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27/09/2015

MORTS ENVAHISSANTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

MORTS ENVAHISSANTS

1

Les morts envahissent notre quotidien.
Ils accompagnent ainsi gestes et pensées
En juxtapositions d'instants éclatés
Dans l’éboulis d'une vie bien trop griffée.
Prise au piège de noirs désarrois
Accumulés au fil de la constance
De la folle atonie mélancolique
Des captieux malheurs du monde.

La vie, a la poursuite de son itinéraire,
Est un peu comme une conversation
Tenue aux marges intimes du sommeil
Flottant, informel, au départ du rêve.
On en relève des bribes, recopie des fragments,
Témoignage bouleversant voué au proche oubli
D'un pseudo calendrier à la précision incertaine
Parlant avec certitude des choses essentielles.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/03/2013

LEO FERRE : " LE VENT " LU PAR DANIELLE LEBRUN

 

LEO FERRE 

" LE VENT "

Lu par

Danièle Lebrun

 

 

Né en 1916 à Monaco, Léo Ferré est mort en juillet 1993 en Italie, ce poète, auteur-compositeur et anarchiste a été l’un des plus prolifiques chanteurs français. Il met en musique de nombreux épisodes de sa vie, intime, contemplative, politique, engagée, qui dessinent avec plus de 40 albums en 46 années d’activité, un personnage attachant, un poète et un musicien populaire.

 

Poèmes choisis par Laurence Courtois

Prise de son, montage : Manon Houssin

Assistant à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

Réalisation : Juliette Heymann

18/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE "CHARADE"

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici.  


Charade


Une charade sans scrupules
Comme en guise d’épitaphe
Pour un monstre, une crapule,
Apparenté aux girafes …

Il était un militaire
Qui n’allait pas au combat,
Et pratiquait l’arbitraire,
Le mensonge, les coups bas,

Il était un escogriffe
Avec une voix de geignard
Aiguisant ses longues griffes
De rapace, de charognard,

Un grand dadais tout sourires
-de la foule la risée-
Cachant ses crocs de vampire
Sous des airs civilisés,

Un président de fortune,
Faisant à la Loi outrage
Puisqu’il avait reçu une
République en héritage !

(A son despote de père
Au Châtiment condamné
Des millions font UNE prière :
« Que son âme soit damnée ! »)

Summum de l’absurdité :
Pour des réformes il s’engage !
Et frappé de surdité
Quand le peuple crie : DEGAGE !

Et toutes les marionnettes
D’une Assemblée de fantoches
Applaudissent, même quand il pète !
(lui qui mérite des taloches !)

Le combe du ridicule
Pour un « ophtalmo-docteur » :
Porter des œillères de mule,
Etre un aveugle du cœur !!