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08/09/2017

INÉVITABLE DÉCLARATION

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INÉVITABLE DÉCLARATION

 

Advient l’inévitable moment où se pose la question

De cet incompréhensible point particulièrement brûlant.

 

C’est une image de vie qui ne veut pas tricher

Et qui du balcon de mon cœur avec vue sur son ciel

Expose sans douceur ce discours défendu:

Le faste solennel d’aimer ne peut que rendre prisonnier.

 

P. MILIQUE

29/12/2015

COMBINAISON ALÉATOIRE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

COMBINAISON ALÉATOIRE

3

 

Notons cependant, que nous ne manquons jamais de mots pour exprimer notre amour, peut-être incompréhensible, alors même que l'insidieux de sa réalité première est de faire de nous de bien résignés condamnés à mort.

C'est ainsi, nous ne pouvons nourrir aucun doute sur la dissolution de notre devenir. Il serait réducteur, et au final bien décevant, de ne considérer sans cesse que l'envers du vivre. La vie est jolie même lorsqu'elle pleure le ciel de notre présence en elle. Et puis, elle est si belle, même lorsqu'elle est jolie. Elle est notre source et elle doit le rester! Et si, face à ce qui se désole, nous nous épuisons à la juger mal faite, c'est sans doute parce qu'on la regarde sans jamais éprouver le besoin de la remercier. Il suffirait, pour parvenir à un résultat différent, d'évaluer combien il est délectable de butiner avec les abeilles dans le miel de son jardin, opulence rare égayée de soleil par le rire-cascade des fleurs.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

17/08/2014

CHEMINS DE TRAVERSE

au magma présent de l'écriture,

 

 

CHEMINS DE TRAVERSE

 
 

Même à ne jamais céder au foisonnement des images,

Les voies toutes tracées bifurquent

Rapidement sur les chemins de traverse.

 

Là, l'existence se retrouve comme intensifiée

A ressentir les choses avec la plus grande acuité

D'un au-delà porté aux spasmes d'une folie réconfortante.

 

Alors s'agite une vie d'événements graves et incompréhensibles

Amputée de ses références majeures

Qui, au plus près d'une proposition à entériner une idée prégnante,

Articule magnifiquement, dans le vacarme qui l'accompagne

La Bête fauve au sang noir qui projette de le griffer.

 

P. MILIQUE

27/06/2014

ÉCRITURE POST-NUCLÉAIRE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCRITURE POST-NUCLÉAIRE

 

Les duplicités capitalistes avaient généré,

Dans un espace prétendument confiné et surprotégé,

Une réalité absurde et cruelle.

 

Enveloppé d’un nuage de mort toxique,

L’homme figurant involontaire,

D’une séquence de cinéma apocalyptique

Progresse d’une démarche mécanique et heurtée,

Marmonnant une litanie sans fin de mots incompréhensibles,

Le regard fixe éteint par tant d’horreurs prévisibles.

 

J’écris désormais davantage pour vérifier mes cauchemars

Que pour transcrire l’inanité obligée d’improbables rêves.

 

P. MILIQUE

11/05/2014

AMOUR PERDU

 

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AMOUR PERDU

 

Dans l'éther de la rencontre, il l'aime

Entre émerveillement et mystère,

Mais elle est danger magnifique,

Explosion spontanée de l'extension des sentiments

Qui infléchissent sa route d'attente en naufrage.

 

Confrontation exacerbée entre le passé et l'éternité

Qui génèrent cet espace improbable

Où s'entretissent à l'infini tristesse et beauté

En ces heures immobiles de l'aujourd'hui

Qui refusent l'éclaté du demain.

 

Qu'il est donc douloureux parfois d'habiter le sincère !

 

Il est fréquent aux longs chemins

D'emprunter d'incompréhensibles détours

Avant de partir vers un horizon sans histoire.

 

L'air noir de la nuit résonne de voix fantômes

Parce qu'elle lui a dit sans parler, un adieu délivré,

Et qu'il est viscéralement malheureux

De cet amour perdu, ruiné, un jour détesté peut-être.

Maintenant il va, parce qu'il le faut bien,

Amener au murmure certains saignements du cœur,

Oser regarder la réalité dans les yeux, et retrouver

Le chemin-crépuscule qui mène, à la simple réalité de la Vie.

 

P. MILIQUE

03/05/2014

ÊTRE AU PLUS PRES DE SOI 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ÊTRE AU PLUS PRES DE SOI

2

 

Épures discrètes et nourries d'improbables chimères

Qui supposent l'illusoire anticipation d'instants aléatoires

Enfin débarrassés de ce calamiteux mélange de facilités et de subtilités,

Générateur inattentif d'une vie toute d'effervescence et d'imprévus douteux.

 

Porté par une cohérence interne ouvertement contradictoire,

Il s'agit d'entrer au plus vite en résonance avec l'univers alternatif

En s'affranchissant pour de bon des craintes parasitaires

Imposées par l'incorrigible suspicion née de l'incompréhensible.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/02/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA MELANCOLIE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

  "LA MÉLANCOLIE"

 

Il y a des jours avec…

Il y a des jours sans…

Que l’incompréhensible soit,

Ce sera toujours répréhensible.

De ne pouvoir vivre avec

De ne pouvoir vivre sans

Avec Dieu, c’est sans risque,

Sans Dieu, c’est avec le danger.

C’est dangereux d’être heureux

C’est malheureux de craindre le danger

Je tourne en rond dans mon pré carré

Avec ou sans conviction

Car je ne crois ni aux amours, ni aux amis

Les paris, c’est fini.

C’est infini la solitude… l’infinitude

Rien dedans… rien autour… rien au dessus

Dedans il fait froid même quand il fait chaud dehors

Autour, des hommes qui me font la cour

Au-dessus des stars ou des tsars qui ne brillent plus

Tout effort est un acharnement thérapeutique

Toute force est d’une faiblesse tragique

Entre le jour et la nuit, j’ai choisi :

Je vais mettre fin à mes jours et vivre la nuit

Ne pouvant me débarrasser de ceux qui me regardent

Je vais cesser de les regarder :

Je vais me mettre un bandeau sur les yeux

Et ne plus rien voir… et tout revoir

Tout re-concevoir avec un œil au noir

Et une tête qui s’entête

Avec ses sempiternelles pirouettes :

Qui perd gagne…

Un de perdu…

Rien ne se perd…

C’est moi qui transforme tout…

Toute lassitude en solitude.

01/03/2013

Musique des voix (3/3) : « Les mots d’Allain Leprest »

MUSIQUE DES VOIX (3/3) 

« Les mots d’Allain Leprest »


Dans la nuit du 14 au 15 août 2011, Allain Leprest a décidé de faire sa valise, et s'est suicidé à Antraigues-sur-Volane, en Ardèche, patrie, pays et montagne de son grand ami Jean Ferrat. Autant la disparition de ce dernier avait été accompagnée, suivie, partagée ; autant la perte d'Allain Leprest fût suivie d'un vide sidérant et de bien peu d'hommages et articles dans les rubriques nécrologiques...

Plus d'un an après son décès, le documentaire « Les mots d'Allain » « donne des nouvelles » d'Allain Leprest... Il chantait sur scène à la manière d'un Brel ou d'un Ferré. Une poésie qui touchait droit au cœur, racontait le quotidien, les rêves, les rencontres, les douleurs et les excès aussi, son enfance, à Mont-Saint-Aignan, près de Rouen ou ses copains, qu'il côtoyait dans le bistrot d'Ivry qui lui servait de refuge.

On ne le voyait jamais à la télé, il ne passait pas à la radio. Un vide incompréhensible au regard de son œuvre même si, en 2009, il reçut le grand prix des poètes de la SACEM et que Nougaro disait de lui qu'il était « l'auteur le plus flamboyant que j'ai rencontré sous le ciel de la chanson française ». .

Le documentaire évoque son lien avec ses proches, ses pairs, mais aussi avec son public averti et amoureux. Il donne à entendre tout « le petit monde » qui entourait Allain et continue à porter ses textes. Il raconte aussi et surtout les mots et les maux d'Allain Leprest. Une promenade poétique et intime au fil des textes qui lui ressemblent. 

 

Avec :

Romain Didier, auteur compositeur interprète et ami,

 Loic Lantoine, auteur compositeur interprète et fils spirituel,

Francesca Solleville, chanteuse et amie,

Gérard Pierron,  auteur compositeur interprète et ami,

Jehan, auteur compositeur interprète et ami,

Olivia Ruiz, auteur  compositeur interprète,

Didier Pascalis, son producteur,

Ses connaissances et amis d'Ivry au café concert « L'annexe »,

Les clients du café concert "Le Saint Max" à Paris,

Hyacinthe, ami d'Allain.

 

MERCI à :

Cécile Prévost Thomas, musicologue,

Pierre Emmanuel Billet, amoureux anonyme d'Allain Leprest.

 

 

Production : Charlotte Bienaimé

Réalisation : Christine Robert

Prise de son : Frédéric Cayrou

Mixage : Catherine Déréthé

 

 

Chansons et textes entendus dans le documentaire (dans l'ordre ) :

 

Les p’tits enfants de verre (1994)

Allain Leprest / Gérard Pierron

CD « Francesca Solleville chante Leprest »

Interprétée par Fransesca Solleville, Gérard Pierron et les clients de l’Annexe à Ivry sur Seine

 

Il pleut sur la mer (1994)

Allain Leprest / Etienne Goupil

« Album 4 »

 

Le copain de mon père (1994)

Allain Leprest /Romain Petit-Didier

 « Album 4 »

 

Extraits du « Le gardien du phare » lus par Jean Louis Guillotin

Texte: Allain Leprest

 

C’est peut être (1992)

Allain Leprest / Richard Galliano

Interprète : Allain Leprest création

CD 1992 « Voce a mano N°15 »

 

Mec (1986)

Album « Chez Leprest vol 1 » Tacet

Interprété par Loic Lantoine

 

Une valse pour rien (1986)

Allain Leprest / Luis Conzaga Sivestre Ramos

Interprété par Anne Lise, chanteuse, au café l'Annexe à Ivry sur scène

 

Saint Max (1988)

Allain Leprest / Didier Petit-Romain

« Album 2 »

 

Arrose les fleurs (2008)

Allain Leprest / Romain Petit-Didier

Reprise : Amélie les crayon

Album : « Chez Leprest 2 »

Tacet

 

Nu (1988)

Allain Leprest / Christian Loigerot, Sylvain Lebel

« Album Nu “

08/12/2012

ÉTRANGE MÉCANIQUE 3

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ÉTRANGE  MÉCANIQUE

3


 

Il n'empêche que devant tant de mauvaise volonté ostensible affichée, et considérant que la manière initiale un peu brusque n'avait pas tout à fait obtenue les effets escomptés, il s'avisa que l'autre manière restante de soutirer quelque chose de cette vilaine ferraille tout juste bonne à parachever sa mièvre carrière en incompréhensible compression esthético-Césarienne, était peut-être de la prendre par les sentiments! Oui c'est cela, il en était sûr maintenant, il lui fallait user de son charme évident pour apprivoiser cette foutue machine...

 

Ainsi, tout en glissant pour la énième fois son ticket jaune à bande magnétique dans la fente offerte et réservée à cet usage, mais cette fois avec une doucereuse délicatesse, il lui déclama avec une fougue qu'il ne se connaissait pas et une emphase démesurée des propos empreints de douteuse galanterie. Il ne fit l'économie d'aucun des sentiments en sa possession, des plus élevés, généreux et altruistes, jusqu'à d'autres, et toute honte bue, plus inavouables parce qu'exagérément tendres. Il y avait, oui, une étrange sensualité, objectivement démesuré. Mais, à l'évidence, cette solution était la bonne puisque, cela s’est révélé spectaculairement visible, c'est dont cela dont la machine avait besoin. Elle revendiquait un souhait, un réel désir même à ce qu'une personne, oui ne serait-ce qu'une seule, fasse preuve à son égard d'un minimum de tendresse et d'affection. Pour se faire, elle avait décider de jeter quotidiennement son dévolu sur un quidam quelconque il n'en manquait pas, tous anonymes. Et aujourd'hui c'était tombé sur lui, voilà tout. Et pourquoi pas après tout?

 

(A Suivre...)

 

P. MILIQUE