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02/05/2017

ORPHELINE DE L'AUBE

au magma présent de l'écriture,

 

 

ORPHELINE DE L'AUBE

 

Quelle est donc longue et compacte cette nuit

Qui exacerbe plus encore les douleurs latentes

Et nous contraint à regarder au profond de nous.

 

Cette auto-analyse est dure mais nécessaire

Pour retrouver un fil de soi moins fragile.

 

Mais ce qu'il peut se révéler interminable, parfois,

Le chemin tourmenté qui mène de la nuit au jour!

 

Cette scission intime ne s'installe vraiment

Qu'au déconnecté clandestin du nocturne,

Projetant les échardes d'une violence brute

Dans la chair d'une nuit orpheline de l'aube.

 

P. MILIQUE

02/01/2013

LA VIE COMME ALÉA

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LA VIE COMME ALÉA

 

C’est une vie passée à éprouver les limites de la résistance,

Enchevêtrement d’incertitudes sur fond de mots et de désastre,

Conséquence de l’espace sans lumière où il s’est enfermé.

 

Il est devenu impératif pour lui, il doit se résigner,

D’engager l’indispensable processus de conversion.

 

Fondamentalement écartelé entre

Des perspectives aux radicales différences,

Il perçoit combien il lui faut se détourner du passé

Et envisager l’infini d’autres possibilités.

 

Alors, dans son tout nouveau désir

De dépassement et de dépaysement,

Son esprit de nouveau prêt à prendre son envol

Approuve de ne jamais cesser de commencer

Cette existence fiévreuse, en perpétuelle ébullition.

 

Le bon usage de ce qui ne cesse de le hanter

Illumine les enjeux de l’achèvement et de l’inachèvement

Parés des vertus de l’inconnaissable et de l’imprévisible.

Magistrale ode à la vie comme aléa au désordre certain.

 

P.  MILIQUE

10/06/2011

CIORAN 5

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"TOUT CE QUI EST

ET TOUT CE QUI N'EST PAS

M'ECARTELE"