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13/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

3

 

Alors, se fier aux apparences, naïveté ou stratégie?

Car cela flirte parfois avec la provocation!

On pourrait presque assimiler cela à une sorte de violence instinctive, un débordement physiologique dans une époque où il n'y a plus grand chose à transgresser.

Et puis, la question s'impose: les apparences sont-elles l'incarnation représentative d'une opposition radicale, ou d'une quelconque autre raison encore moins avouable?

Il faut aussi songer qu'elles sont peut-être à l'origine d'une perte de confiance discursive dans la fiction du réel.

Si encore il suffisait de se méfier d'elles pour n'être dupe de rien!

Nous savons que ça n'est que rarement le cas: il est si difficile, pour tout un chacun, d'admettre ce qu'on sait déjà!

Et c'est ainsi que, drapée de scepticismes divers, une ample déferlante de dérision pénètre en nous avec l'évidence insolente de la fatalité.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

27/11/2015

HABITER UN BEAU JARDIN

au magma présent de l'écriture,

 

HABITER UN BEAU JARDIN

Parce qu'il l'a décidé, il ne pénétrera pas ce matin
Dans les multiples frénésies médicales concoctées.

Il choisit de plutôt rêver d'elle, de méditer d'elle,
De penser avec elle. Cœur à cœur et corps à corps.
Les voilà ainsi illuminés de ces précieux instants.

Il se délecte de toute cette douce volupté amoureuse,
Génératrice de sens abyssaux perfusés par ses mots.

L'état d'euphorie se charge de son expansion illimitée.
S'impose alors l'harmonie et la certitude de leur amour.
Quelle simple, belle, réconfortante et inaltérable vérité.

A la pulpe de la nuit, son corps transi se blottit au sien.
Il ne s'étonne ni de ses lèvres, ni de ses mains sur sa peau,
Il frémit même lorsqu'elle l'apaise d'un velours de langue
Et se laisse emporter par l'embrasé de son amour pour elle,
De leur amour commun. Et il cherche, et il trouve sous ses doigts
Les contours délicats de son visage et le galbe affiné de son corps.

Sait-elle qu'ils habitent un jardin calme où s'éveillent les fleurs,
Où chantent les oiseaux, où d'affables arbres frémissent de vie?

Il sait qu'il l'aime, et ça le bouleverse de s'en éprouver capable.

P. MILIQUE

05/01/2014

CONNAISSANCE

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CONNAISSANCE

 

Les hiéroglyphes inscrits avec application

Sur le sanctuaire accueillant de son cœur

Sont autant d'inscriptions magiques aux pouvoirs élevés.

 

Pour pénétrer dans la chambre intime de son âme,

Dédales secrets parcourant une forêt de symboles,

Il faut s'affirmer archéologue de l'immanence.

 

Il n'est pas inquiet du devenir en cours:

Elle saura déchiffre l'alphabet dissimulé,

Retranscrire à l'exact le vieux langage oublié,

L'énigme du Sphinx et ses mystères entretenus,

Le cercle infini des poètes et des initiés,

Avec une écriture comme fil d’Ariane pour la guider

Jusqu'à la connaissance de l'Autre enfin reconnu.

 

P.  MILIQUE

27/11/2013

J'ACCUSE 7

J'ACCUSE.jpeg

 

J'accuse l'Homme,

Tous et chacun,

De savoir vivre satisfait et heureux

Dans un monde  gravement inoculé  par le germe définitif

D'une maladie que l'on sait incurable, donc mortelle.

26/09/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 04/09/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER:

04/09/2013

17/07/2013

POÈTE ?

BRAISE.jpg

 

POÈTE ?

 

La poésie doit être libre d’accès ou ne pas être !

 

Pour autant, chacun est conscient du fait

Qu’il ne peut suffire de morceler les phrases

Pour que, improbable magie, prenne forme le poème.

 

Le poète ne sait être que celui en qui convergent les mots.

Ceux-ci se lèvent en houle au noué de son tréfondsa

Pour surgir en écho dans un cri libérateur.

 

C’est ce réel inéluctable qui en dilate la richesse,

C’est ce qui jaillit de l’intime profondeur,

C’est ce qui affranchit la limite sans l’alourdir,

C’est ce qui retranscrit le murmure ciselé.

 

Le poète pénètre au noyau d’émotion constitué

Au souffle exacerbé de braises incandescentes.

 

Le poème n’est que chronique de beauté ordinaire,

Cristal de vérité moiré au précipité de la vie.

Et si l’on ne parvient à condenser cela,

L’exaltation poétique ne sera qu’ébauchée.

 

Le temps sera venu alors de surmonter

La glaçante et cependant méritée contrariété.

 

P. MILIQUE

24/05/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LE SPECTRE DU REMANIEMENT"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"LE SPECTRE DU REMANIEMENT"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


Il règne dans le Palais une étrange atmosphère
Quand vient l’obscurité, il y a comme un courant d’air
Un souffle inexpliqué, un vent extraordinaire
Une présence singulière

On raconte au Château qu’à certaines saisons
On voit sur les photos une drôle d’apparition
Une forme insolite, une créature sans nom
Qui flotte au-dessus du perron

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement (bis)

Les soirs de grande lune personne n’est à l’abri
Une bougie s’allume puis s’éteint dans la nuit
Les soirs de forte brume on en voit qui supplient
La clémence des tapisseries

Les ministres prudents sur la pointe des pieds
Près du monstre dormant, passent sans respirer
Mais on entend pourtant, à la nuit tombée
Grincer les lattes du parquet

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement (bis)

Ce soir la lune est pleine, ce sera bientôt l’heure
Il y a comme un bruit de chaînes et tout le monde a peur…
Un mystérieux phénomène au salon des portraits :
Une peinture s’est animée

Les lustres sans raison se sont mis à trembler
Comme saisis d’un frisson, une porte a claqué
Tout là-haut sous les toits, sans doute à la lingerie
Quelqu’un a entendu des cris

Les tables bizarrement ont tendance à tourner
Dès que le président parle de remanier
Un ministre sortant devenu feu follet
Revient pour hanter l’Élysée (bis)

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement

Il paraît qu’il est là…
Planqué dans le Baccarat !
Il paraît qu’il attend…
Caché sous un drap blanc !

21/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 21.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

21.05.2013

05/05/2012

CONNAISSANCE

HIEROGLYPHE.jpeg

 

 

CONNAISSANCE

 

Les hiéroglyphes inscrits avec application

Sur le sanctuaire accueillant de son cœur

Sont autant d'inscriptions magiques aux pouvoirs élevés.

 

Pour pénétrer dans la chambre intime de son âme,

Dédales secrets parcourant une forêt de symboles,

Il faut être archéologue de l'immanence.

 

Il n'est pas inquiet du devenir en cours:

Elle saura déchiffrer l'alphabet dissimulé,

Retranscrire à l'exact le vieux langage oublié,

L'énigme du Sphinx et ses mystères entretenus,

Le cercle infini des poètes et des initiés,

Avec une écriture comme fil d’Ariane pour la guider

Jusqu'à la connaissance de l'Autre enfin reconnu.

 

P. MILIQUE