29/02/2016
FÉLIN POUR ELLE 26
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
FÉLIN POUR ELLE
26
L'Ours s'il te plaît?
Oui?
C'est à dire que... C'est un peu délicat vois-tu... Je voudrais te demander quelque chose, et puis je n'ose pas trop car c'est...
Allez, va!
Heu... C'est à dire que... Voilà, ce que je veux dire... C'est gênant tu sais! Parfois c'est plus compliqué que d'autres, tu comprends? Bon! Et bien je voulais...
Et bien Eliott, que se passe-t-il? Qu'est-ce qui te retient à ce point? Elle est pour le moins étonnante, en ce qui te concerne, cette crainte subite qui te paralyse presque. Tu as peur de quoi? Enfin, tu sais pourtant pertinemment que tu n'as rien à redouter de moi! A-t-on déjà vu un Ours croquer un Chat?
Ben oui justement figure-toi!
Mais bon c'est décidé, j'y vais. Je me lance. J’ai trop besoin de savoir.
Et bien voilà, ça n'était pas si compliqué. En somme, il suffisait que tu le décides.
Oh, je t'en prie, épargne-moi tes sarcasmes s'il te plaît!
Donc, simplement cela. Voilà ce que je ressens au tréfonds. Tu me diras si je me trompe.
A moi il me semble que Chrysalide et toi êtes devenus, au fur et à mesure de votre connaissance mutuelle, un peu plus que des abstractions nées dans l'anonymat du virtuel.
C'est ce que tu penses? Vraiment?
Oui!
Et bien oui! C'est juste Eliott! Tu as raison.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, délicatesse, gêne, compliquer, pointer, concerner, crainte, subite, paralysie, peur, pertinence, redouter, ours, chat, croquer, justifier, décideur, lanceur d'alerte, bédoin, suffisance, décider, prier, épargne, sarcasmes, plaîre, simplifier, ressentir, tréfonds, direction, tromper, sembler, chrysalide, fermer sa gueule, devinette, au fur et à mesure, connaissance, mutualiser, abstraction, naissance, anonymat, virtualité
29/10/2013
Emily LOIZEAU EN CONCERT "AU BIKINI" TOULOUSE AVRIL 2009
(Captation Personnelle)
Emily LOIZEAU
EN CONCERT
"AU BIKINI"
TOULOUSE
AVRIL 2009
05:20 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, le bikini, toulouse, émily loizeau, concerto, concertiste, en concert, saxophone, musique d'ambiance, se connecter, connection, applaudissements, piano à queue, violence, prier, faire silence, soleil couchant, forêt profonde, amour, pleurs, enfant, mourir, au bout du fusil, abominable, innocence, avoir pour ennemi, équilibrer, perlinpimpin, branquignol, respiration, abandon, frissonner, passionné, éperdument, ivresse, tigresse, richesse, poésie, écaler les oeufs, faire jouer la transparence, chance, le goût des autres, racontard, souffle, jardin, vaincre, cour des miracles, victime, dépossession
25/09/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "FRANCE -- AMBULANCE"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"FRANCE -- AMBULANCE"
Et j’ai assis la France sur mes genoux, et je l’ai trouvé névrosée et je l’ai psychanalysée…
Qu’est-ce que vous croyez, vous qui ne croyez pas, une âme collective peut aussi être sondée, interrogée, soignée.
La France souffre depuis longtemps de je ne sais quoi et de presque rien, mais depuis quelque temps, plus rien ne va… c’est la paralysie totale…
Elle a, comme on dit, besoin d’une bonne cure de désintoxication, d’une analyse en profondeur des raisons de son désarroi, pour que son déclin ne soit pas confirmé par un triple « C » attribué aux âmes chaotiques.
- France, je vous prie de vous asseoir sur ce divin divan, plutôt que de vous mettre à genoux… oui… je sais … que vous ne tenez plus debout, mais ce n’est pas une raison de me signifier que vous êtes plus bas que terre… l’amertume ne justifie pas l’enclume.
- France, je vous écoute… j’entends vos souffrances, je comprends vos doléances mais en psychologie, on ne peut pas attribuer la faute à pas de chance. On ne peut pas se décharger de ses responsabilités en invoquant « la conjoncture » ou le rapport des forces, on y est toujours pour quelque chose, rien qu’en s’y rapportant.
- France, France ne me dites surtout pas que ce sont vos deux derniers amants qui vous ont mis dans cet état ? Je ne vous suivrai pas non plus sur cette pente que toutes les mauvaises fois arpentent. Et puis vos amants, vous les avez choisi, élu, porté aux nues. Vous ne pouvez donc vous en prendre qu’à vous-mêmes. Ce qui est navrant et névrotique en même temps, ce n’est pas tant de se faire saigner à blanc de temps en temps mais de l’être tout le temps et par les mêmes larrons. Cette automutilation à répétition cache je l’avoue un déséquilibre réel. Je dirai même un étrange dérèglement!
- France, vous êtes bien malade et votre maladie est paradoxale : là où toute âme bien née et qui n’a jamais lu Michel Onfray, s’emploie à tuer le père, à se débarrasser de toute tutelle, vous vous efforcez de restituer le père, de le ressusciter même, il était mort sous de Gaulle et vous l’avez ramené sur terre… en vous accrochant aux lacets des chaussures américaines… vous les suivez au pas et vous aplanissez leur voie.
USA… USA: c’est ça votre surmoi?
Le concept en basket et un petit Lemon-incest sous la couette avec votre père outre Atlantique. Vos enfants seront simples et sans tête…
- France, inutile de me fredonner la chanson du mal aimé, vous n’êtes pas à plaindre… vous ne faîtes rien d’autre que feindre « le désamour ». Vous ne vous aimez pas. Et ça vous console de le projeter sur les vôtres et sur les autres. Comme quoi, il n’y a pas plus sadique qu’un masochiste qui peut aller jusqu’à faire faire aux autres un mal qu’ils n’auraient jamais fait par eux-mêmes : la Libye, le Mali, la Syrie ne sont que des coups déportés, des douleurs rapportées dont vous voulez devenir la seule héritière.
Jouir et se réjouir d’un mal provoqué : c’est le comble de la perversion.
On le sait depuis Baudelaire, les plus beaux orgasmes, ce sont les orgasmes artificiels… ciel! Mon Mali. Artificielle, ma Syrie!
Tout va… syrien ne va!
C’est la nouvelle psychose humanitaire : on vous fournit toute l’aide nécessaire, pour permettre à vos adversaires de mieux vous entuber vous, mais en pensant à nous.
Parce qu’au fond nous n’avons qu’un rêve, n’est-ce pas ?
We have a dream : nous faire entuber à notre tour.
Désolée, mais l’heure c’est l’heure… je vais devoir interrompre cette séance
Vive l’ambulance! Vive la France!
13:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, de gaulle - fabius - france - hollande - l'interventionisme - le, à genoux, névroser, psychanaliser, âme, collectif, sonder, interroger, soigner, souffrir, paralysie, cure de désintoxication, analyse, profondeur, raison, désarroi, déclin, confirmer, triplette de belleville, chotique, prier, assoir, divin, divan, signifier, amertume, justifier, enclume, souffrance, doléance, psychologie, attibuer la faute, se décharger, responsabilité, invoquer, conjoncture, rapport de forces, rapporter
03/09/2013
LA BOÎTE A LETTRES: DELPHINE INGRES AU FIGARO
LA BOÎTE A LETTRES
DELPHINE INGRES AU FIGARO
Lettre autographe signée, probablement adressée à Philippe GILLE, datée du 27 juillet 1885, Paris.
Dix-huit ans après la mort de son époux, le peintre académique Ingres, sa seconde femme, Delphine RAMEL, veille au respect de sa mémoire. S’adressant au Figaro, elle désire « rectifier une assertion qui se propage dans les journaux et dans les mémoires artistiques à propos de la prétention que Mr Ingres montrait pour le violon, beaucoup plus, dit-on, que pour le pinceau ». Elle prie le journaliste de rétablir la vérité. Car jamais le violoniste amateur « n’a eu la prétention de se poser en virtuose ». Cette passion musicale, en dehors de son activité professionnelle, a donné lieu à l’expression consacrée « avoir un violon d’Ingres », utilisée aujourd’hui pour désigner un passe-temps que l’on pratique avec ardeur.
01:09 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, delphine ingres, autographe, signer, probabilité, adresse, philippe gille, dater, parisien, mort, époux, peintre, académique, ingres, femme, delphine ramel, veiller, respect, mémoriser, s'adresser, figaro, désirer, rectifier, assertion, propager, journal, artistique, à propos, prétention, montrer, violon, pinceau, prier, journalier, rétablir la vérité, violoniste, amateur, se poser, viruose, passion, musicalité, en dehors, activité, professionnel, donner lieu, expression, consacrer, utiliser, désigner, passe-temps
23/07/2013
YVES BOMMENEL: "PORN COUNT"
YVES BOMMENEL
"PORN COUNT"
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13:05 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, jean chartron, prier, bluesman, porno, courir, danser, oublier, disparaître, avouer, poisson, maison du père, cachette, cachotterie, cesser, énormité, cogner, attendrir, ensemble, louisiane, cajun, chanterelle, croyance, prosélytisme, espoir, rire, tourner, tournante