil de la permanence s’installe le réel du pas bien !

Je me sens en permanence fatigué au-delà de l’apparence proposée,

Je n’en puis plus de supporter ces stridences fulgurantes et vagabondes

Qui translatent d’un foyer fiévreux par pure bravade d’en investir un autre.

 

Tout cela relèverait de l’anecdotique si j’avais le psychisme fort et fier,

Assez ancré sur son socle pour appréhender la situation comme l’homme

Que je devrais être, ce que, acculé dans ma confusion, je ne parviens à être.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

03/02/2014

A L'APPROCHE DE TOI 1

CARESSES FEMMES.jpg

 

A L'APPROCHE DE TOI

1

 

Les mots m’ont déclaré une guerre qu’il m’est malaisé d’endiguer,

Et pourtant il me faut relever l’affrontement pour pouvoir te dire…

 

C’est le premier anniversaire célébré de mon pur amour pour toi.

Le premier d’une longue série de ce patrimoine commun entrepris.

Que seul désormais le destin, cet intrus familier, pourra interrompre.

 

Alors plutôt que de les combattre futilement ces mots récalcitrants,

Je prends option de faire l’amitié, la connivence, la complicité avec eux.

Ce besoin m’est vital, pour le meilleur certain et ce pire qui ne sera pas.

Car je t’aime tu sais à quel point. Je suis heureux de toi, pour toi, avec toi.

Tu es comme le soleil rieur qui de ses rayons m’enveloppe et m’embrase

Tu me donnes beaucoup. Tu me donnes tellement. Peut-être trop parfois!

Je suis formidablement heureux que tu existes, si chaleureuse, si apaisante.

Tu m’as récupéré en ce temps de désintégration et a su me rendre entier.

Comprends le choc provoqué ce jour-là où tu m’as fait don de ton amour !

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE