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09/04/2017

MARRONNIER ROUGE 1

au magma présent de l'écriture,

 

 

MARRONNIER ROUGE

1

 

 

L'évidence est là, irréfragable: il l’aime!

 

Combien de temps cela prendra-t-il

Pour l'arracher au demi-sommeil,

Pour l'extirper, d'un net contre-coeur,

A ce drap de langueur qui l'enveloppe?

 

Maintenant, le jour peu à peu s'organise.

Un jour d'un bleu cérulescent, diaphane.

Un jour offert, supplémentaire, à l'aimer.

Raison de plus pour le déguster et le chérir.

 

Elle doit savoir combien son amour l'éblouit.

Mais comment lui communiquer ses émotions?

Comment pourrait-il passer sous silence, entre autres,

De cet après-midi saturé d'elle passée à ses côtés

Sous les ombrages de ce parc où son regard à porté,

Guidé par le sien, s'est posé sur les feuilles réverbérantes

D'un majestueux marronnier rouge caressé de soleil?

Instant magique, lieu féerique où les paroles sont belles,

Où chacune des circonstances rencontrées se font douces.

 

Comment dire ces moments où le cœur à cœur s'accroît,

Où le corps à corps fantasmé exacerbe davantage encore

La saine et torrentueuse nécessité de ne plus faire qu'un?

De ne plus être, en ce bouleversement, qu'un eux singulier?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/11/2016

NUITS COMMUNES 1

au magma présent de l'écriture,

 

NUITS COMMUNES

1



Certaines nuits, ses rêves suggèrent
Que cesse le cauchemar de son absence.
Pourquoi cela ne serait-il qu'un rêve?

Ils rêve aussi de ces autres douces nuits communes
Où il se sent tellement heureux au creux de ses bras,
Lorsqu'elle se fait attentive, accueillante et curieuse.

Il y a son corps dénudé offert à ses lèvres cajoleuses.
Il y aussi ce chant ancestral qu'elle semble découvrir
A la naissance des caresses et que recueille sa bouche.
Il y a ce sommeil bref qui leur permet d'accoster
Aux promesses déferlantes de l'aube pressentie,
Leur offrant l'insécable réalité de leur amour embrasé.

Alors, tandis qu'elle sommeille encore, il s'insère avec de
Tendres précautions en l'ardente coquille de ses membres,
Formulant ainsi l'ancrage définitif de leurs amours mêlés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/10/2016

NUITS COMMUNES 1

au magma présent de l'écriture,

 

NUITS COMMUNES

1

Certaines nuits, ses rêves suggèrent
Que cesse le cauchemar de son absence.
Pourquoi cela ne serait-il qu'un rêve?

Il rêve aussi de ces autres douces nuits communes
Où il se sent tellement heureux au creux de ses bras,
Lorsqu'elle se fait attentive, accueillante et curieuse.

Il y a son corps dénudé offert à ses lèvres cajoleuses.
Il y aussi ce chant ancestral qu'elle semble découvrir
A la naissance des caresses et que recueille sa bouche.
Il y a ce sommeil bref qui leur permet d'accoster
Aux promesses déferlantes de l'aube pressentie,
Leur offrant l'insécable réalité de leur amour embrasé.

Alors, tandis qu'elle sommeille encore, il s'insère avec de
Tendres précautions en l'ardente coquille de ses membres,
Formulant ainsi l'ancrage définitif de leurs amours mêlés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/09/2016

FICTION 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FICTION 

3

 

Pourtant, à travers l’entrelacs d'un avenir incertain et d'un présent noyé dans l'oubli, semble pointer un réconfort, une source qui à intervalles régulier distille quelques gouttes d'apaisement et d'espoir en chaque être.
Cette source est celle qui, le soir, s'allonge et souffle sur les visages. A chaque fois elle promet d'exaucer tous les rêves, et prétend pouvoir creuser dans le mal pour en dégager l'insaisissable.

Alors, la vie monocorde des humains est tristement rythmée entre la veille et le sommeil par l'assourdissant murmure de la ville en pilotage automatique et l'esquisse d'un espoir évaporé sous les traits d'une femme qui n'existe pas.

L'espérance qui croît fera t-elle naître l'enfant nouveau dont les réponses conduiront à l'essentiel.

(FIN)

 

P. MILIQUE

06/08/2016

A FLEUR DE SOMMEIL 1

au magma présent de l'écriture,

 

A FLEUR DE SOMMEIL

1

Il n'est trop de mots d'amour pour calmer le tourment
Qu'est toujours le moment de se quitter pour la nuit.
Il faut s'équiper de sacrées provisions de force mentale
Pour rejoindre dans la félicité les rives du lendemain.

Il sait que ce soir il aura l'opportunité de passer la nuit
Dans ses bras puisque, insigne joie, elle le souhaite aussi.
Ils s'étreindront l'un l'autre puis dormiront cœur à cœur.

Il lui susurre: s'il te plaît, berce-moi et laisse-moi te bercer.
Il a tant besoin de sentir le berceau de ses bras fermés sur lui,
Si besoin de se rasséréner à l'exact rythme de son souffle apaisé.

De tout son amour, il étreint ce qu'elle est.
Il est, dans la douce caresse de la nuit étoilée,
Habité en son centre d'une présence lumineuse.
D'un bel astre revendiquant l'infini dont il se drape.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/05/2016

GRÉSILLEMENT D’ÉTOILES

au magma présent de l'écriture,

 

GRÉSILLEMENT D’ÉTOILES



Jamais il n'aurait osé le rêver:
Elle lui a confié qu'elle l'aime!

La vie est pleine de petites musiques,
Elle l'est tout autant d'ardents soleils.

Depuis ce jour aux parfum inespéré,
Il est dans le fiévreux vertige d'aimer.
Il vit avec cet amour au fond du cœur,
Avec la multitude qui le transporte,
Et ce que chaque jour il voit et entend.

Il est riche de ce qu'elle lui accorde
Du coup, il perçoit qu'il l'est infiniment.
Chacune de ses pensées adressées à elle
Trace une indélébile marque temporelle,
Il est si bon d'être avec elle à partager le jour.

Il a tellement confiance à son amour.
Cet amour puissant qui transforme
Chaque grisaille quotidienne en jour doré.

C'est amour est une flambée savoureuse,
C'est le bleu intense et pur d'un ciel d'été,
C'est le clin d’œil du printemps qui renaît,
C'est un majestueux grésillement d'étoiles
Adressé à l'inopiné soleil qui encore mûrit.
C'est un amour ardent qui, tendu de naturel,
Endosse avec fierté le possible d'un eux-deux.

P. MILIQUE

 

 

05/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

FÉLIN POUR ELLE

2

Perceptions sensorielles. L'appartement paraît vide. Il pourrait n'y avoir âme qui vive, mais tel n'est pas le cas! Une petite masse tricolore – grise, blanche et noire en habit de chat s'étire sur le sol avec une volupté non feinte. Peut-être est-il vaguement agacé par l'intrusion intempestive qui vient d'interrompre un de ces sommeils dont il n'est pas avare. Il avait probablement imaginé celui en cours plus conséquent.


La masse multicolore, il la connaît: c'est Eliott, le tout jeune chat de La gardienne, et il l'adore. Comment pourrait-il en être autrement? Il l'amuse follement par sa frivolité de caractère et son attitude toute d'insouciance. Ses pirouettes ludiques sont d'une drôlerie absolue. C'est un personnage, un spectacle vivant un peu fou et désordonné. Mais ça n'est pas que ça! Il possède aussi une manière qui lui est personnelle de transformer les choses les plus moches de la vie en de potentielles et subtiles beautés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/01/2016

PARABOLES

au magma présent de l'écriture,

 

PARABOLES



Le cœur du temps qui passe a cessé de scandé
Le rythme de tes pas dans mon cerveau malade
Faisant jaillir le délire au milieu de mes rêves
Comme si cette nuit-là, tu te lovais à mes côtés.

Un enfant qui sommeille et ne veut pas mourir
Un homme qui s'éveille au matin plein d'espoir
Et la folie surprise qui peu à peu écorche le cœur
Comme si soudain l'avide camarde me réclamait.

Une âme qui s'adresse à toi et te fait comprendre
Que désormais plus rien ne pourra plus s'évader
Mais tu admets que la pointe de cette arme rougie
Restera là toujours, fixée à l'aplomb de ton cœur.

Tu crois avoir raison, mais tu sais au fond de toi
Qu'un jour tu deviendras ce qu'ils sont devenus
Alors tu ne connais plus la peur et tu romps le fil.
Ariane et son amour ardent ne sont plus de tes rêves.



P. MILIQUE

07/10/2015

MISE EN VEILLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

MISE EN VEILLE

1

C'est une activité passive, un demi-sommeil peut-être, qui est souvent contemporaine et représentative de nos émotions.

La rêverie point généralement, et avec à propos, lors d'une mise en veille, même infime et impromptue. Elle est indépendante de la volonté, électron libre générateur de voyages imprévisibles dans la conscience parallèle de ce qui existe peut-être.

Dans les nappes éthérées de cette inadvertance bienvenue, tout peut arriver, et c'est bien là sa magie. On peut y voir, dans l'anarchie la plus complète, les images les plus étranges: nuages joliment travestis en femme, étoiles séduites et englouties par le miroir enivrant d'un lac de montagnes aux couleurs improbables, ou bien encore, un réel stupide et acharné durement châtié par les claquements salvateurs des rires répétés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/09/2015

MORTS ENVAHISSANTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

MORTS ENVAHISSANTS

1

Les morts envahissent notre quotidien.
Ils accompagnent ainsi gestes et pensées
En juxtapositions d'instants éclatés
Dans l’éboulis d'une vie bien trop griffée.
Prise au piège de noirs désarrois
Accumulés au fil de la constance
De la folle atonie mélancolique
Des captieux malheurs du monde.

La vie, a la poursuite de son itinéraire,
Est un peu comme une conversation
Tenue aux marges intimes du sommeil
Flottant, informel, au départ du rêve.
On en relève des bribes, recopie des fragments,
Témoignage bouleversant voué au proche oubli
D'un pseudo calendrier à la précision incertaine
Parlant avec certitude des choses essentielles.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

31/05/2015

AU JOUR NAISSANT 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU JOUR NAISSANT

1

Son aimée s'est arrachée tôt du sommeil ce matin.
De bonne heure, elle lui a fait le cadeau de sa voix,
L'accompagnant au jour naissant de sa seule présence.
Sa voix était douce, si suavement douce, si attendrissante,
Si mal débarrassée encore des strates froissées de la nuit.

Une nuit qu'il comprend avoir été aussi belle que possible,
Voix chrysalide qui n'attendait que la mélodie des mots
Offerts à l'autre, pour se muer avec naturel en cette voix
De papillon qui sera la sienne jusqu'au prochain demain.

Elle sait qu'elle a le pouvoir de l'émouvoir au plus intime.
Elle n'est donc pas étonnée d'avoir, en maintes occasions,
Consentis l'éclosion de larmes de tendresse à ses paupières.

Comment, ébloui d'un tel soleil, éviterait-il cette fragilité?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/08/2014

L'OURS HEUREUX 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L'OURS HEUREUX

2

 

Elle est sa lumière vive, son consentement à elle

Et ma joie du partage. Celle qui offre son regard

A voir avec des soleils multiples à l'intérieur.

Elle est cette douce et adroite présence qui possède

Le gracieux privilège à converser de sa voix

Profonde et tendre avec les aubes programmées.

 

Il ne cherche pas à le dissimuler,

L'Ours est un homme heureux.

Bienheureux de cette nouvelle vie

Si supérieure qu'ils forment à deux.

Ensemble ils entrent dans le vivre

En observant l'avenir du présent

Dans les ferments étonnés de demain.

Ce demain où sommeille en germe

L'éclat vif des beaux jours ainsi que

Les merveilleuses fragrances distillées

Par les quelques roses respirées avec elle.

(FIN)

 

P. MILIQUE