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07/11/2016

ÉPUISANT CAUCHEMAR 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ÉPUISANT CAUCHEMAR

2

 

Mauvaises vibrations tout au long de cette nuit.

Situation étrange et inconfortable qui cerne tout.
Mon regard glisse sur un brouillard récalcitrant
Qui m'interdit toute possibilité de capter les reflets
D'une tangibilité codifiée, complexe et fluctuante.

Mauvaises vibrations tout au long de cette nuit.

Tout passer sous silence se révèle vite impossible.
Offre-moi tes confidences, tes joies, tes douleurs.
Partage avec moi! Explique-moi! Réconforte-moi
Pour m'assister à mieux maîtriser mon angoisse,
Pour étouffer au mieux les mauvaises vibrations.

A moins que tout n'est été qu'un épuisant cauchemar?
Si tel est vraiment le cas, pardonne-moi de tout cela.

(FIN)

 

P. MILIQUE

07/10/2016

DUPES DE RIEN 8

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

8

 

Comme hypnotisé, il capte de l'à peine esquissé qu'il complète à ne plus pouvoir l'effacer.

Fantômes en latence surgit des brumes confortables de l'inconscient étirés jusqu'à la limite.

 

     Une certaine rigueur revenue suffit le plus souvent à en dénoncer les approximatifs subterfuges.

Cessons de voir au travers pour ne plus voir de travers!

Désireux de penser par soi-même ce que l'on voit, il n'y a qu'à tendre les yeux sur quelques détails révélateurs pour que, éreintant la contrainte, s'engendrent en sauvetage les idées de la raison.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/06/2016

BELLE NUIT

au magma présent de l'écriture,

 

BELLE NUIT



Sa douce lui paraît si proche de lui ce soir
Qu'il a l’impression de la sentir, de la toucher.
Il éprouve sa présence au berceau de ses bras,
Et perçoit son souffle vif affleurant ses lèvres.
Il sait que cette nuit sera exquise et soyeuse.

Elle sait combien il apprécie ses caresses de satin,
Elle sait comme il affectionne déposer les siennes
Sur ses courbes agréables, ses pleins et ses déliés,
En son centre embrasé qui parfois s'impatiente.

Cette nuit-là encore ils s'endormiront pelotonnés fort,
Impliqués dans l'ample encorbellement de leurs bras.
Ils s'éprouveront attirés, captés, puis ancrés jusqu'à l'aube
Par cet amour-fleur tellement plus grandiose qu'un jardin.

La nuit qui se dessine sera, oui, alourdie de ses rêves d'elle.

P. MILIQUE

26/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 23

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

23

Bien sûr ce fut dur! Épouvantablement dur.

Elle a pourtant su emprunter le chemin d'initiation dans lequel on se démet de soi pour s'offrir l'opportunité de se découvrir à soi-même. Continuelle mue humaine.

Elle a dépassé l'infini de sa douleur pour vivre délibérément le présent. Désormais, elle capte un maximum de lumière d'où irradient des couleurs aux traits de stridence.


Je suis heureux lorsque je vois son désir de faire que s'initient d'autres moments de bonheur.

Chaque note de cette musique inattendue qui sourd de son être lui confirme que les destins du cœur, comme ceux de l'âme et du corps, restent de toutes façons noués de manière inextricable et définitive. Il y a la l'émergence d'une vive attente, suggérée par l'impératif du souhait, que l'immense rêve en suspend ne soit en fait qu'incontournable réalité.Et puis, tu sais quoi?...


Euh, c'est à dire que... non.


Je crois qu'elle commence à aimer ce qu'elle devient.

Le changement est d'importance notable. Ce qu'elle était, elle ne le sait plus vraiment. Ce qu'elle est devenu, elle le saura bientôt.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/04/2015

LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE

BOUE.jpg

 

LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE


La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Un univers où chacun dans sa misère
est seul à cristalliser ses souffrances.
Où ne s'exprime plus que le langage du désenchantement.
Et c'est la lente descente dans un puits signifié en toile de fond de nos errances,
vieilles complices taciturnes,
Jusqu'à l'embrasement inévitable au magma fusionnel
de nos haines et de nos rancœurs.

Voilà où nous mène, dans le cauchemardesque suppôt de nuits
parfaitement glaçantes,
L'outrance souveraine d'autres néants qui nous attendent,
Royaumes racoleurs d'une déraison optimiste.
L'aile de la folie passe, attirante, dans une espèce de flirt aguicheur,
Nous entraînant dans un élan infini vers des passions indéfinies.

Puis vient le temps de la sagesse, de la distance et de la lucidité envers la vie.
Il y a comme un rejet du noir et même parfois rejet de l'azur qui peut encore être du noir.
Le rire qui n'était que celui du désespoir, peu à peu s'éclipse.
Pour laisser place à un sourire timide.

Entre Les ténèbres du noir et le premier frisson de lumière,
entre l'absence et la promesse d'une présence définitive cependant déjà évaporée,
apparaît la vérité d'une émotion.
Une émotion sublimée au contact d'amitiés éternellement fugitives
et d'enthousiasmes durablement éphémères.
Tout cela d'une richesse et d'une complexité exceptionnelles.

La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Mais à savoir en capter les fragrances et les couleurs,
elle sait être d'une beauté confondante, nous invitant,
ultime privilège, dans les harmonies chatoyantes de son chant d'éblouissement.

Dès lors, dans la boue du torrent, seules les pépites respirent encore.

 

P. MILIQUE

23/02/2015

BIENHEUREUSE QUINTESSENCE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BIENHEUREUSE QUINTESSENCE

4

Une tâche malaisée point d'emblée qui revient toujours aux parents.
A vous de savoir lui mettre en place un monde d'infinie douceur.
A vous de lui donner à vivre d'intenses instants ensoleillés de magie.
A observer avec attention la profondeur du regard capté par le monde,
Un regard probablement porteur de dépouillement et de fragilité,
Capable tout autant de fixer le reflet su soleil sur un collier de perles.

Viendra, plus tard, la sensibilité inscrite au creux de la permanence
Et la splendeur fluide d'un babil d'enfant semblable à celui d'un oiseau.
Comment ne pas s'émerveiller de ce nouveau petit vous inscrit au présent
Qui vous installera, en un transport de beauté, au tréfonds du fascinant.

(FIN)

P. MILIQUE

03/11/2013

GAUCHE DE DROITE UPPERCUT EN STÉRÉO « LE SOPALIN? DE DROITE »

 

GAUCHE DE DROITE
UPPERCUT EN STÉRÉO

(1’13’’)
« LE SOPALIN? DE DROITE »

 


 

La gauche fait-elle une politique de droite ? La droite a t-elle capté les mots de la gauche ? On s'y perd. Pour se retrouver, petit inventaire de trucs de gauche et de trucs de droite par Corentin Roquebert, le premier MC sorti de Normale sup'.


 

Enregistrement : 28 août 13
Réalisation : Samuel Hirsch
Texte & voix : Corentin Roquebert

21/10/2013

L’AMITIÉ

au magma present de l'ecriture,

 

L’AMITIÉ

 

C’est une chance insigne que d’avoir pu capter un jour

L’insaisissable et vital mystère qu’est toute rencontre essentielle,

Surtout lorsqu’elle prend la forme et la beauté tenace affichées

Par des femmes et des hommes secrets à la parole rare et fleurie.

 

Il peut nous arriver parfois d’apercevoir le semblable dans l’autre,

Quelqu’un avec qui se partage d’emblée une fraternité de pensée.

Cette reconnaissance sans équivoque induit l’amitié comme une évidence.

Mais cette évidence-là, débordante d’émotion pure, ne se parle pas !

Elle ne saurait s’expliquer non plus. Elle se vit. Et se prouve peut-être.

 

Dès lors, comment s’étonner lorsque, à l’embrasé d’un enfer de doutes

Et d’incertitudes fébriles et apeurés, j’en appelle à cette Amitié-là !

 

P. MILIQUE

10/05/2013

ILS ONT PENSE POUR NOUS 25

PENSEUR.jpeg

 

"Les honneurs déshonorent;

Le titre dégrade;

La fonction abrutit. "


(Gustave FLAUBERT)

01/03/2013

JE ME REPROCHE 28

REPROCHE.jpg

 

Je me reproche

De trop maladroitement

Utiliser les multiples fils

Tissés par l'Homme

Pour capter la superbe beauté

D'austères régions encore inconnues.

09/08/2012

LA PENSEE RESCAPEE

désordre.jpg

Dado, Boîte, technique mixte, 2001.

 

 

 

 

LA PENSEE RESCAPEE

 

 

Dans le théâtre apparent soumis au désordre continuel,

Il cherche dans le choix du présent, un abris au chaos.

 

Les sens s'aiguisent et il convient d'affronter ce paradoxe

Qui propose le parcours agressif et vertigineux

De cet univers singulier qui se dérobe aux regards.

 

A prétendre capter ce qu'il a de plus ardu

Dans l'authenticité du doute murmurant,

Il restitue, avec une douceur exquise,

L'absurdité ludique promis d'un monde

Dont la nostalgie émane au magnifique

D'une fragrance aux accents d'inachevé.

 

Extrême délicatesse du souvenir qui affleure

Maintenant au ras de cette pensée rescapée

Qui prétend, offusquée, n'avoir pas à l'engloutir.

 

En dire davantage en irrépressible jets de mots

Serait se complaire d'un sourire à trop en dévoiler.

 

P. MILIQUE