29/10/2017
ELLES DISENT...
ELLES DISENT...
S'il arrive parfois que les lignes disent beaucoup,
C'est parce qu'elles sont écrites sans complaisance.
Elles disent les aridités d'adaptation à un milieu différent,
Elles disent l'histoire confuse, douloureuse et tourmentée,
Elles disent l'enchevêtrement dans lequel l'espoir s'englue.
Elles disent les forces contradictoires qui génèrent
L'incontournable blessure d'ignorer d'où l'on vient
Sans pour autant exactement savoir où on se dirige,
Elles disent la perception de chamboulements inaboutis,
Alternative cruciale au cœur de l'instant qui se trouble.
Il s'affirme dès lors une lucidité amère qui,
Dans le discernement, intense et dévastateur
D'un horizon définitivement hors d'atteinte,
Se refuse à faire coïncider la vie avec son cœur.
S'il arrive parfois que les lignes disent beaucoup,
C'est parce qu'elles sont écrites sans complaisance
Afin de faire passer la pulpe embrasée de nos mots
Au travers du treillage fin d'un révélateur de maux.
P. MILIQUE
08:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, entreprise, déménagement, méduse, niger, séance de rattrapage, force spéciale, intervention, namibie, humiliation, conseiller, continental, tchad, soldatesque, militaire, afrique, respecter, défense nationale, guerre
02/07/2017
VISIONS ENTRECROISÉES
VISIONS ENTRECROISÉES
Il lui arrive souvent de supposer
Me déranger dans mon quotidien.
Si elle savait combien je le sollicite
Ce dérangement-là pour ce qu'il m'apporte
D'humain dans l'entrecroisement des visions.
Parviendra-t-elle vraiment à m'inoculer un jour
L'esprit de révolte envers ce que je suis devenu?
Peut-être ne pourrais-je éviter d'être stigmatisé
Par la trace indélébile de son ardente influence.
En tout cas, je suis sûr de m'enrichir l'intellect,
Parce qu'il s'exhale de toi une source d’émulation,
Une pertinence rare, un enthousiasme naturel
Et de multiples strates de curiosité suggérées.
Et puis une masse d’énergie et de pugnacité aussi.
Quelqu'un de finalement plutôt insoumis
Et suffisamment rebelle pour regarder les faits,
Les yeux dans les yeux, et quels qu'ils soient,
Afin de se donner les moyens de les dépasser.
P. MILIQUE
09:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, sang, bobbard, bombarder, petite mort, alain souchon, crétinerie, gueule, casser, carré, kung fu, personnage, homme de pouvoir, humiliation, impassible, résultat, provoquer, intonation, miroir, élargir, finesse, impudique, instrument, expressions
01/05/2016
CALAMITE DÉGRADANTE 5
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CALAMITE DÉGRADANTE
5
Face à lui, les autres se retrouvent confrontés à l'urgence de mettre en mots ce manifeste incompréhensible et terriblement perturbant.
Les premiers mots gouttent donc, prennent peu à peu forme, et se risquent enfin à poser les questions essentielles.
Mais il est des vides et des creux terriblement prégnants en chacun de nous et, dans la saisissante plaidoirie laborieusement constituée, l'effroi bousculent et déséquilibrent le sens des phrases en suspend.
Et cela détermine un mauvais goût au cœur.
Âcre.
Humiliant.
Chacun possède en lui une dose variable de dureté et de pulsion criminelle.
A disséquer sans discontinuer les séquelles morbides de la folie observée chez les autres, il est aisé de comprendre la peur sans fard qu'elle inspire.
On ne peut donc que s'incliner devant une telle nécessité destructrice.
Tout comme on finira par admettre ce jusque-là flou et insensé devenu évidence:
Le suicide n'est toujours qu'une invérifiable somme de mystères opaques et d'interrogations abyssales et objectivement destructrices.
Mortelles.
(FIN)
P. MILIQUE
09:04 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, retrouver, confrontation, urgence, mettre, manifestation, incompréhension, terrifier, perturbant, goutter, prendre forme, eisque, poser, question existencielle, essentiel, vide, creux, terrible, prégnance, saisissant, plaisoirie, laborieux, constituer, effroi, bousculade, déséquilibre, sens commun, suspendre, détermination, mauvais goût, âcreté, humiliation, posséder, dose variable, dureté, pulsion criminelle, disséquer, discontinuer, séquelles, morbide, peur, sans fard, instruire, incliner, nécessité, destructrice, finir par admettre, flouter, insensé, suicide
11/03/2016
EN VOMISSURES DE HAINE
EN VOMISSURES DE HAINE
C'est dans un univers glauque et malsain
Peuplé d'avortons diminués par l'existence
De fatras sexuels et de meurtriers miséreux
Que se télescopent les destinées cruelles et persécutées.
Curieux oubliés par la vie, héros iconoclastes
Aux visages un peu effrayants qui,
Enlaidis de tortueuses hontes,
Opposent aux mouvements de l'irréversible
Le tempérament protecteur de leurs forces hostiles.
Alors, se développent dans le tracé depuis toujours tortueux,
Aussi ouvertement chaleureux que le glacial de certaines épitaphes,
Des âmes noires, nourries du cancer de l'indifférence
Qui justifient de leurs humiliations leurs vomissures de haine.
P. MILIQUE
16:49 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vomissure, haine, univers glauque et malsain, peuplé d'avortons, diminuer, existence, sexuels, fatras, meurtrier, miséreux, télescoper, destinées cruelles, persécutées, curieux, oublié de la vie, héros iconoclaste, visage effrayant, enlaidir, tortueux, honte, mouvements irréversibles, chaleureux, glacial, &pitaphes, cancer, indifférence, justifier, humiliation
11/01/2016
MALADIE SANS NOM
MALADIE SANS NOM
Ce pourrait être la chronique d'une déchéance,
Une longue course à l'abîme et ses conséquences
Entre déréliction massive et autodestruction.
Il affiche un parcours douloureusement chaotique
Et, balayé par les tourments de son âpre histoire,
Guère désireux de s'immiscer dans le troublant
De cet ailleurs considéré en sa pitoyable errance.
On reste tout de même assujetti à l'absurdité
D'une destinée glauque, avérée inhumaine,
De toute façon marqué au sceau de l’insigne
Par cette humiliation dont il est la victime.
Le voilà atteint d'une maladie sans nom
Dont il sait déjà qu'il ne se relèvera pas.
Il décide alors de solder ce qu'il lui reste de vie,
D'autres n'hésitent pas à se projeter dans le vide
Tant l'indocile raison propose de se laisser aller...
P. MILIQUE
14:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, hétéro, héros, maladie mortelle, chronique, déchéance, coursive, abîme, conséquence, déréliction, massive, autodestruction, affichage, parcours, douloureux, chaotique, balayer, tourment, âpreté, histoire, guerre, désireux, immiscer, troublant, saoûler, ailleurs, considérer, pitoyable, erratique, assujettir, absurdité, destinée, tragique, avérer, inhumain, façonner, marque, sceau, insigne, humiliation, victime, atteindre, anonymat, relève, décision, solder, projection, vide sidéral, indocile, laisser aller
23/03/2014
ONDE DE CHOCS
ONDE DE CHOCS
Dans le silence tumultueux des nuits sans étoiles, je reste inconsolable. Ce noir d’encre flamboie dans le vide de ton absence. Je ne supporte plus cette douleur qui n’est autre que l’extraordinaire souffrance d’être encore au monde, incroyablement seul avec moi-même. Comment, dans ces espaces désormais couleur de sang, me battre contre ce vide? Il m’est résolument impossible de lutter contre cela.
Mes yeux se mouillent de larmes abondantes. Effroi, horreur, dégoût et haine de moi pour t’avoir laissé prendre la direction trop connue et disparaître dans le gouffre de la nuit sans faire de bruit, sans laisser de trace, en t’excusant presque de n’avoir plus l’énergie de te cabrer, de te raccrocher aux aspérités lisses de ce qui n’était déjà plus depuis si longtemps qu’un brouillon de vie aux échos mille fois répercutés, résonnant dans cette seule issue que tu savais parfaitement n’être qu’une impasse.
Comme transparent à moi-même je t’ai vu t’enfoncer lentement dans la nuit des choses, te précipiter vers l’obscurité non pas tourmenté et ténébreux, mais avec la beauté divine d’un oiseau prenant son envol. Et l’impossible a mis ses habits de vrai.
L’onde choc se propage. Je me retrouve seul, désemparé face au tumulte, avec cet douleur considérable qui ne me quitte plus, enfermé dans un paroxysme de souffrance.
Parce que je sais ce qu’a été ta vie, les éléments déchaînés s’entrechoquent de toutes parts et vomissent leurs viscères en autant d’éprouvantes questions.
Pourquoi une vie si petite, encombrée de choses intolérables et d’humiliations constantes?
Pourquoi tous ces vides et ces peurs?
Pourquoi le fatras pauvre du quotidien?
Pourquoi toutes ces eaux amères, ces vagues en furie?
Comment aurais-tu pu ne pas être abîmé par la vie alors qu’elle ne se présentait à toi que sous ses aspects les plus sombres, les plus abjects, les plus injustes?
Je le dis: la vie s’est couverte de honte à faire de toi un être fragilisé, une proie bien facile pour la camarde aux aguets qui a jouit de sa réussite à te faire trébucher lourdement dans le silence et la poussière ultime.
Comment définir cet innommable immanquablement lié à ton absence qui résonne d’un vide sidéral?
Comment de soumettre l’impuissance des mots à dire le réel?
Il y a cette tempête qui tourmente mon tréfonds.
J’ai dans la tête comme un noyau calciné, dur, noir, définitivement impénétrable.
Cette douleur-là, qui est la douleur de vivre, m’enveloppe d’un essaim de tristesse indicible. Il s’instille en moi le goût amer du fiel. Rien ne saura jamais apaiser les éléments déchaînés. Je vis la traversée de cet enfer où brûle en permanence le feu inaltérable de ton absence. Lugubre et morbide incendie.
Alors, face aux ténèbres enflammées, j’entre en révolte contre cette vie masquée qui se fait l’antichambre de la mort en rendant anonyme le destin essentiel de chacun. La vie, comme un décor de théâtre qui peut s’écrouler à tout moment!
Mon existence bouleversée a basculé, attirée par le vide dans ce lac de désespoir qu’est l’inéluctable de l’absence, la perte définitive de l’être cher.
Si tu savais l’intensité des remords qui m’accablent.
Je n’ai pas pu t’arracher à l’impasse. Je n’ai pas su te dire tout mon amour et – je le sais maintenant -- je suis passé à côté de l’essentiel.
Parfois je cherchais ton regard et lorsque, cela arrivait parfois, je le trouvais, je détournais le visage par pudeur, par respect. S’installait alors un froid brutal qui, à l’infime de chaque instant, me glace encore le sang.
Aujourd’hui, aux limites de ce bout de vie qui me reste, il est trop tard et je le sais. Je sais aussi combien, au cœur de cet infiniment désert qu’est le monde sans toi, j’appréhende de chacune de mes fibres le temps à venir.
Saura-t-on un jour dire, dans les mots tus, dans le silence de certains autres, l’immensité de la douleur d’un fils qui, pour l’éternité, n’a jamais su qu’effleurer le cœur de son Père.
P. MILIQUE
05:40 Publié dans NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : deuil, inconsolable, encre, vide, absencedouleur, souffrancecouleur de sang, larme, horreur, dégoût, effroi, haine de soi, disparition, gouffre, aspérité, brouillon de vie, impasse, beauté, divinité, onde de choc, paroxysme, vomir, viscères, éprouvant, humiliation, pauvre, abîmer, abject, injuste, fragilité, proie, camarde, jouissance, ultime, absence, impuisance, tempête, tourment, impénétrable, tristesse, amertume, fiel, éléments déchainés, enfer, lugubre, morbide, ténèbres, révolte, l'antichambre de la mort, destin, décor de théâtre
17/04/2013
N'ÊTRE RIEN !
N'ÊTRE RIEN !
C'est vrai qu'elles prennent des proportions effarantes
Ces notions de culpabilités porteuses d'une mélancolie
Qui suinte de rêves improbables et toujours inassouvis.
Le lien essentiel existant avec l'expérience de la déraison
Impose une suite continue de destructions partielles
Au cœur d'un impossible transférable qui confirme
Le ressort perdu, cependant lourd de significations,
Sans jamais apporter l'ombre d'un quelconque démenti
A l'humiliation ultime patiemment concoctée.
On ne peut pas vivre quand on sait n'être rien!
P. MILIQUE
09:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, négationniste, nier, négatif, prendre des proportions, effarant, effarement, suinter, rêve, improbable, inassouvir, lien, essentiel, expérimenter, déraisonner, imposer, suite, continuer, destruction, partiel, partialité, avoir à coeur, impossible, transférer, confirmer, ressort, perdurer, lourd de significations, apporter la contradiction, opprobe, quelconque, démentir, humiliation, ultime, patience, concocter, ne pas pouvoir vivre
17/01/2013
SE RENCONTRER ENCORE 7
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
SE RENCONTRER ENCORE
7
-- «C'est bon, je vois! C'est plus grave encore que je le pensais. Et par conséquent, c'est plus grave que tout. Donc, il s'agit d'une déception amoureuse, c'est ça n'est-ce pas?
Décidément, la foi de l'humain au dieu amour n'est pas prête à s'amenuiser dans l'éternité qui lui semble expressément réservée avec un souci du perpétuel recommencement qui devrait tout de même commencer à nous laisser, si ce n'est perplexes, à tout le moins songeurs. Pourtant, ça n'est pas faute de le savoir, ce bel objet de tentation sait aussi se faire fuyant, triste et insatisfaisant.
Constatons à quel point, hormis c'est vrai quelques passions essentielles, certes, mais si souvent éphémères, il lui arrive d'apparaître âpre, besogneux voire cynique. Comment nous y prenons-nous, dites-moi, pour trouver encore dans les ultimes décombres des humiliations successives l'énergie nécessaire à d'autres tentatives. Avouez tout de même le bien fondé de cette question-là! Qu'est-ce qui peut bien générer la force, la cohérence et la belle intensité d'une rencontre impromptue s'identifiant d'emblée dans une nouvelle osmose?
Est-ce que cela tient de la violente disproportion qui s'insinue, suspecte, à l'embrasé de l'émotion, ou plutôt de la séduisante singularité procurée par l'infini trouble d'un désir naissant?»
(A SUIVRE...)
09:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'éciture, se rencontrer, voir, plus grave encore, penser, par conséquent, déception amoureuse, décider, la foi en l'humain, dieu, amour, pas prête, s'amenuiser, éternité, sempler, express, réserver, souci, perpétuel, recommencement, commencer, laisser, perplexe, songeur, pas faute de le savoir, bel objet de tentation, fuyant, tristesse, instisfaction, constater, passion, essentiel, éphémère, apparître, âpreté, besogneux, cynisme, ultime, décombre, humiliation, successif, énergie, nécessité, tentative, bien fondé, questionner, générer la force, cohérence, beauté, intensité
07/04/2012
MALADIE SANS NOM
MALADIE SANS NOM
Cela pourrait être la chronique d'une déchéance,
Une course effrénée à l'abime et à ses conséquences
Traumatisantes, entre déréliction et autodestruction.
Il arbore un parcours douloureusement chaotique
Et, balayer par les tourments de son histoire,
Il n'est guère désireux de s’immiscer dans le troublant
De cet ailleurs défait de pitoyable errance.
De fait, il reste totalement assujetti à l'absurdité
De sa glauque destinée avérée inhumaine,
Et il est, sans possibilité d'oubli, marqué à vie
Par cette terrible humiliation dont il fut victime.
Le voilà atteint d'une maladie sans nom
Dont il sait déjà qu'il ne se relèvera pas.
Alors, il décide de brader ce qui lui reste de vie
Pareils à d'autres qui n'ont pas hésiter à se jeter dans le vide,
Tant son impatience désabusée lui ordonne de laisser aller...
P. MILIQUE
06:35 Publié dans ILS ONT PENSE POUR NOUS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, mladie inconnue, chronique, déchéance, course effrénée, abîme, conséquence, traumatisme, déréliction, autodestruction, suicide, parcours, arborer, douloureux, chaotique, balayer, tourment, historique, désireux, s'immiscer, troublant, défaite, pitoyable, errance, assujettir, absurdité, glauque, destinée, avérer, inhumain, oubli, marqué à vie, terrible, humiliation, victime, ne jamais s'en relever, décider, brader, ce qui lui reste de vie, se jeter dans le vide, impatience, désabusé, ordonner, se laisser aller
23/02/2012
QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "ARMEE D'ASSASSINS "
Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .
Armée d'assassins
Sur leurs blindés, sur leurs chars
Des soldats, des fantassins,
A la solde de Bachar
Forment une armée d’assassins…
Les gardiens de la patrie?
Meurtriers qui se défoulent !
Contre des chants et des cris
Tirent aveugles sur la foule !
D’une obédience grotesque
D’une ignoble barbarie
La brutale soldatesque
Egorge la douce Syrie
Renforcée par la milice
Gangrène assoiffée de sang
Deux tortionnaires complices
Déciment les innocents…
Tuer devient une lubie
Un jeu macabre de brutes
Les humiliations subies
Les offenses, les insultes,
Tant de crimes innommables
Nous glacent par leurs horreurs
Tant d’images insoutenables
Ont anéanti la Peur
De ce peuple invincible
Admirable de courage
Sa force indéfectible
Balayera vos outrages !
Honte à vous pauvre vermine
Piètres soldats, fantassins
Puisque l’Histoire élimine
Toutes les armées d’assassins !
22:28 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, syrie, armée d'assassins, blindé, char d'assaut, sildat, fantassin, à la solde de bachar, les gardiens de la patrie, meurtrier, se défouler, contrer, chant, cri, tirer sur la foule, aveugler, obédience, grotesque, ignoble, barbarie, brutalité, soldatesque, égorger, renforcer, milice, gangréner, assoiffer de sang, tortionnaire, complice, décimer, innocent, tuer, lubie, jeu macabre, brute, humiliation, offense, insulte, crime innommable, glacer d'effroi, horreur, image insoutenable, anéantir, peur, peuple invincible, admirable de courage, force indéfectible, outrage, honte, soldat
18/07/2011
J'ACCEPTE LE CONTRAT
C'est à hurler tant tout cela devrait aller sans dire!....
Et qu'il faut pourtant répéter avec force, encore et encore...
Qu'est-ce qu'on attend, merde!
00:02 Publié dans JE M'ACCUSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : contrat, système, accord, compétition, conscience, frustration, colère, majorité, humiliation, exploitation, inférieur, pyramide sociale, exclusion, marginaux, inadapté, faible, société, limite, banque, investissement, salaire, dividende, profit, commission, gouvernement, peuple, nécessiteux, mourir de faim, substance toxique, guerre, paix, dépense, budget, défense, conflits, stock d'armes, économie mondiale, hégémonie, pétrole, économie, énergie polluante, tentative de substitution, moyen gratuit et illimité, condamner, meutre, ennemi, opinion publique, parti de droite, parti de gauche, combattre