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29/03/2017

BOULEVERSÉE

au magma présent de l'écriture,

 

BOULEVERSÉE



Quelquefois, l'imaginaire nous entraîne
Dans d'alertes divagations libidineuses
Portées au gré de mots injectés du sang
Qu'il espère n'avoir jamais sur les mains.

C'est un flot continu de gestes et de paroles,
Grouillement continuel d'assertions salaces
Qui nous paraissent excessives et fantasques
Voire aberrantes d’enthousiasme démesuré.

En vérité, ce prosateur hésitant
N'est rien moins que visionnaire.
Seul le retard accumulé par les autres
Le fait paraître en avance sur son temps.

A y regarder de plus près, la raison est suffisante.
Tout est si exaltant et insaisissable que s'entonne,
C'est bien naturel, un harmonieux chant de vie
Débordant de joie, de plénitude et d'allégresse.

C'est ainsi que nous est proposé un fond imprégné
D'esprit, d'ironie, de cynisme et d'âpreté amoureuse
Quand l'attendrissant inattendu se fait viscéral
Tandis que la lectrice bouleversée vit ses râles.

P. MILIQUE

03/09/2013

LA BOÎTE A LETTRES: DELPHINE INGRES AU FIGARO

 

LA BOÎTE A LETTRES

DELPHINE INGRES AU FIGARO

 

Lettre autographe signée, probablement adressée à Philippe GILLE, datée du 27 juillet 1885, Paris.

Dix-huit ans après la mort de son époux, le peintre académique Ingres, sa seconde femme, Delphine RAMEL, veille au respect de sa mémoire. S’adressant au Figaro, elle désire « rectifier une assertion qui se propage dans les journaux et dans les mémoires artistiques à propos de la prétention que Mr Ingres montrait pour le violon, beaucoup plus, dit-on, que pour le pinceau ». Elle prie le journaliste de rétablir la vérité. Car jamais le violoniste amateur « n’a eu la prétention de se poser en virtuose ». Cette passion musicale, en dehors de son activité professionnelle, a donné lieu à l’expression consacrée « avoir un violon d’Ingres », utilisée aujourd’hui pour désigner un passe-temps que l’on pratique avec ardeur.

11/08/2012

SUBTILE SEGMENTATION

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SUBTILE SEGMENTATION

 

 

 

Assertions justes et cruelles au caractère irréductible

 

Dans l'impression amère de profond pourrissement,

 

D'indécence dégoûtée dans l'obscure nécessité d'un trouble

 

Qui offre à observer une infernale vision du monde.

 

 

 

Certains mots sont sonores comme des gifles lestes

 

Claquées aux vies animées des fissures qui blessent.

 

 

 

Alors, au fil des années allaitées d'amères désillusions,

 

Dans lesquelles il s'était enfermé dans sa solitude têtue

 

Il extirpé enfin du confus de sa mémoire incertaine

 

Le désordre discret tenu secret dans sa gangue honteuse.

 

 

 

Désormais, aux fragments épars de son univers,

 

La souffrance latente, jusque-là fièrement masquée,

 

Décrète que l'instant venu est segmentation subtile

 

Qui s'offre dans un sourire arc-en-ciel poignant de fragilité.

 

 

 

P. MILIQUE