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18/12/2017

SUR LA POINTE DE L'ÂME 11

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LA POINTE DE L'ÂME

11

 

L'omniprésence folle des impératifs provoque une redoutable cascade de conflits, ainsi qu'une accumulation de griefs dont il est important de neutraliser en toute urgence l'hypertrophie galopante sous peine que, trop éprouvé par la rudesse râpeuse de l'existence, l'Homme finisse par s'affaisser en ruines, le psychisme désagrégé et la conscience dissoute, éparpillée, en miettes.

Le moment est charnière.

Il faut instamment briser le rythme de ce cycle prédéterminé.

Désabusées par le mal de vivre, par la noire mélancolie et l'ennui profond, l'envie de rien et l'âme dégoûtée s'installent, absolutistes.

On peut imaginer qu'à la suite l'Homme désarçonné s'abîmera dans le doute, le désarroi et la neurasthénie voire, comment ne pas l'envisager, la résolution finale.

Dès lors rejoindre la solitude oui, cet univers de taiseux, et donc emménager au cœur du silence pour des retrouvailles chaleureuses irriguant le désert.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/10/2016

OISEAU DE MAUVAIS AUGURE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

OISEAU DE MAUVAIS AUGURE

4

Si tu savais la douleur à ne pas savoir cautériser
Certaines déchirures aux commissures mortelles!
Avoir peur pour elle est tout ce que je sache faire.
Si tu savais comme il est dur de s'éprouver aussi peu!
Je suis dans cet état de rage impuissante qui domine
Lorsque le destin trop calamiteux broie l'existence
Sans égard, sans pitié, et qu'il se montre strict et cruel.

Elle, elle ne peut bien sûr concevoir son insoutenable souffrance
Comme une simple péripétie de la vie! Comment le pourrait-elle?
Pas plus qu'elle ne peut dissimuler davantage cette peur de vivre
Qui amplifie la douleur, l'exacerbe jusqu'à la rendre insupportable.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

14/03/2016

LA DÉSILLUSION

au magma présent de l'écriture,

 

LA DÉSILLUSION



L'homme est un animal trouble et douteux,
Artisan de la grande imprévisibilité de la vie.

Tout faire pour esquiver, autant que possible,
La flagrante évidence ne ferait que confirmer
Une fantasmagorie consciente de son illusion:
Elle est si ordinaire à rencontrer la désillusion.

On à peine à l'imaginer plus profonde encore
Que celle qui se détermine à l'aune incertaine
D'un processus trop enfoui au cœur du silence.

Quand l'harmonie dissone soudain et entraîne,
Sournoise, la tardive dissolution des certitudes.
Quand, de joutes familiales en failles internes,
S'installe la genèse d'une perturbation durable.


Quand, à travers chaque pièce de l'appartement
Désormais vide n'est plus que l’ombre sans présence,
On a le cœur et l'âme lacérées par d'atroces blessures:
Les blessures non cicatrisables de l'insupportable.

Ne reste plus à ce moment
Qu'à fuir la dure réalité
Pour se réfugier, meurtri,
Dans un autre tout proche
A l'attrait éperdu et fou
Pour le bonheur de vivre.

P. MILIQUE

29/10/2015

L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ

1

Oui j'ai mal! Oui j'ai honte!
Comment ne serais-je pas honteux
A me rendre compte du caractère
Insupportable de mon discours?

Toutes mes douleurs physiques sont vraies,
Mon déséquilibre psychique existe vraiment.
Si j'avais un tant soit peu de dignité,
Je garderais tout ça au fond de moi.
J'en ferais une boule de concentré
De silence qui enfermerait en son centre
Ce qui ne devrait appartenir qu'à moi.

Cette dignité-là, je ne la possède pas.
Pas plus que je sais ne pas posséder
(mais l'espoir demeure d'y arriver un jour)
Le simple courage d'en finir enfin.
De disparaître tout en ne laissant,
Sur cette terre, davantage de traces
Que n'en laisse, au bout de quelques secondes,
Une pierre lancée dans le lisse d'une eau plane.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

08/05/2015

CHAQUE MAIN TENDUE 6

au magma présent de l'écriture,

 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CHAQUE MAIN TENDUE

6

 

La générosité rend heureux donc, et possède cette vertu de porter à la connaissance l'omniprésence d'inégalités insupportables autour de soi.

Ainsi a-t-elle le pouvoir de rendre belle chaque main tendue en direction du besoin.

Elle semble capable de remettre les tumultueux ratés de la vie à l'endroit.

De fait, elle est  amour à autrui et grande dispensatrice de braises de bien-être grâce auxquelles tout redevient possible.

 

Être généreux, c'est s'accroître des bienfaits répandus.

La subtile beauté de cet acte tient à ce qu'il est gratuit, inestimable donc.

En cela, il n'est pas faux d'affirmer que le vrai généreux s'enrichit.

Et le voilà parvenu aux confins du don désintéressé, là où la vie des uns se révèle en fraternité avec celle des autres.

(FIN)

 

P. MILIQUE

31/03/2015

MORTELLE DÉCADENCE 1

au magma présent de l'écriture,

 

MORTELLE DÉCADENCE

1



Il est des questions de chaque instant auxquelles il s'abandonne.
Où nous mènent donc précisément les studieuses arcanes de l'école?
Quels troubles desseins noircissent les sentiers qui mènent à l'usine?

La nef des églises fomentent des champs de batailles furieuses
Tandis que les sentiers du rêve ont une glaciale couleur d'encre.

Quelle est cette civilisation douloureusement mortifère
Qui nous somme de vivre au milieu d'infernales machines,
De monnaies de singe nauséabondes génératrice d'injustices,
De drapeaux illégitimes claquant au vent de folies meurtrières.
Et de grincements de dents qui crissant jusqu'à l'insupportable?

Il sait qu'il essore tant le linge sale de son cerveau embrumé
Qu'il ne pourra jamais en extraire qu'une pluie de larmes.
Car enfin, que peut-il vraiment espérer de son stupide ressentiment?
Que pourra-t-il entrevoir quand plus aucune violette ne saura vieillir?
Il importe donc de retrouver l'homme d'avant la haute technologie,
Celui qui, de ses riches mains aimantes, préservait l'humanité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

04/03/2015

MANSUÉTUDE SUGGÉRÉE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MANSUÉTUDE SUGGÉRÉE

2

Toi qui m’observe émerger du néant, je fais confiance à ta mansuétude.
Tu sauras me pardonner cet assèchement de moi que je ne maîtrise pas.
Au centre de cet insupportable chaos qui m’a projeté dans l’inéluctable,
Je me retrouve désemparé comme devant un amoncellement de pierres
Qui, avant d’être contraint de devenir un éboulis informe et désordonné,
Constituait un mur incertain certes, mais qui semblait tout à fait fiable.
La désillusion m’afflige. Je me découvre empreint d’une nouvelle fragilité.

Les mots déserteurs désormais ne répondent plus. Mais le combat continue.
Parce qu’il en est de la plus brûlante et de la plus impérieuse des nécessités.

(FIN)

P. MILIQUE

06/10/2014

AUX MARGES CACHÉES ….. 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AUX MARGES CACHÉES …..

2

Aux marges cachées de nos vies scintillent
Ces miettes d'or que sont le mystère d'un regard porté,
La douceur d'une peau ou la beauté d'une fleur...

Chacun se retrouve confronté un jour à une série d'épreuves.

Il y a ces douleurs estimées impartageables
D'une mise à nu personnelle exacerbée,
Comme traversée d'une violence sourde.
Comment, à la vue des vivants, se fermer au monde
Et cependant prétendre vivre encore?
Sentiment d'intense solitude aux procédés ténébreux.
Façade grise d'un quotidien qu’excède la fureur.
Et cette oppression du cœur, insupportable,
Lorsque toutes les forces s'opposent soudain
En vives contrariétés perçues comme hostiles.

(SUITE)

 

P. MILIQUE

30/07/2014

REMERCIEMENTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

REMERCIEMENTS

1

 

Je vous remercie d’avoir su trouver en vous la force

De caractère et la patience nécessaires pour me supporter

Insupportable obtus et réticent comme je suis, hermétique

Et retors à tous les efforts sans cesse déployés à mon égard.

 

Je vous remercie d’être sorti du strict cadre de vos attributions.

D’avoir engagé sans calcul ni restriction votre temps si compté

Pour adopter avec noblesse une attitude profondément humaine.

 

Vous vous êtes impliquée à l’embrasé de mes moments difficiles

Alors que mon ciel ne charriait plus que la plus noire des tempêtes,

Que mon visage se dissolvait dans une nappe d’ombres silencieuses

Et que mon âme alourdie disparaissait dans une noirceur démesurée.

 

Il ne restait plus que la tristesse pour souligner la rareté de mes mots.

Je n’étais plus, c’est vrai, que dépouillement, désespoir et résignation,

Et je ne voyais plus de solution à ma souffrance physique exponentielle

Que dans l’auto-délivrance appliquée sous sa forme la plus extrême.

Celle qui fait ouvrir en grand les portes fragiles de l’anéantissement

Et qui mène sur le chemin de cet ailleurs libérateur d’où nul ne revient.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/05/2014

SPIRALE INFERNALE

au magma présent de l'écriture,

 

SPIRALE INFERNALE

 

C’est une histoire terrible et douloureuse dans sa temporalité,

Millefeuille répulsif et dérangeant dans son ardente vérité

A proposer l’insupportable miroir de ce que l’on aurait pu être.

 

Il y a l’enfermement, la claustration ancrée dans le mensonge

De cet homme qui, dans la violence d’une spirale infernale initiée

Avec la certitude de l’anodin, l’a porté jusqu’au point de rupture

Dans lequel il n’a trouvé la délivrance qu’en commettant le pire.

 

Il n’est pas possible de s’extraire indemne de telles chronologies.

Très vite, de nombreuses et inquisitrices questions se précipitent

Mais, réflexion achevée, l’essentiel de la réponse reste en suspend.

Demeure l’immarcescible conviction que nul ne saurait fléchir.

 

Estampillé de réel, vivre ne sera jamais une valeur sûre pour personne.

 

P. MILIQUE

15/03/2014

DOULEUR D'AIMER 5

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DOULEUR D'AIMER

5

 

Il a pleuré comme jamais. Il s'est senti dépossédé.

Par un échec qui lui est tellement insupportable

Avec son lot de souffrances qui le mènent,

Au rugueux silence d'une douleur minérale.

 

Il est devenu un homme tourmenté.

Il est devenu un homme qui pleure.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/03/2014

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

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AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?

 

Au terme d'une destinée tourmentée,

Après avoir essuyé toutes les tempêtes,

Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.

Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.

 

La césure est progressive et,

Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,

La rupture imposée par la fusion des contraires

Se révèle atrocement lente et douloureuse.

Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....

Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,

Reposante et douce pastel.

 

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,

A force de partager un univers peuplé de semblables

Tellement différents, séparé.

Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.

Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.

 

Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.

Tout se noie dans l'usure d'un temps

Que personne ne sait dompter.

Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées

D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.

 

Maintenant sa mémoire est encombrée

Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.

Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre

Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.

 

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.

Il est confronté à l'indicible douleur

De l'insoutenable séparation.

Comment ne pas être submergé

Par le chaos dévastateur de cette détresse ?

Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !

 

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.

Celle de sa passion meurtrie.

Et il s'applique à ne plus vivre

Qu'au travers de l'absente.

Mais le chagrin lui est si mordant,

Qu'il ne sait plus que pleurer

De ne plus pouvoir l'embrasser,

Ne serait-ce que du regard.

 

P. MILIQUE