19/05/2015
LARMES DE BRAISE
LARMES DE BRAISE
Ce poète est libre telle une lune singulière,
Exalté, passionné d'instants inconsolables
Comme cette insuffisance qui transparaît
Dans l'ébauche d'une discrétion introvertie.
Pyramide d'émotions blêmes et regard fiévreux
Allumant un incendie de sanglots irréfutables,
Le poète est la bûche dans l'âtre qui se consume
En pleurant sans honte un flot de larmes de braise.
P. MILIQUE
09:38 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, larme, figaro, braise, poète, libre, télévision, lunatique, singulier, exalter, passionnaria, instantanné, inconsolable, insuffisance, transparaître, disparition, ébauche, discrétion, introversion, pyramide, émotion, blême, regard fiévreux, allumer, incendiaire, sangloter, irréfutable, bûche, âtre, astral, consumer, pleurer, honte, flot, alarmer, portugal, espagne, grèce, joug, dictature, partisan
12/05/2014
LA MARGE CHOISIE
LA MARGE CHOISIE
Les apparences ne sont pas toujours que trompeuses,
Il arrive qu’elles ouvrent à d’audacieuses perspectives,
Offrandes à vivre l’émerveillement d’une vie démesurée
Autrement que dans l’ici et maintenant au souffle famélique.
La vision de l’avenir exacerbe l’impatience inconsolable
Impliquant la nécessité de claquer la porte à la douleur.
Parce que s’éprouver heureux c’est d’abord ne pas souffrir,
Se couler en autrui et succomber au clin d’œil de la marge choisie,
Jusqu’à accoster enfin aux enchanteresses dernières lueurs du jour,
Les seules à l’âme suffisamment rebelle pour résister aux ténèbres.
P. MILIQUE
09:12 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, marge, choisir, apparences, toujours, tromperie, arrivage, ouvrir, audacieux, perspective, offrande, vivre, émerveillement, vie, démesuré, autrui, ici et maintenant, souffle, famélique, vision, avenir, exacerber, impatience, inconsolable, impliquer, nécessité, claquer la porte, douleur, s'éprouver, heureux, abordage, souffrir, couler, succomber, clin d'oeil, choix, accoster, enteresse, dernier, lueur, journalier, esseulé, âme, suffisance, rebelle, résister, ténèbres
23/03/2014
ONDE DE CHOCS
ONDE DE CHOCS
Dans le silence tumultueux des nuits sans étoiles, je reste inconsolable. Ce noir d’encre flamboie dans le vide de ton absence. Je ne supporte plus cette douleur qui n’est autre que l’extraordinaire souffrance d’être encore au monde, incroyablement seul avec moi-même. Comment, dans ces espaces désormais couleur de sang, me battre contre ce vide? Il m’est résolument impossible de lutter contre cela.
Mes yeux se mouillent de larmes abondantes. Effroi, horreur, dégoût et haine de moi pour t’avoir laissé prendre la direction trop connue et disparaître dans le gouffre de la nuit sans faire de bruit, sans laisser de trace, en t’excusant presque de n’avoir plus l’énergie de te cabrer, de te raccrocher aux aspérités lisses de ce qui n’était déjà plus depuis si longtemps qu’un brouillon de vie aux échos mille fois répercutés, résonnant dans cette seule issue que tu savais parfaitement n’être qu’une impasse.
Comme transparent à moi-même je t’ai vu t’enfoncer lentement dans la nuit des choses, te précipiter vers l’obscurité non pas tourmenté et ténébreux, mais avec la beauté divine d’un oiseau prenant son envol. Et l’impossible a mis ses habits de vrai.
L’onde choc se propage. Je me retrouve seul, désemparé face au tumulte, avec cet douleur considérable qui ne me quitte plus, enfermé dans un paroxysme de souffrance.
Parce que je sais ce qu’a été ta vie, les éléments déchaînés s’entrechoquent de toutes parts et vomissent leurs viscères en autant d’éprouvantes questions.
Pourquoi une vie si petite, encombrée de choses intolérables et d’humiliations constantes?
Pourquoi tous ces vides et ces peurs?
Pourquoi le fatras pauvre du quotidien?
Pourquoi toutes ces eaux amères, ces vagues en furie?
Comment aurais-tu pu ne pas être abîmé par la vie alors qu’elle ne se présentait à toi que sous ses aspects les plus sombres, les plus abjects, les plus injustes?
Je le dis: la vie s’est couverte de honte à faire de toi un être fragilisé, une proie bien facile pour la camarde aux aguets qui a jouit de sa réussite à te faire trébucher lourdement dans le silence et la poussière ultime.
Comment définir cet innommable immanquablement lié à ton absence qui résonne d’un vide sidéral?
Comment de soumettre l’impuissance des mots à dire le réel?
Il y a cette tempête qui tourmente mon tréfonds.
J’ai dans la tête comme un noyau calciné, dur, noir, définitivement impénétrable.
Cette douleur-là, qui est la douleur de vivre, m’enveloppe d’un essaim de tristesse indicible. Il s’instille en moi le goût amer du fiel. Rien ne saura jamais apaiser les éléments déchaînés. Je vis la traversée de cet enfer où brûle en permanence le feu inaltérable de ton absence. Lugubre et morbide incendie.
Alors, face aux ténèbres enflammées, j’entre en révolte contre cette vie masquée qui se fait l’antichambre de la mort en rendant anonyme le destin essentiel de chacun. La vie, comme un décor de théâtre qui peut s’écrouler à tout moment!
Mon existence bouleversée a basculé, attirée par le vide dans ce lac de désespoir qu’est l’inéluctable de l’absence, la perte définitive de l’être cher.
Si tu savais l’intensité des remords qui m’accablent.
Je n’ai pas pu t’arracher à l’impasse. Je n’ai pas su te dire tout mon amour et – je le sais maintenant -- je suis passé à côté de l’essentiel.
Parfois je cherchais ton regard et lorsque, cela arrivait parfois, je le trouvais, je détournais le visage par pudeur, par respect. S’installait alors un froid brutal qui, à l’infime de chaque instant, me glace encore le sang.
Aujourd’hui, aux limites de ce bout de vie qui me reste, il est trop tard et je le sais. Je sais aussi combien, au cœur de cet infiniment désert qu’est le monde sans toi, j’appréhende de chacune de mes fibres le temps à venir.
Saura-t-on un jour dire, dans les mots tus, dans le silence de certains autres, l’immensité de la douleur d’un fils qui, pour l’éternité, n’a jamais su qu’effleurer le cœur de son Père.
P. MILIQUE
05:40 Publié dans NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : deuil, inconsolable, encre, vide, absencedouleur, souffrancecouleur de sang, larme, horreur, dégoût, effroi, haine de soi, disparition, gouffre, aspérité, brouillon de vie, impasse, beauté, divinité, onde de choc, paroxysme, vomir, viscères, éprouvant, humiliation, pauvre, abîmer, abject, injuste, fragilité, proie, camarde, jouissance, ultime, absence, impuisance, tempête, tourment, impénétrable, tristesse, amertume, fiel, éléments déchainés, enfer, lugubre, morbide, ténèbres, révolte, l'antichambre de la mort, destin, décor de théâtre
08/08/2013
COMME UNE LAVE EN FUSION
COMME UNE LAVE EN FUSION
Il lui donne tout mais, il n'a pas su le percevoir,
Son cœur alourdi était affamé d'autre chose.
Peu à peu, elle s'est éloignée de lui,
Distante jusqu'à la presque absence,
Femme aimée de moins en moins aimante.
Son présent désormais se zèbre de fêlures
Tandis qu'il s'éprouve solitaire face à la douleur
Provoquée par l'inexplicable disharmonie.
Malgré la violence du tourbillon, il s'obstine
A vouloir oublier le reflet de sa déchirure
Même s'il sait combien l'entreprise est vaine.
A l'embrasé incandescent d'une blessure inconsolable,
Il pleure la nuit tombée sur une existence amputée d'elle.
Il lui avait tout donné mais n'avait pas su percevoir,
Que son cœur alourdi était affamé d'autre chose.
D'un rêve renaît un après accroché à la mémoire.
La tendresse exaltée, restée sur le qui-vive, l'invite
A utiliser au mieux son art du doux affleurement,
Privilège lesté de mystère qui lui offre quelque atout
Et fait de lui un personnage fréquentable et sensible.
Alors, il se mire dans les yeux de l'Autre gracieux
Pour y chercher de quoi éclairer ses déséquilibres,
Vertiges attirants où noyer ses trop lourds tourments.
D'un sursis de vieillesse miroite un après possible,
Mais il n'est qu'utopie fuyante née d'un rêve forclos.
Puisque résigné à ne jamais atteindre l'inespéré,
Il laisse sourdre du tréfonds à bout de souffle
Un goutte à goutte de mots à pleurer de beauté,
Des mots de larmes brûlantes de lave chaude
Qui coulent dans la poussière de ce qui n'est plus.
Il lui aurait donné bien davantage s'il avait su percevoir,
A quel point son cœur alourdi était affamé d'autre chose.
P. MILIQUE
09:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, lave en fusion, tout donner, percevoir, coeur lourd, affamer, chosifier, éloigner, distant, absence, femme aimée, aimant, présence, zèbre, fêlure, éprouver, solidaire, endolori, provoquer, inexplicaple, disharmonie, violence, tourbillonner, s'obstiner, vouloir, oublier, refléter, déchirure, entreprise vaine, embrasé, incandescence, blessure, inconsolable, pleurer, nuit tombée, existence, amputé, rêver, renaître, accrocher, mémoriser, tendresse, exalter, rester sur le qui-vive, inviter, utiliser, art, doux, affleurement, privilégier
04/03/2013
CLAUDE NOUGARO NOUS A QUITTE LE 4 MARS 2004
CLAUDE NOUGARO
NOUS A QUITTE LE
4 MARS 2004
20 août 1978 03min 56s
Claude Nougaro chante "Armstrong". L'orchestre qui l'accompagne est dirigé par Maurice Vander, au piano Maurice Vander et à la basse Luigi Trussardi.
- Production
- producteur ou co-producteur
Télévision Française 1
- Générique
- réalisateur
Lion, Bernard - chef d'orchestre
Vander, Maurice - interprète
Nougaro, Claude ; Trussardi, Luigi
18:28 Publié dans LES ARCHIVES DE LYNA, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, claude nougaro, décéder, quitter, chanter, armstrong, orchestre accompagner, diriger, maurice vander, pianoter, guitare basse, contrebasse, luigi trissardi, produire, bernard lion, interpréter, accabler, anéantir, inconsolable
25/12/2012
CIORAN 26
"Chaque fois
Que nous souhaitons
La consolation,
Nous n'en sommes pas moins
Inconsolables
Qu'elle vienne à nou."
(E.M. CIORAN)
09:39 Publié dans CIORANESQUERIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, cioran, fly & the tox, à chaque fois, souhaiter, consolation, sommité, sommaire, inconsolable, laissez venir à nous les petits enfants, stupid girl, captain captain, toulouse, stratafème, occasionnel, nuancer, dégradant