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26/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 23

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

23

Bien sûr ce fut dur! Épouvantablement dur.

Elle a pourtant su emprunter le chemin d'initiation dans lequel on se démet de soi pour s'offrir l'opportunité de se découvrir à soi-même. Continuelle mue humaine.

Elle a dépassé l'infini de sa douleur pour vivre délibérément le présent. Désormais, elle capte un maximum de lumière d'où irradient des couleurs aux traits de stridence.


Je suis heureux lorsque je vois son désir de faire que s'initient d'autres moments de bonheur.

Chaque note de cette musique inattendue qui sourd de son être lui confirme que les destins du cœur, comme ceux de l'âme et du corps, restent de toutes façons noués de manière inextricable et définitive. Il y a la l'émergence d'une vive attente, suggérée par l'impératif du souhait, que l'immense rêve en suspend ne soit en fait qu'incontournable réalité.Et puis, tu sais quoi?...


Euh, c'est à dire que... non.


Je crois qu'elle commence à aimer ce qu'elle devient.

Le changement est d'importance notable. Ce qu'elle était, elle ne le sait plus vraiment. Ce qu'elle est devenu, elle le saura bientôt.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/03/2014

L’ECRIT-VAIN ANODIN

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L’ECRIT-VAIN ANODIN

 

Ce sont des phrases qui fascinent à la fois

Par leur simplicité et par leur étrangeté.

 

Écriture sensuelle, abstraite,

Parfois lyrique ou coléreuse,

Elle est génératrice de quelque chose

Qui va forcément apparaître.

 

Peut-être dira-t-elle la force et la fragilité

Qu’évoquent parfois les premières amours

Dont l’éclairage final retient la couleur des jours.

 

Ou alors, elle expliquera le lent glissement

Hors de soi et du vertige du vivant

En ruminant le malheur certain de toute condition humaine.

 

Lui, l’écrit-vain anodin, balbutie l’écriture

Dans la chair vive des phrases.

Elle lui donne ce faisant

Un lieu unique pour dire la révolte et le courroux.

 

Cela l’aide à se plonger dans cet univers d’entrailles

Qui renvoie sans retenue a la face du monde

La noire bile de sa laideur et de sa bêtise

Lui permettant ainsi d’offrir à l’attente des autres

L’image perceptible de son consentement à l’impossible.

 

P. MILIQUE