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21/03/2015

POUVOIR TOUT ÉCRIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

POUVOIR TOUT ÉCRIRE

1



L'impensable né des contingences terrestres
A ruiné le crédit éprouvé envers la sincérité
Et entraîner des effluves de scepticisme
Sur ses relations avec le monde extérieur.
Dans l'urgence du présent accentue le retrait,
C'est dans l'ordre des choses, on peut tout écrire.

On peut écrire, enthousiasme futile,
A la lumière de formules balzaciennes
Quand chaque éclaircissement apparent
Complique davantage les faits en cours.
Texte quelquefois profond et touchant
Qui joue de la comparaison sans vergogne.
Lyrisme grave, impétrant et désenchanté,
Inspiration hermétique au rythme saccadé
Lestée de phrases étranges et mal définies.

Ce ne sont que péripéties sans coup de théâtre
Dont on ne peut émerger qu'agacé et séduit
Quand, à baigner sans retenue dans le cliché,
On glisse sans ménagement dans la caricature.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/03/2014

L’ECRIT-VAIN ANODIN

ATRABILAIRE.jpg

 

L’ECRIT-VAIN ANODIN

 

Ce sont des phrases qui fascinent à la fois

Par leur simplicité et par leur étrangeté.

 

Écriture sensuelle, abstraite,

Parfois lyrique ou coléreuse,

Elle est génératrice de quelque chose

Qui va forcément apparaître.

 

Peut-être dira-t-elle la force et la fragilité

Qu’évoquent parfois les premières amours

Dont l’éclairage final retient la couleur des jours.

 

Ou alors, elle expliquera le lent glissement

Hors de soi et du vertige du vivant

En ruminant le malheur certain de toute condition humaine.

 

Lui, l’écrit-vain anodin, balbutie l’écriture

Dans la chair vive des phrases.

Elle lui donne ce faisant

Un lieu unique pour dire la révolte et le courroux.

 

Cela l’aide à se plonger dans cet univers d’entrailles

Qui renvoie sans retenue a la face du monde

La noire bile de sa laideur et de sa bêtise

Lui permettant ainsi d’offrir à l’attente des autres

L’image perceptible de son consentement à l’impossible.

 

P. MILIQUE

08/06/2013

YANNIS RITSOS, LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS: «REGARDE AU LOIN»

 

YANNIS RITSOS

LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS

«REGARDE AU LOIN»

Lu par Benjamin JUNGERS

Poème extrait de La symphonie du printemps, recueil publié chez Bruno Doucey éditeurs

 

 

Traduction Anne Personnaz

 

 

Je suis le ciel étoilé des moissons.” Le poète qui écrit cela paraît pourtant l’avoir perdue, sa bonne étoile. Voyez plutôt : Yannis Ritsos naît en Grèce dans une famille de nobles propriétaires terriens, mais sa jeunesse est marquée par la ruine économique, des drames familiaux et la maladie. Proche du parti communiste grec, il aspire à un idéal de fraternité, mais la dictature dévaste son pays. C’est dans ce contexte désespéré que le poète écrit l’une de ses plus belles oeuvres, jusqu’alors inédite en français : Symphonie du printemps. Un hymne à l’amour, à la nature, à la vie. À mes yeux, un antidote à la crise. Dans la situation douloureuse que connaît la Grèce, le lyrisme explosif de Yannis Ritsos est une tentative de libération par l’imaginaire. Le poète danse à deux pas de l’abîme, les bras tendus vers les étoiles.

Yannis Ritsos est né à Monemvassia, en Grèce, le 1er mai 1909. Ses combats contre la droite fasciste et la junte militaire, l’expérience de la prison, l’exil ne l’empêcheront pas de mener à bien une oeuvre qui fait de lui l’une des grandes voix de la poésie universelle. Il meurt en 1990. Symphonie du printemps, publié en 1938, a été mis en musique par Mikis Theodorakis en 1984. Sa parution en 2012 aux Éditions Bruno Doucey est la première traduction en France de ce recueil.


Poèmes choisis par Laurence Courtois

 

Prise de son, montage : Manon Houssin

 

Assistant à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

 

Réalisation : Juliette Heymann

03/06/2013

YANNIS RITSOS, LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS: «J'AVAIS FERME LES YEUX»

 

YANNIS RITSOS

LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS

«J'AVAIS FERME LES YEUX»

Lu par  Félicien JUTTNER

Poème extrait de La symphonie du printemps, recueil publié chez Bruno Doucey éditeurs

 

Traduction Anne Personnaz

 

 

 

Je suis le ciel étoilé des moissons.” Le poète qui écrit cela paraît pourtant l’avoir perdue, sa bonne étoile. Voyez plutôt : Yannis Ritsos naît en Grèce dans une famille de nobles propriétaires terriens, mais sa jeunesse est marquée par la ruine économique, des drames familiaux et la maladie. Proche du parti communiste grec, il aspire à un idéal de fraternité, mais la dictature dévaste son pays. C’est dans ce contexte désespéré que le poète écrit l’une de ses plus belles oeuvres, jusqu’alors inédite en français : Symphonie du printemps. Un hymne à l’amour, à la nature, à la vie. À mes yeux, un antidote à la crise. Dans la situation douloureuse que connaît la Grèce, le lyrisme explosif de Yannis Ritsos est une tentative de libération par l’imaginaire. Le poète danse à deux pas de l’abîme, les bras tendus vers les étoiles.

 

 

 

Yannis Ritsos est né à Monemvassia, en Grèce, le 1er mai 1909. Ses combats contre la droite fasciste et la junte militaire, l’expérience de la prison, l’exil ne l’empêcheront pas de mener à bien une oeuvre qui fait de lui l’une des grandes voix de la poésie universelle. Il meurt en 1990. Symphonie du printemps, publié en 1938, a été mis en musique par Mikis Theodorakis en 1984. Sa parution en 2012 aux Éditions Bruno Doucey est la première traduction en France de ce recueil.


Poèmes choisis par Laurence Courtois

 

 

Prise de son, montage : Manon Houssin

 

 

Assistant à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

 

 

Réalisation : Juliette Heymann

02/06/2013

YANNIS RITSOS, LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS: «JE QUITTERAI»

 

YANNIS RITSOS

LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS

«JE QUITTERAI»

Lu par Benjamin JUNGERS

 

Poème extrait de La symphonie du printemps, recueil publié chez Bruno Doucey éditeurs

Traduction Anne Personnaz

 

Je suis le ciel étoilé des moissons.” Le poète qui écrit cela paraît pourtant l’avoir perdue, sa bonne étoile. Voyez plutôt : Yannis Ritsos naît en Grèce dans une famille de nobles propriétaires terriens, mais sa jeunesse est marquée par la ruine économique, des drames familiaux et la maladie. Proche du parti communiste grec, il aspire à un idéal de fraternité, mais la dictature dévaste son pays. C’est dans ce contexte désespéré que le poète écrit l’une de ses plus belles oeuvres, jusqu’alors inédite en français : Symphonie du printemps. Un hymne à l’amour, à la nature, à la vie. À mes yeux, un antidote à la crise. Dans la situation douloureuse que connaît la Grèce, le lyrisme explosif de Yannis Ritsos est une tentative de libération par l’imaginaire. Le poète danse à deux pas de l’abîme, les bras tendus vers les étoiles.

 

Yannis Ritsos est né à Monemvassia, en Grèce, le 1er mai 1909. Ses combats contre la droite fasciste et la junte militaire, l’expérience de la prison, l’exil ne l’empêcheront pas de mener à bien une oeuvre qui fait de lui l’une des grandes voix de la poésie universelle. Il meurt en 1990. Symphonie du printemps, publié en 1938, a été mis en musique par Mikis Theodorakis en 1984. Sa parution en 2012 aux Éditions Bruno Doucey est la première traduction en France de ce recueil.


 

Poèmes choisis par Laurence Courtois

 

Prise de son, montage : Manon Houssin

 

Assistant à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

 

Réalisation : Juliette Heymann

06/11/2012

SPLEEN EQUITABLE: "Oxymore aux vaches: chronique slam «Entre comptoir et parloir"

 

SPLEEN EQUITABLE


Oxymore aux vaches: chronique slam

(2’57’’)


Slammeur et blogueur omnivore, Sylvain Souklaye n'a pas trente ans et déjà une petite carrière d'agitateur verbal. Emporté, lyrique et contradictoire, il incarne à merveille cette génération de Narcisses du web qu'il déteste. Une première chronique en forme de slam, pour donner libre cours à sa passion pour le paradoxe stylé. Oxymore aux vaches ! Le meilleur cynique à l'ouvrir sur le Forum depuis Diogène.


Enregistrements : 15 avril 09
Prise de son & mix : Arnaud Forest
Texte & voix : Sylvain Souklaye

29/03/2012

Nathalie SARRAUTE: "LE PLANETARIUM" (Extrait)

 

Nathalie SARRAUTE: "LE PLANETARIUM" (Extrait)

(18 Juillet 1900 / 19 Octobre 1999)

 

Des voix rares, voire inédites, c'est ce que propose Ina.fr. Guillaume Apollinaire en 1911, Anna de Noailles en 1930, mais aussi Léon-Paul Fargue, René Char, Aimé Césaire, Raymond Queneau... A l'occasion du Printemps des poètes, découvrez les voix toutes empreintes de lyrisme des grands auteurs, maîtres de la versification, du XXème siècle.

15/03/2012

Anna de NOAILLES Lit Deux De Ses poèmes

 

Archives de l'INA: Les Grandes Voix Poètiques Du Siècle

Anna de Noailles lisant deux de ses poèmes

 

Des voix rares, voire inédites, c'est ce que propose Ina.fr. Guillaume Apollinaire en 1911, Anna de Noailles en 1930, mais aussi Léon-Paul Fargue, René Char, Aimé Césaire, Raymond Queneau... A l'occasion du Printemps des poètes, découvrez les voix toutes empreintes de lyrisme des grands auteurs, maîtres de la versification, du XXème siècle.