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31/03/2017

LES FLEURS NOIRES

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LES FLEURS NOIRES

 

C'est stimulé par une écriture bavarde

Que coule l'inépuisable source de l'épuisement.

 L'encre s'assèche ici, et elle sombre.

 

Dans un fouillis touffu de signes abscons,

 Il cherche un recours à l'accablement

 Et se tourne aux ombres avec colère.

 

Il est des souffrances qui interdisent

 D'être indéfiniment conjurées.

 

Alors, il s'arrache à la fixité de ses obsessions têtues,

 Pour scander, lancinant ,ce chemin de douleurs

 Au rythme de mots qui restent, toujours,

 

Très en-deçà des maux !

Sa plume tourmentée interroge ce qui est le mal

 Lorsque, nu devant l'immobile hautain,

 Il effeuille une à une les fleurs noires de l'inéluctable.

 

P. MILIQUE

24/07/2016

DÉCHIREMENT ORIGINEL

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DÉCHIREMENT ORIGINEL

 

A l'origine est souvent la brutalité d'un déchirement

Générateur déjà de symptômes internes de la dégradation.

 

Dans cet état de permanente subversion,

Il s'observe dans l'étrange tournoiement des mots

Dans son corps, dans sa chair et sur la page.

 

Comment se diriger dans l'inépuisable labyrinthe,

Fatras presque fouillis à la syntaxe insolite

D'un amas de propos divagants et obsessionnels?

 

Comment démonter le mécanisme d'un langage aliéné

Au cœur d'une possession insistante qui jamais ne faillit,

Montée incontrôlable dans l'irrationnel et la folie

Jusqu'à cette pesanteur conjurée de l'immense?

 

A l'origine est souvent la brutalité d'un déchirement

Générateur déjà des symptômes internes de la dégradation.

 

Il compte sur le pouvoir de l'imaginaire et de la vision pénétrante

Pour parvenir à se dépoussiérer de quelques lourdeurs

Qui l'empêchent de faire preuve d'un peu de fluidité

Dans l'affirmation de ce style qui lui est particulier

Afin de multiplier la douce idylle des recommencements.

 

P. MILIQUE

12/11/2013

LES FLEURS NOIRES

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LES FLEURS NOIRES

 

C'est stimulé par une écriture bavarde

Que coule l'inépuisable source de l'épuisement.

 

L'encre s'assèche ici, et elle sombre.

Dans un fouillis touffus de signes abscons,

Il cherche un recours à l'accablement

Et se tourne aux ombres avec colère.

 

Il est des souffrances qui interdisent

D'être indéfiniment conjurées.

Alors, il s'arrache à la fixité de ses obsessions propres,

Pour scander lancinant ce chemin de douleurs

Au rythme de mots qui restent, toujours,

Très en-deçà des maux !

 

Et sa plume inquiète interroge ce qui est le mal

Lorsque nu devant l'immobile,

Il effeuille une à une les fleurs noires de l'inéluctable.

 

P. MILIQUE

15/07/2013

PAUL ELUARD: "LIBERTE"

 

PAUL ELUARD

"LIBERTE"

Composition sur la célèbre poésie de Paul Eluard .