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17/10/2016

MARASME 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MARASME

2

 

Maintenant, il n'en peut plus de se nourrir
De révoltes et de s'exténuer en altérations.
Tantôt il exulte sans trop savoir pourquoi
De cette exaltation et d'autres fois,
Surtout au cours de ses errances nocturnes,
Ce sont d'interminables méditations sur la mort.
Il se sait parvenu au cœur d'un marasme cérébral.

Il s'éprouve très souvent dérisoire et ridicule
Ce qui le rend trop souvent agressif, excessif.
En de tels moments, il se fond dans l'isolement.
Mais, pourquoi débauche-t-il ainsi tant d'énergie
A vouloir concéder un quelconque sens à la vie?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/06/2016

MANQUE DE PANACHE 1

au magma présent de l'écriture,

 

MANQUE DE PANACHE

1

La douleur d'être est variable.
Elle rend néanmoins le présent particulièrement abrupt et redoutable.

Dans son jardin jusque là tenu secret, le trouble redouble d'intensité qui, au gré de mots mûrement réfléchis le conduis, sur fond d'inéluctable, vers d'autres rêves inconnus.
Dans l'indescriptible de cette cohue-là, ça dérape et ça trébuche.
Voilà sa destinée bouleversée par la certitude nouvelle d'un jour ne plus être lui-même.

Certes les nuances existent, permanentes mêmes.
Mais en certains moments très ciblés, il croit pourvoir à cet état de crise et à s'accepter dans la souffrance comme un être incomplet et pourtant fini.
Pourtant, dans son obsessionnel désir de fuite au plus touffus de labyrinthes absurdes, est en plus , il cherche avec application l'équilibre indispensable qui lui semble désormais refusé.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/01/2016

BECQUÉE LEXICALE

au magma présent de l'écriture,

 

BECQUÉE LEXICALE



Je sais avoir un trop plein de mot tapie au fond de l’âme,
Mais je sais aussi que nul ne viendra jamais les chercher là.

Cependant, je ne puis imaginer les garder en moi à m’asphyxier.
Là réside peut-être mon anormale singularité, mon obscénité presque!
Mais comme je suis incapable de m’expliquer sur le mode verbal,
J’utilise le support qui me paraît le mieux me correspondre: l’écriture.

Mais, si cela débouche le plus souvent sur un monologue pathétique,
Il m’arrive parfois de parvenir à l’exact plaisir d’un dialogue privilégié.
Se dessine alors un vaste espace d’émotion vive qui traverse les lignes
Tandis que s’installe un rapport essentiel dans la mémoire du mot écrit.
En quelque sorte la puissance de l’éternel au secours de l’éphémère…

Le plus somptueux de tout cela est mon plaisir à lire les mots des autres.
Je suis attentif, très attentionné même à ce qui coule de leurs plumes,
Et cette attention–là nourrit généreusement mes besoins quotidiens.
Aussi, que personne n’hésite jamais à me dispenser ma becquée lexicale!



P. MILIQUE

18/12/2015

VACARME FAMILIER 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

VACARME FAMILIER

4


Qu'il est donc contraignant de porter gravé tout au fond de soi
Son propre poids de solitude, d'incompréhension et de fatalité!
Qu'il est donc rude de ne pas savoir encore éviter la dégringolade
Dans ce vacarme familier qui énonce une nuit taciturne et sordide
D'un âcre désespoir qui transpire l'amertume et la pusillanimité.
Ces nuits-là le noient sous le flot torrentueux de larmes affligées.
Elles sont apaisantes parfois. Celles-ci ne sont qu'inconfortables.

Tout cela va incessamment disparaître. Bientôt ne plus exister.
Ne plus avoir de raison d'être hormis par sa flagrante présence.
Juste parce qu'elle est là. Parce qu'elle l'aime. Parce qu'il l'aime.
Juste pour ce qu'ils étaient. Et pour cet eux qu'ils sont devenus.
Et pour que dans le temps qui vient, ils soient davantage encore.

(FIN)

P. MILIQUE

02/12/2015

MAGNIFICENCE FERTILE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MAGNIFICENCE FERTILE

2

Amené à égrainer les heures qui endiguent sa vision,
Il cherche confusément à épouser l'épars et le chaos
Dans le chamboulement figé qu'est l'ordre des choses.

Sur fond de vie en flammes, son centre de mémoire
Lui rappelle cette traduction autrement essentielle
Qu'est la trace chaude d'un chant d'immanence
Qui, dans la beauté tremblante de l'après-coup,
Agite l’authentique apparat de tous ces petits riens
Véhiculés par la générosité fertile et torrentielle de la vie.

(FIN)

P. MILIQUE

05/11/2015

VERTIGE

au magma présent de l'écriture,

 

VERTIGE



Diaphragme étriqué catapulté vers l'infini,
Et lui au fond du puits admirant la sortie
Écrasée de folles certitudes à visage humain.

Lui l'unique pied, vous la tête, supportant
La sale fumée noire qui s'épaissit au fond
Et monte en dissipant l'infâme connaissance
De vos générations aux lourds souliers ferrés.

La pierre, la terre et les idées veulent le pervertir.
Alors il reste en bas démuni, sans ors et sans droits
Sans domaine et sans roi dans la nuit insondable,
Royaume des sans patrie et, brusquement, il rit.

P. MILIQUE

01/04/2015

MORTELLE DÉCADENCE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MORTELLE DÉCADENCE

2


Il veut encore apaiser ses sens aux seins des femmes libérés
Sous la fine dentelle, s'émouvant à chaque frisson de vent léger,
Et voir l'été pardonner à l'hiver ses fonds d'âme mélancoliques
Ainsi que, pourquoi pas, affirmer l'état d'indépendance initial
Rudement acquis par nos ancêtres pour défier, engeance vitale,
La faillite des biens personnels obscènes, logiquement évaporés.
Oui, parfois il y songe, si cette raisonnable utopie pouvait être!

Depuis quelques jours, je parle à nouveau aux peupliers.
Mais ils ne m'accordent jamais aucune attention bien sûr:
Absorbé par l'éternité, ils ont tellement mieux à faire.
Eux écoutent, mélomanes ancestraux, la mélodie du vent.

(FIN)

P. MILIQUE

24/11/2014

AUX HARMONIES D'UN REQUIEM 1

au magma présent de l'écriture,

 

AUX HARMONIES D'UN REQUIEM

1

Cela remonte du fond nocturne de l'existence,
De la nuit profonde et incertaine de l'enfance!
Cela relève de la haine de soi et de l'imposture,
Noir éveil entre un père inconnu et une mère absente.

Avancer laborieusement, pied à pied, jour à jour,
Nager dans une identité obstinément imprécise
Et, dans cette relation ouverte sur des chemins de chaos,
Rassembler les visages et les ombres amples des fantômes.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/09/2014

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

4

Irrépressible descente au fond de moi et mise à jour de ce qu'il y a,
De plus visible, de plus intime, de plus inconscient,de plus implacable.
Fulgurante préhension d'un étonnant réel trop réel dans la conscience
D'un échec fortuit qui violemment déconcerte, perturbe et blesse.
La brutalité précise de telles émotions confirme par les larmes
A quel point dans la vie il est dur de prétendre parvenir jusqu'à soi.

Ma préoccupation de ce fait est devenu d'un tout autre ordre
Puisqu'elle me conduit, chaque jour, de douleurs en douleurs
Jusqu'au désir de ne plus être avant que la proximité de la mort,
Par bonheur, ne me révèle en creux l'inestimable prix de la vie.

Il n'empêche que régulièrement, le silence se fait trop assourdissant.
Et cependant...

(FIN)

P. MILIQUE

25/03/2014

INSPIRATION MAJEURE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

INSPIRATION MAJEURE

2

 

Il n'est qu'à l'observer vivre pour constater à quel point son humanité est scandaleusement belle et brillante. Troublante aussi.

 

Brûlant et irradiant d'effets d'intensité l'existence dans sa dérision sauvage sur fond de raffinement et de délicatesse. L'arsenal des images valorisantes la concernant est sans limite et impressionne par son éclectisme et sa richesse. Jeu subtil de symétries cachées, de réverbérations inattendues et d'échos distanciés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

12/03/2014

DOULEUR D'AIMER 3

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DOULEUR D'AIMER

3

 

Il sait maintenant concevoir pour elle l'ivresse d'un amour perdu.

Un amour aux yeux serrés, sur fond de passion incestueuse

Qui adoucit les blessures d'un passé exprimant sa vulnérabilité.

 

Le bonheur a de tout temps eu partie liée avec le chagrin.

En devenant diaphane au fil du temps, il est devenu éphémère

Même quand il est, croit-on, bien construit et solidement étayé.

Un jour, il ne peut éviter de mourir de ce trop-plein d'évidences.

Toutes les frêles certitudes patiemment élaborées en cours de vie

Volent en éclats et ne proposent plus que le froid glacial du crépuscule.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

17/11/2013

AUX HARMONIES D’UN REQUIEM

requiem.gif

 

AUX HARMONIES D’UN REQUIEM

 

Cela remonte du fond ancestral de l’existence,

De la grande nuit de l’enfance!

 

Cela relève de la haine de soi et de l’imposture,

Noire éclosion entre un père inconnu et une mère absente.

 

Avancer pied à pied, jour à jour,

Nager dans une identité floue

Et, dans cette relation qui ouvre des chemins au chaos,

Rassembler les figures et les ombres grandies de fantômes.

 

Comment ne pas être marqué a vie

Alors que tout ne se comprend qu’en fonction de son contraire

Dans l’hémorragie programmée d’un cœur aride

Comme une feuille sèche…et morte!

 

Cela quête la connaissance instinctive et, convulsé,

Le goût du temps emprunte ses harmonies à un requiem

Qui bat la mesure à l’envergure d’un initial

Aux tresses ultimes vouées à l’inaugural.

 

P. MILIQUE