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19/05/2015

LARMES DE BRAISE

au magma présent de l'écriture,

 

LARMES DE BRAISE

Ce poète est libre telle une lune singulière,
Exalté, passionné d'instants inconsolables
Comme cette insuffisance qui transparaît
Dans l'ébauche d'une discrétion introvertie.

Pyramide d'émotions blêmes et regard fiévreux
Allumant un incendie de sanglots irréfutables,
Le poète est la bûche dans l'âtre qui se consume
En pleurant sans honte un flot de larmes de braise.

P. MILIQUE

03/09/2013

LA BOÎTE A LETTRES: DELPHINE INGRES AU FIGARO

 

LA BOÎTE A LETTRES

DELPHINE INGRES AU FIGARO

 

Lettre autographe signée, probablement adressée à Philippe GILLE, datée du 27 juillet 1885, Paris.

Dix-huit ans après la mort de son époux, le peintre académique Ingres, sa seconde femme, Delphine RAMEL, veille au respect de sa mémoire. S’adressant au Figaro, elle désire « rectifier une assertion qui se propage dans les journaux et dans les mémoires artistiques à propos de la prétention que Mr Ingres montrait pour le violon, beaucoup plus, dit-on, que pour le pinceau ». Elle prie le journaliste de rétablir la vérité. Car jamais le violoniste amateur « n’a eu la prétention de se poser en virtuose ». Cette passion musicale, en dehors de son activité professionnelle, a donné lieu à l’expression consacrée « avoir un violon d’Ingres », utilisée aujourd’hui pour désigner un passe-temps que l’on pratique avec ardeur.