21/11/2017
NAUFRAGE
NAUFRAGE
L'image du plus bel amour n'est plus,
Rendu invisible par le tumulte lourd d'une vie,
Incapable de douceur dans l'accablant désert
Qui vient d'assécher durablement son cœur.
Des caractères à fleur de nerfs se heurtent au fragment,
Et se blessent au mortel d'un silence qui s'installe...
Les voies empruntées n'étaient pas vraiment pures
Pas plus qu'uniques vérités d'ailleurs .
Désormais, il s'engloutit dans ce présent
Qui, éreinté, vient de faire naufrage:
Il n'est pas impossible qu'il en crève!
P. MILIQUE
09:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, naufrage, image, le plus bel amour, rendre invisible, tumulte, lourdeur, incapacité, handicap, douceur, accablant, désert, assécher, durable, son coeur, caractère, à fleur de nerfs, se heurter, framentation, se blesser mortellement, voie empruntée, pureté, unique vérité, s'engloutir, présent, éreinter, impossibilité, en crever
06/09/2016
RÉCEPTIVITÉ MAXIMALE 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
RÉCEPTIVITÉ MAXIMALE
3
C'est une chance inespérée que d'installer ce climat délicieux
Cette harmonie naturelle, cette nouvelle source d'émotions
Qui éclaire d'un regard autre dans lequel tout peut se lire.
Source qu'il faut espérer inépuisable tant elle offre de ferveur
A un quotidien si médiocre, si grouillant d'aventures minuscules,
Tant elle détermine sa propre identité dans le désordre du monde.
S'appliquer à ne jamais assécher les richesses de cette source-là,
Mais tout au contraire y puiser, sans modération, la force cachée.
Au frémissement d'un échange vit un bel enthousiasme
Qu'il est hors de question de tempérer, véritable joyau
Taillé sur mesure qui luit jusque-là où le regard se perd.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
08:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, chance, inespéré, installer, climatique, délicieux, harmonie, naturelle, nouvelle, source, émotion, éclairage, regard, aorte, lire, sourcier, espérance, inépuisable, offre, ferveur, quotidien, médiocrité, grouiller, aventure, minuscule, détermination, propre, identité, désordre, mordre, applicateur, jamais, assécher, richesse, contraire, puiser, modération, force, cachette, frémissement, échangiste, vif, bel, enthousiasme, hors de question, température, vérifiable, joyau, tailler sur mesure, luire
20/03/2016
NAUFRAGE
NAUFRAGE
L'image de ce qui fut son plus bel amour n'est plus
Rendue invisible par l'inexorable tumulte de la vie,
Inapte à la moindre douceur dans l'accablant désert
Qui vient, infertile, d'assécher son cœur pour toujours.
Les caractères puissants peu à peu se carambolent
Et se blessent au mortel d'un silence qui s'installe...
Les voies empruntées n'étaient pas exacte pureté,
Elles n'étaient pas mensonges coupables non plus.
Il s'engloutit dans un présent qui vire au naufrage,
Avec l'âcre plausibilité qu'il en crève rapidement.
P. MILIQUE
15:53 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, naufrage, imager, amour, renvoyer, invisible, inexorable, tumulte, vie, inapte, amoindrir, douceur, accablement, doudeur, infertilité, assécher, cordialité, caractère, puissance, carambolage, blesser, immortalité, installer, voie, emprunter, exaxt, pureté, mensonge, coupable, engloutiissement, prétexter, virer, âcreté, plausibilité, crever, rapidité, classifier
14/11/2015
TOUT LE MONDE Y SONGE
TOUT LE MONDE Y SONGE
Tout le monde y songe
Les hommes, les anges, les vautours…
Les hommes suffoquent d’angoisses rances et cherchent des réponses
A toutes ces initiatives malheureuses qu’ils n’expliquent pas
Et dont ils empoisonnent l’univers, au fil abyssal de leurs bassesses.
Eux qui prétendaient avoir soif à pleurer d’un monde moral
Se sont toujours employés à ne vivre que de refus réitérés.
Leur patente sottise qui a nourri de cruauté les jours chagrins
Les a incité à se hisser au sommet de la montagne obscure
Pour qu’enfin, dansant sur le bord béant d’un gouffre d’avenir,
Ils perçoivent l’évidence d’avoir déjà perdu ce qu’il n’avait pas encore trouvé.
Les anges eux, n’habitent qu’un agréable oubli du corps
Et semblent, dans leur défi à l’être même, ne souffrir de nulle part.
Ils sont d’énergies différentes, on les discerne sans vraiment les situer,
Beaux minéraux éthérés sur le blond d’une plage
Ou fragments d’émeraudes au cœur de grands espaces arborés.
Tout ce qui les transporte est halo de lumière vive
Permettant d’espérer encore à l’existence vraie d’un palais de l’amour.
Où trouvent-ils la force de chanter encore à l’oreille du mal
Que tout ce qui n’est pas bien n’est pas foncièrement désespérant?
Les vautours enfin, s’avèrent écrasés par la fatigue du temps
Après avoir longuement tournoyé dans le vent asséché de poussières.
Les pattes agriffées sur les reliefs acérés du sol lunaire,
Ils paraissent s’être absentés dans d’infimes strates de perceptions,
Le regard figé, scrutant nous devinons trop bien quoi.
Ils observent avec acuité les dégâts indignes de l’intelligence,
Et leur immobilité est celle d’un bien compréhensible mépris
Lorsque d’obscures flammes animent l’impossible mystère
Qui suinte de la mort. Et déjà s’esquisse en creux le sourire du diable.
Tout le monde y songe
Les hommes, les anges, les vautours…
Triade d’entités parfaitement dissemblables d’une même galaxie
Avec cependant, ancrée au tréfonds de chacun, la même taraudeuse interrogation:
Se peut-il qu’il y ait vraiment quelqu’un qui m’aime… quelque part?
P. MILIQUE
18:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : homme, ange, vautour, suffoquer d'angoisses, rance, chercher des réponses, initiatives malheureuses, explication, empoisonner l'univers, fil abyssal, bassesse, l'oubli du corps, défier l'être, ne souffrir de rien, énerfie renouvelable, discerner, sans vraiment le situer, écrasé de fatigue, tournoyer dans le vent, assécher, poussière, relief acéré, sol lunaire, triade d'entités, parfaitement dissemblables, même galaxie, ancré au tréfonds, interrogation, tarauder, qulqu'un qui m'aime
30/09/2014
CHALEUR PROTECTRICE 1
CHALEUR PROTECTRICE
1
Dans la nuit basse d'un ciel mangeur d'étoiles, le temps
S'allège dans le silence d'une lourde neige qui soulage.
Dehors pleurent encore des larmes approximatives
Qui s'achèvent en d'improbables caresses de brume.
Une chaleur protectrice déploie sa suprême compagnie,
Tandis qu'au centre vif et tourmenté de l'insaisissable
S'assèche le reliquat d'âcres pensées intempestives
En une vive mise au supplice de doutes irrationnels.
A SUIVRE...)
P. MILIQUE
10:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, chaleur, protecteur, nuit, lassitude, ciel, mangeur, étoile, tepête, alléger, silence, lourdeur, neige, soulager, dehors, pleurer, larme, approximatif, achever, improbable, caresse, brume, déploiement, suprématie, compagnie, attendrir, centrigugeuse, vif, tourmenter, insaisissable, assécher, reliquat, âcre, pensée, intempestif, vibrer, mise en plis, supplice, doute, irrationnel
12/11/2013
LES FLEURS NOIRES
LES FLEURS NOIRES
C'est stimulé par une écriture bavarde
Que coule l'inépuisable source de l'épuisement.
L'encre s'assèche ici, et elle sombre.
Dans un fouillis touffus de signes abscons,
Il cherche un recours à l'accablement
Et se tourne aux ombres avec colère.
Il est des souffrances qui interdisent
D'être indéfiniment conjurées.
Alors, il s'arrache à la fixité de ses obsessions propres,
Pour scander lancinant ce chemin de douleurs
Au rythme de mots qui restent, toujours,
Très en-deçà des maux !
Et sa plume inquiète interroge ce qui est le mal
Lorsque nu devant l'immobile,
Il effeuille une à une les fleurs noires de l'inéluctable.
P. MILIQUE
00:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, patrick milique, optimiser, fleur noire, stimuler, écriture, bavard, coler, inépuisable, sourcer, épuisement, encre, assécher, sombre, fouillis, toufus, signe, absons, accablement, se tourner, ombre, colère, souffrance, interdiction, indéfiniment, conjuration, conjurer le mauvais sort, s'arracher, fixité, obsession, propre, scander, lancinant, chemin, douleur, rythme, mot, rester, toujours, en-deçà, maux, plume, inquiet, interroger, mal famé, nu, immobileeffeuiller, effeuillage, inéluctable
22/10/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "REASON BREACK"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"REASON BREACK"
C’est exaspérant
Non je ne désespère pas…
je dis que ça m’exaspère
L’argent… qui défait les bonheurs
L’argent…. comme seule et unique valeur
L’argent comme seule et unique valeur
Valeur qui l’emporte sur toutes autres valeurs
Avec de l’argent. Tout s’achète et tout se vend…
les corps et les âmes
On peut se payer la justice,
corrompre la police,
confondre vice et novice,
s’acheter un ilot de vérité,
un petit havre de paix,
vendre des armes,
gagner la guerre…
L’argent demeure et pour le reste autant en emporte le sort…
La vie, c’est la mort, si on ne met pas la main sur ce trésor.
Oui l’argent rend beau et intelligent
Oui l’argent oppose et divise les amis,
les amants, les parents
Oui l’argent libère et monnaye la liberté
Oui, l’argent rompt et corrompt en toute impunité
Oui, il n’y a plus que l’argent pour évaluer, réévaluer
et dévaluer nos petites vieilles valeurs…
Liberté, égalité, fraternité…
Sans l’argent… ne sont que de pâles lueurs des contre valeurs…
des idéaux qui meurent.
Aujourd’hui il faut rémunérer les gens pour qu’ils fassent grève
Les payer pour qu’ils s’indignent,
qu’ils se révoltent ou se soulèvent
Aujourd’hui il faut de l’argent pour inspirer les créateurs,
museler les détracteurs et calmer les ardeurs.
De l’argent pour fonder un foyer,
pour être une femme,
devenir un homme,
avoir un enfant…
et même changer de genre, pour narguer la sainte famille… de l’argent…
De l’argent…
pour rapatrier les nôtres,
expatrier les vôtres et larguer sa patrie… au plus offrant… au plus gros marchand…
celui qui pourrait racheter tout Paris.
Le PSG a perdu à Nice…
mais c’est le Qatar qui pleure…
parce que tout le monde rit …
On enterre nos morts et nos vies…
plus moyen de l’ouvrir… on sourit.
Solution?
Quelle solution ?
y a pas de solution…
Néant de chez néant
Résolution plutôt, pour renverser les artisans et les partisans de ce veau d’or
qui nous vaut cette vie de porcs !
L’argent, c’est la mort…
et il n’y a pas d’autre résolution…
d’autre révolution que d’inventer
une NOUVELLE VALEUR …
Pour que l’argent ne soit plus seul maître à bord
C’est à vous, que j’ai songé, braves gens…
Pour dire non à l’argent…
On ne veut plus payer pour vivre, aimer et créer
On ne veut plus qu’on nous paye pour vivre, aimer et créer…
Parce que je reste persuadée que parmi nous,
il y en a beaucoup que personne ne peut ni vendre, ni acheter
Des hommes et des femmes qui sont prêts à renverser toutes les tables
gratuitement…
passionnément…
amoureusement…
Debout braves gens!
Tous ceux qui veulent autre chose que de l’argent.
Debout!
13:06 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, argent - la source de tous les malheurs - le faux dénouement de , hiber, tomber, allonger, parc, fermeture, vergeture, feu de cheminée, déplier, doigté, tomberdes mains, couteau, rogir, allumette, retrouver, assècher, séhoir, peuplier, platane, tilleul, infusion, fusionner, altruisme, vitupérer
06/06/2012
BLANCHEUR EBLOUISSANTE
Chamonix-Mont-Blanc, Haute-Savoie - Avril 2007
Cette photo est une oeuvre de © Francis Nozet
Il en reste bien sûr le propriétaire exclusif
BLANCHEUR EBLOUISSANTE
C'est dans l'incandescence de braises mal éteintes
Au gré des étourdissements indociles
D'une génération au bonheur encore utopique,
Que s'écrit une poésie qui devant rien ne s'esquive.
Dans l'énormité brûlante des choses enfin dites
Sont déposés des mots destinés à ne jamais s'effacer.
Il y a la profondeur enivrante et limpide
D'une blancheur éblouissante et presque excessive,
Qui, en une forme d'absolu, expose l’asséché de la vie.
Il s'agit-là d'une langue précise et imagée,
Tissée de très belles et rebelles réflexions.
Ce sont des phrases oui, qui font chavirer d'émotion!
P. MILIQUE
06:12 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, blancheur, éblouissant, incandescence, braise, mal éteint, bon gré mal gré, étourdissement, docilité, génération, bonheur, utopie, écrire une poésie, esquiver, énormité, brûlant, chose dite, déposer, mot, destination, ne jamais s'effacer, profondeur, enivrant, limpidité, excessif, en forme d'absolu, exposer, assécher, la vie, langue, précision, imager, tisser, belle, rebelle, réflexion, phrase, chavirer d'émotion
22/05/2012
DU SOUFFLE JAILLISSANT DES MARGES
DU SOUFFLE JAILLISSANT DES MARGES
Sur la peau mince des mots s'égrène, aux instants tannés,
Un mélange de quotidien, d'absurde et d'onirique
Contribuant à faire de lui cet être là qui,
Dans la croûte obscure d'un monde de cendre et de rosée,
Hésite encore à perdre l'équilibre jusqu'à la connaissance de l'autre.
La danse du réel avec l'imaginaire fait durer l'impossible
D'une écriture fragmentaire au chant mélancolique,
Mère de l'inutile dans son vibrato le plus dérisoire.
Quand la fatigue excédée tient lieu d'unique inspiration,
Le constat s'impose et assèche les mots maîtres de l'ultime échec,
Il ne peut que s'effondrer et accéder soudain au surplomb de l'abîme.
Inexplicablement quelque chose de beau lie alors le verbe,
Et du souffle jaillissant des marges devenues silencieuses,
Une écriture ample et lumineuse cisèle les phrases intimidées
Dans un vibrant écho, éloge de la vie aux fulgurantes attentions.
Éberlué, presque sonné par tant de captures poétiques,
L'approche enchantée insiste sur le sensoriel nouveau
D'une recherche de satisfaction abrupte et joyeusement perturbée.
Écrire est un abandon, c'est une extase aussi...
En une telle occurrence, il épouse l'apesanteur de l'infini,
Et s'avance souriant vers cette lumière qui ruisselle des étoiles.
P. MILIQUE
06:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, souffle, jaillissement, marge, peau, minceur, égréner, instant, tanner, mélange, quotidien, absurde, onirique, contribuer à faire de lui, croûte, obscurité, monde, cendre, rosée, hésitation, perdre l'équilibre, connaissance de l'autre, la danse du réel, imaginaire, faire durer, impossible, écriture fragmentaire, chant mélancolique, maternel, inutile, vibrato, dérisoire, fatigue, excéder, unique, inspiration, constat, imposition, assécher, maitre, ultime, échec, s'effondre, accéder, surplmb, abîme
12/05/2012
INDICIBLE NERVOSITE
INDICIBLE NERVOSITE
Le problème n'aurait pu être qu'à peine perceptible,
Mais sa tête devient à nouveau lourde
Et il s'éprouve en proie à un état étrange,
Une profonde gêne, une nervosité indicible, accablante.
Il est sec d'une d'une contraignante et inextinguible soif
De ce rare lieu du cœur où se pavane l'esprit
Et, condamné à jeter beaucoup de temps au rien,
Il crie par la fenêtre à des voisins invisibles.
P. MILIQUE
06:19 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, nervosité, indicible, oroblème, solution, imperceptible, tête lourde, s'éprouver, en proie, état de grâce, étrangeté, gêne profonde, accablement, assécher, contreignant, soif inectinguible, lieu rare, coeur, là où se pavane l'esprit, condamner, jeter aux orties, le temps de rien, crier par la fenêtre, assassin, voisin invisible, crier au-secours, la terre qui gronde, faire sauter le monde, tout fout le camp
15/04/2012
SUR LE TERREAU ASSECHE
SUR LE TERREAU ASSECHE
Aux turbulences d'une vie ardue et bouleversée,
Le voilà parti à la poursuite d'autres ombres
Qui l'aideraient à trouver un sens à l'existence.
Avec peut-être à l'esprit d'obtenir une réponse
Au boursouflé ingrat de ses proches angoisses,
Il descend, marques d'une finitude qui se précise
Dans les âcres bas-fonds de la nature humaine.
Décor minéral aux aléas mêlés de déjà vu
Sur le terreau asséché de ces années passées,
Il décide seul de son orientation définitive,
Assisté de l'énergie vitale propre aux désespérés.
Sous l'énergie trop vive d'une violente lucidité,
L'expérience de la perte et de la déréliction
Déserte la cohorte et torture au crépuscule
De ces rugissements entre vide et vertige
Qui entérinent l'instabilité et l'incessante métamorphose.
P. MILIQUE
05:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, terreau, assécher, turbulence, vie ardue, beleverser, à la poursuite, ombre, l'aider, trouver un sens à l'existence, avoir à l'esprit, obtenir une réponse, boursouflé, ingratitude, ses proches, angoisses, se faire descendre, marque, finitude, se préciser, âcre, bas-fonds, nature humaine, décor minéral, aléas, mêler, du déjà vu, année passée, l'expérience de la perte, déréliction, déserter, cohorte, torture, crépuscule, rugissement, vide, vertige, entériner, instabilité, incessant, métamorphose
21/02/2012
QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: DAMAS
Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .
J'ai oublié les jours, j'ai oublié les heures
Et les années perdues, et le temps du bonheur
J'ai oublié septembre, ses sonates d'automne
Au devant de l'hiver, de ses pluies monotones...
Le rire tonitruant des chutes, des torrents
Les vallons ombragés aux parfums odorants...
Damas ! O la plus belle des cités antiques !
Que ne suis-je jasmin ployant sous tes portiques
Qui dans le soir exhale son vaporeux parfum
Agonise, se fane aux lueurs du matin....
Au flanc de ta montagne, un tapis de lumière
Se déroule : magie d'un orient séculaire...
Tes vergers qui vont ceindre la furtive splendeur
D'amandiers verdoyants, de cerisiers en fleurs...
Asséchés et taris les bras de ta rivière
Exsangue, désolée du flux de ses artères...
Le ventre de tes souks fourmille d'opulence
Broderies, soieries et grisantes fragrances...
Flanqué de minarets, de coupoles d'églises
Ton chemin millénaire dans la honte s'enlise...
Damas ! O femme fière toute pétrie d'orgueil
Chasse les fossoyeurs qui sculptent ton cercueil !
Qu'ont-ils fait de ton cœur, éclat de vif argent ?
De l'âme bienheureuse et douce de tes gens ?
De tes nuits éternelles, sereines infiniment ?
De ta lune d'opale brillant au firmament ?
Si mes mots acérés fusent comme fer de lance,
S'évadent comme un fleuve brise son glacier, s'élance :
Mon cœur comme le tien, crucifié s'afflige
D'exil en nostalgie, il est pris de vertige
Rêve de liberté tel un oiseau en cage
Déploie ses blanches ailes et se heurte au grillage...
Et si tes paumes suintent de stigmates immondes :
Tu es grain de beauté sur la face du monde !
Damas ! O la plus belle des mères ou des amantes !
Reflet luminescent de jaspe et d'amarante !
Demeure ! Demeure encore mon rêve inaccessible !
Ultime aspiration des quêtes impossibles !
Et si ma destinée fleurit sous d'autres cieux,
J'ai oublié ma vie, tout au fond de tes yeux...
19:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, damas, oublier les jours, oublier les heures, année perdue, le temps du bonheur, oublier septembre, sonate d'automne, au devant de l'hiver, pluie monotone, rire tonitruant, chute, torrent, vallon ombragé, parfim odorant, belle cité antique, jasmin, plyer, portique, exhaler son parfum vaporeux, agoniser, se faner, aux lueurs du matin, au flanc de la montagne, un tapis de lumière, se dérouler, magie, orient séculaire, verger, ceindre, furtif, splendeur, amandier, verdoyant, cerisier en fleurs, assècher, tarir, un bras de rivière, exsangue, désoler, le flux de tes artères, ventre, souk, fourmiller, opulence, broderie, soierie, grisant, fragrance, flanquer