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24/06/2017

OSMOSE MAGNIFIQUE

au magma présent de l'écriture,

 

 

OSMOSE MAGNIFIQUE

 

Il imagine quel aurait pu être son bonheur

Si elle avait pu, de son œil vif et observateur,

Entrevoir quelques-uns de ces beaux animaux

Au cours de ces longues et lentes promenades

Dans la montagne qu'ils n'auraient pas manqué

De parcourir main dans la main et tout proche,

En un cœur à cœur fervent, en osmose magnifique,

Exaltés au-delà du dicible, saturés d'exceptionnel.

 

Oui il imagine, et plus encore il le rêve tout haut,

Et fort aussi, car il trouve l'image tellement belle!

 

P. MILIQUE

16/06/2017

DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT 7

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT

7

Une ombre de tristesse flotte, lourde d'évidence, dans son regard éteint, telle un désespoir tranquille et une sensation éprouvante enveloppés d'une chape de langueur définitive.

Il paraît donc s'être arrêté là, au seuil de rêves improbables.

Interdit de vivre presque.

Témoignage affligeant et pathétique d'un quotidien qui le ronge de pessimisme batailleur.

 

Le voilà tout aussi dévasté que peuvent l'être un ignoré, un dépossédé.

Le jour comme la nuit, Il est assujetti à cette douleur sans fièvre qui le submerge par instants en longues bouffées suffocantes.

Sournoiserie folle d'une souffrance insidieuse née d'une multitude d'ondes éminemment perceptibles.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/06/2016

NOSTALGIE INFERTILE

au  magma présent  de l'écriture,

 

NOSTALGIE INFERTILE



Acceptons cette évidence: cette loi-là est incontournable!

Il faut très universellement ajouter chaque année d'un temps
Qui, à force de réitération faut-il le dire, calme bien des ardeurs,
Et fait se dissoudre, dans le colimaçon oublieux des souvenirs,
La grâce pulpeuse de l'extrême mais trop éphémère jeunesse.

Il ne sert à rien cependant de se réfugier dans l'infertile nostalgie
Car il reste encore à vivre ce passé de demain qu'est aujourd'hui
Afin de s'accorder la plénitude possible d'un bonheur confortable.

Il convient donc d'exacerber l'indéfectible optimisme et l'étonnante
Capacité à encourager l'espoir, caractéristique majeure de l'homme,
Et d'exalter l'avide curiosité qui, en marge du réel et de ses facticités,
Saura autoriser l'accès jusque-là réservé des émotions fondamentales.
Ainsi, l'omniprésente petite voix intérieure qui, dans la savante alchimie
Proposée au fil du possible et de l'imaginaire, dira les moments essentiels
Mer de la tranquillité sous la lune aptes à peupler le jardin de nos délices.

Acceptons-en la simple évidence: cette loi-là est incontournable
Qui donne libre cours à l'enluminure de nos émerveillements
Pour forcer l'amplitude jusqu'à atteindre le point d’équilibre,
Pour s'éprouver enfin en état d'épanouissement. Quand même.

P. MILIQUE

03/04/2016

OMBRES MENAÇANTES

au magma présent de l'écriture,

 

OMBRES MENAÇANTES



Qu'elle semble indue, mais curieusement familière,
Cette incapacité avérée faite d'effort et de volonté
A reprendre quelques nobles valeurs à son compte,
A investir cet espace peuplé d'ombres menaçantes,
Qu'il se résigne à laisser couler des larmes lourdes
Voltigeant, ailes plombées, sur le tragique de la vie.

P. MILIQUE

18/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 15

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

15

Alors s'il te plaît! Lorsque l'on est capable de vouloir faire partager à un chat son éventuelle conviction d'un monde potentiellement enchanté, on ne s'abaisse pas à jouer les vierges effarouchées dès lors que....
Tu sais, mon instinct animal s'est révélé plutôt réactif lorsqu'il s'est agit d'accéder certaines zones obscures fréquentées par l'Homme. Non sans une troublante complaisance qui de plus est. Mais dis-moi, elle ne t'interpelle pas toi cette engeance humaine qui ne s'exprime au fil du quotidien qu'au travers de ses multiples extravagances destructrices soulignées de toutes les conséquences désastreuses que l'on connaît?


Ah bravo! C'est très aimable à toi Eliott que de me ramener sur le terrain de cette accablante réalité. Il n'empêche que, pour répondre à tes interrogations, je ne t'ai pas attendu pour m'appliquer, à titre personnel, à de régulières expériences sensorielles. Même que cela s'est parfois traduit par la naissance de distorsions intimes pour le moins curieuses. Il m'a pourtant bien fallut admettre que c'est dans ces distorsions inconvenantes, parfois dérangeantes, que, dans le bruissement d'échos incertains prend forme cet imperceptible filigrane de visible qui met le monde en suspens. Ce monde là qui précisément est le mien.


Tu sais, si je ne craignais pas de t'apparaître narquois ou dubitatif, je te rétorquerais volontiers: et alors?


Et bien ce faisant, je m'approche peu à peu de la symbiose espérée et qui, je l'espère, m'attends. Convergence grandissante jusqu'au cœur même d'une réponse au mystérieux labyrinthe de la vie. Utopie oui, mais utopie revendiquée! Et si tu savais combien cela grandit, parfois, de se mouvoir à contre-courant.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/06/2015

AMOUR FILIAL 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AMOUR FILIAL

4

Alors, applique-toi à lui faire connaître celui qu'il ne voit pas en toi.
Il y a forcément en lui un noyau de tendresse et de douceur à atteindre.
Expose-toi à lui riche de ce qu'il t'a inculqué, et solidement amarré à lui.
Garde l'esprit curieux et porte sur lui un regard empreint de clairvoyance,
Tu ne manqueras pas d’être étonné de tout ce qu'il a déjà compris de toi.
Tu pourras ainsi, au détour du furtif, observer son air secrètement admiratif
Où tu liras la fascination et la fierté qui font briller les yeux des pères heureux.

C'est ainsi que l'amour filial entre un père et un fils existe, solide et profond.
Mais il ne pourra se trouver ailleurs que dans le calme et la sérénité établis.

(FIN)

P. MILIQUE

29/05/2015

CHEMIN DE SAGESSE

au magma présent de l'écriture,

 

CHEMIN DE SAGESSE



Goûtons aux mystères, maîtres de l'enchantement,
Qui traversent immédiat de curiosités vagabondes.

Une pensée cueillie au jardin des ivresses
Trace au fusain la beauté de ce qui existe.
Sensation folle faite de pure allégresse
A vouloir donner tout ce qu'on a encore.
Ainsi des éclats de ferveur dessinent la lumière,
Stridences grandioses comme des rais d'étoiles.

L’espérance naît toujours d'un pair sur l'incertain.
Ne reste plus qu'à insérer quelques quartz de soleil
Sur la toile entrouverte du temps qui se prélasse,
Tandis que, dans l'alchimie complexe du nous
Souffle le vent du présent qui refuse de vieillir.

Gardons en nous ce joyau pur qui scintille
Dans le bonheur-cristal d'être présent encore.
Une échelle de corde donne accès aux rêves
En-guirlande le drapé précieux du véritable
D'un lumineux chemin de sagesse enchantée,
Offrant à la caresse émeraude d'une promesse à venir
L'opportunité d'un jour différent qui a l'air de sourire.

P. MILIQUE

21/10/2014

AU SAVOIR DE SES BRISURES 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU SAVOIR DE SES BRISURE

2

Il est très curieux d'observer ses frayeurs,
D'aller plus loin encore à l'extrême du mal,
D'une folie laide et de plus en plus solitaire,
Pas assez définie au savoir de ses brisures.

Quel futur est-il assujetti à se préparer quand,
A sentir la pulsation désordonnée de ses fractures,
La conviction l'emporte sur d'éventuelles hésitations?
Faut-il vraiment échafauder une pensée-laboratoire
Où la mort semblerait la seule échappatoire possible?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/05/2014

PROLONGER L'INFINI

au magma présent de l'écriture,

 

PROLONGER L'INFINI

 

il arrive qu'à être éclectique absolu,

A partager une insatiable curiosité,

A tant aimer étonner et être étonné,

Un immense cadeau s'offre à nous

Qui n'est autre qu'un cadeau de la vie.

 

Dans le débridé fou de l'imaginaire,

S'installent des sentiment amoureux

Sous forme d'attachement exacerbé

Qui, à peine effleuré offre à explorer

L'ultime frontière des cœurs embrasés.

 

Pour avoir libre accès aux nuances infinies

De la nature humaine et à son équilibre,

Il faut s'octroyer les moyens de ses folies,

A prendre du plaisir, à vivre l'intense rêve,

A s'appliquer à le vivifier, à le faire fructifier.

 

Nous voilà prêts, aptes a prolonger l'infini

Par le biais d'une histoire d'amour unique.

Sans exception, chacune d'entre elle l'est!

La nôtre à cette unicité de l'être davantage.

 

P. MILIQUE

31/03/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "REMANIEMENT: LE NOM DE LA ROSE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"REMANIEMENT: LE NOM DE LA ROSE"

 

Alors chéri?
Oui, moi aussi je t’aime, mais là n’est pas le problème. Dis-moi comment tu comptes réagir maintenant…. oui je sais, tu me l’as déjà dit que l’inaction, dans certaines situations est une espèce de réaction… je le sais, mais je t’ai aussi expliqué qu’avec les français, tout est compliqué. C’est un peuple ingouvernable…. raison de plus pour songer à quelque chose d’inattendu. Un truc évident pour surprendre les détraqués et les détracteurs…
Ah! Tu y as déjà pensé? Je n’en doute pas, alors ce sera quoi?
Mais si tu peux me le dire au téléphone, tu ne crois tout de même pas que nous soyons sur écoute. Closer, c’était ton idée, pas la mienne, tu voulais qu’on nous surprenne en flagrant délit pour te débarrasser de toutes les vieilles peaux. Je sais que ça t’amuse, ça t’excite même d’être ta propre victime, de faire le con pour qu’on ne mesure jamais jusqu’à quel point tu es sur-intelligent… je dirais même trop intelligent.
Alors, qu’est-ce que tu vas encore inventer pour les faire marcher? Oui je brule de curiosité.
Ah! J’ai failli oublier, je t’ai acheté une cravate sublime avec les 15 000 euros versés par Closer.
Non, ce n’est pas cher payé… elle est brodée avec des fils d’or… 24 carats, s’il te plaît… pour que l’idée de me remplacer ne t’effleure jamais…
Comme je te l’ai déjà dit : on gagnera à deux ou on perdra à deux… Bonnie and Clyde. Alors chéri, qu’est-ce que tu as décidé ? oui tu as du mal à trouver des remplaçants pour tes inhibés? Je te comprends. Mais n’oublie pas que tu as tout fait pour qu’il ne puisse pas en être autrement. Tu as choisi le plus inhibé des premiers ministrables… idem pour le ministre de l’intérieur. Et idem pour la justice. Oui je reconnais qu’un tiercé aussi perdant, c’est du jamais vu… trois tocards juste pour te payer la tête du parti socialiste qui t’a jadis humilié, cocufié et traité de haut… alors que tu étais le seul surdoué de cette basse-cour.
Oui, mais ça ne me dit pas quel autre revers tu comptes leur faire subir… la débâcle des municipales, c’est une bagatelle, nous sommes d’accord… maintenant que tu les as désarmé, il faut qu’ils rendent l’âme… oui, y compris la vilaine Ségolène. N’oublie pas que c’est la mère de tes enfants. Je sais que tu n’as aucun scrupule.
Et dire qu’on te soupçonne de ne rien avoir en dessous de la ceinture!
Un pantalon, c’est ça… ne fais pas l’idiot… tu es ignoble quand tu veux.
Alors, dis-moi seulement le nom du prochain premier ministre…
Quoi! Tu es un vrai salaud, je t’adore.
Tu reprends les mêmes et tu recommences. C’est pour ça que je t’aime… mon héros! Parce que tous ceux que tu baises, ne s’en rendent même pas compte… moi, la première… Non je me fous de ma gueule… pas de la tienne, parc que des fois je me dis que je ne t’excite pas assez. je raccroche… à tout de suite

05/03/2014

ÉMOTIONS PRÉSUMÉES

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ÉMOTIONS PRÉSUMÉES

 

Il arrive qu'un état, exacerbé d'inquiétude et de curiosité,

Génère ses textes tout d'à peu près et d'imperfections

Qui, pour un temps cependant, portent en eux

L'imposant pouvoir d'enchainer la douleur au murmure.

 

Au plein de ce constat aussi imprévu qu'affectif,

Pérore le sentiment ambigu du ridicule évident

Affiché par de niaises prétentions intellectuelles exhibées

Dans cette écriture, authentique gourmandise de temps.

 

Il existe un tel décalage entre sa vie et ce qu'il écrit

Qu'il est impossible d'ignorer combien les mots le trahissent.

 

Mais écrire créé l'incontournable pulsion d'écrire

Jusqu'au centre de l'acte où se tient la sanguine exigence.

C'est ainsi que, dans la parturition laborieuse et multiple

De pages aux réminiscences sombres et lumineuses,

Il faudra à l'impératif protéger des bassesses paradoxales

Ainsi que des émotions présumées qui revendique la source.

 

P. MILIQUE

20/10/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE "DES MILLIONS DE DÉLAISSÉS: ÉMOI, AIME-MOI ET MOI! "

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"DES MILLIONS DE DÉLAISSÉS: ÉMOI, AIME-MOI ET MOI! "

 

Il faisait froid… c’était peu avant minuit
Je remontais la rue Mouffetard quand je l’aperçu..
Au pied du mur il était assis
Il leva les yeux et me sourit…
Il a toujours été là, ce sans abri
Mais cette nuit… tous les deux nous fûmes surpris
Par un étrange sentiment de déjà vu
Peut-être l’incongru de nos deux vécus
Je ne l’ai pas connu…il ne m’a pas connu
Mais nous nous sommes reconnus
Comme deux inconnus mis à nu
Parce qu’ils vivent dans la même rue
Entre quatre murs pour l’une
Aux quatre vents pour l’autre
Un instant de toute intensité entre deux existants qui ignorent pourquoi Il en est ainsi et ne peut en être autrement.
La fragilité, la précarité, la pauvreté de notre condition… peut-être ?
J’ai beau être nourrie, logée et chérie
Je ne pus m’empêcher de ressentir
Une certaine proximité avec cet homme sans intimité
s.d.f. comme il dit, et qui incarne à lui tout seul,
Tous mes griefs contre la banalisation de ce mal social
Je me sentie tout aussi abandonnée
Ni pitié, ni empathie
Ce fut comme un éclair de lucidité
J’y voyais soudain plus clair dans cette épaisse obscurité
Et le réel me devint insupportable… inacceptable
Je l’ai invité aussitôt chez moi
Pour y passer la nuit… toutes les nuits.
Il refusa avec un soupçon de majesté
Il eut peur… mais de quoi?
Il préférait son sort à mon confort…
Et ne voulait l’échanger pour rien au monde…
Parce que cela faisait partie de son odyssée,
De son échappée… belle
De son bras d’honneur au mutisme de son prochain.
Je ne pus m’empêcher de lui poser cyniquement la question :
S’il ne trouvait pas bizarre de me voir insister à ce point
Pour l’embarquer dans mon pied à terre…
Il me répondit sans malice qu’il n’est pas du tout étonné…
Parce qu’il est persuadé d’être… l’homme de ma vie
Je ne sais pourquoi, je fus bouleversée
Comme s’il m’avait révélé… la seule vérité vraie :
« Reconnais-toi toi-même »
Sur le champ, je n’eus, ni cette reconnaissance, ni cette intelligence…
Après, je l’ai regretté comme jamais
Parce qu’il était bel et bien, l’homme de ma vie
Le lendemain, le SAMU a retrouvé un corps gisant par terre
Mort de faim et de froid… c’était lui…
Non… je ne vous raconte pas d’histoire
C’est à moi que je la raconte!