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23/08/2014

FLÂNER SOUS LE BLEU DU CIEL 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FLÂNER SOUS LE BLEU DU CIEL

3

 

Il y a ce brusque manque d'air. Il faut prendre sa respiration.

Respirer mieux. Respirer plus amplement, avec une délectation.

Parce que la vie, cela tombe sous le sens, mérite beaucoup mieux.

 

 

Pour ce qui est de la manière, il n'y a qu'à la considérer riche,

Somptueuse et ostentatoire, sans concession aucune à l'air du temps,

Et lui offrir le possible d'une valse tournoyante de l'innocence de vivre.

Tout se joue dans le même temps, s’épanouit dans le même mouvement.

Il faut se montrer, tout comme elle, aussi espiègle qu’encombré de folie,

Et, avec tout l'humilité dont on dispose, procéder par accumulation

Avant de décocher une flèche brûlante et incroyable de perspicacité

Qui, inévitablement, atteindra la cible d'une lecture ouvragée du présent.

Il convient aussi de penser la mise en avant de l'affirmation de sa lucidité

Et de sa liberté face à l'aliénation de ce monde de moins en moins humain

Afin que, même au plus ténébreux du sombre, maintenir, même à peine,

Ce possible qui parfois atteint à ce degré d'intensité qui coupe le souffle.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/03/2013

ANNA DE NOAILLES, " LUMINEUX MATIN "

 

ANNA DE NOAILLES

" LUMINEUX MATIN "

Lu par Véronique Vella et Sylvia Bergé

 

Poétesse française née en 1876 à Paris, Anna de Noailles était d’origine grecque et roumaine. Largement influencée par les Parnassiens, Jean-Jacques Rousseau, et plus que tout par Victor Hugo, son œuvre est marquée par un ardent panthéisme.

 

 

 

Prise de son : Pierre Minne

 

Montage : Sylvain Dangoise

 

Assistante à la réalisation : Delphine Lemer

 

Réalisation : Myron Meerson

 

08/12/2012

ÉTRANGE MÉCANIQUE 3

ETRANGE MECANIQUE.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ÉTRANGE  MÉCANIQUE

3


 

Il n'empêche que devant tant de mauvaise volonté ostensible affichée, et considérant que la manière initiale un peu brusque n'avait pas tout à fait obtenue les effets escomptés, il s'avisa que l'autre manière restante de soutirer quelque chose de cette vilaine ferraille tout juste bonne à parachever sa mièvre carrière en incompréhensible compression esthético-Césarienne, était peut-être de la prendre par les sentiments! Oui c'est cela, il en était sûr maintenant, il lui fallait user de son charme évident pour apprivoiser cette foutue machine...

 

Ainsi, tout en glissant pour la énième fois son ticket jaune à bande magnétique dans la fente offerte et réservée à cet usage, mais cette fois avec une doucereuse délicatesse, il lui déclama avec une fougue qu'il ne se connaissait pas et une emphase démesurée des propos empreints de douteuse galanterie. Il ne fit l'économie d'aucun des sentiments en sa possession, des plus élevés, généreux et altruistes, jusqu'à d'autres, et toute honte bue, plus inavouables parce qu'exagérément tendres. Il y avait, oui, une étrange sensualité, objectivement démesuré. Mais, à l'évidence, cette solution était la bonne puisque, cela s’est révélé spectaculairement visible, c'est dont cela dont la machine avait besoin. Elle revendiquait un souhait, un réel désir même à ce qu'une personne, oui ne serait-ce qu'une seule, fasse preuve à son égard d'un minimum de tendresse et d'affection. Pour se faire, elle avait décider de jeter quotidiennement son dévolu sur un quidam quelconque il n'en manquait pas, tous anonymes. Et aujourd'hui c'était tombé sur lui, voilà tout. Et pourquoi pas après tout?

 

(A Suivre...)

 

P. MILIQUE