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27/11/2015

HABITER UN BEAU JARDIN

au magma présent de l'écriture,

 

HABITER UN BEAU JARDIN

Parce qu'il l'a décidé, il ne pénétrera pas ce matin
Dans les multiples frénésies médicales concoctées.

Il choisit de plutôt rêver d'elle, de méditer d'elle,
De penser avec elle. Cœur à cœur et corps à corps.
Les voilà ainsi illuminés de ces précieux instants.

Il se délecte de toute cette douce volupté amoureuse,
Génératrice de sens abyssaux perfusés par ses mots.

L'état d'euphorie se charge de son expansion illimitée.
S'impose alors l'harmonie et la certitude de leur amour.
Quelle simple, belle, réconfortante et inaltérable vérité.

A la pulpe de la nuit, son corps transi se blottit au sien.
Il ne s'étonne ni de ses lèvres, ni de ses mains sur sa peau,
Il frémit même lorsqu'elle l'apaise d'un velours de langue
Et se laisse emporter par l'embrasé de son amour pour elle,
De leur amour commun. Et il cherche, et il trouve sous ses doigts
Les contours délicats de son visage et le galbe affiné de son corps.

Sait-elle qu'ils habitent un jardin calme où s'éveillent les fleurs,
Où chantent les oiseaux, où d'affables arbres frémissent de vie?

Il sait qu'il l'aime, et ça le bouleverse de s'en éprouver capable.

P. MILIQUE

21/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 11/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

11/02/2014

17/04/2013

N'ÊTRE RIEN !

au magma present de l'ecriture,

 

 

N'ÊTRE RIEN !

 

C'est vrai qu'elles prennent des proportions effarantes

Ces notions de culpabilités porteuses d'une mélancolie

Qui suinte de rêves improbables et toujours inassouvis.

 

Le lien essentiel existant avec l'expérience de la déraison

Impose une suite continue de destructions partielles

Au cœur d'un impossible transférable qui confirme

Le ressort perdu, cependant lourd de significations,

Sans jamais apporter l'ombre d'un quelconque démenti

A l'humiliation ultime patiemment concoctée.

 

On ne peut pas vivre quand on sait n'être rien!

 

P. MILIQUE