24/07/2016
DÉCHIREMENT ORIGINEL
DÉCHIREMENT ORIGINEL
A l'origine est souvent la brutalité d'un déchirement
Générateur déjà de symptômes internes de la dégradation.
Dans cet état de permanente subversion,
Il s'observe dans l'étrange tournoiement des mots
Dans son corps, dans sa chair et sur la page.
Comment se diriger dans l'inépuisable labyrinthe,
Fatras presque fouillis à la syntaxe insolite
D'un amas de propos divagants et obsessionnels?
Comment démonter le mécanisme d'un langage aliéné
Au cœur d'une possession insistante qui jamais ne faillit,
Montée incontrôlable dans l'irrationnel et la folie
Jusqu'à cette pesanteur conjurée de l'immense?
A l'origine est souvent la brutalité d'un déchirement
Générateur déjà des symptômes internes de la dégradation.
Il compte sur le pouvoir de l'imaginaire et de la vision pénétrante
Pour parvenir à se dépoussiérer de quelques lourdeurs
Qui l'empêchent de faire preuve d'un peu de fluidité
Dans l'affirmation de ce style qui lui est particulier
Afin de multiplier la douce idylle des recommencements.
P. MILIQUE
16:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : déchirement originel, origine, brutalité, déchirement, générateur, symptômes internes, dégradation, état permanent, subversion, observer, étrange tournoiement, corps, chair, page, se diriger, inépuisable labyrinthe, fatras, fouillis, syntaxe insolite, amas, propos divaguants, obsessionnels, démonter, mécanisme, langage aliéné, coeur, possession, insistance, ne jamais faillir, montée incontrôlable, irrationnel, folie, pesanteur conjurée, immense, le pouvoir de l'imaginaire, vision pénétrante, parvenir, dépoussiérer, lourdeurs, empêchement, faire preuve, fluidité, style affirmé, particulier, multiplier, idylle, recommencement
26/07/2013
POURQUOI ÉCRIT-ON CE QU'ON NE DIT PAS ?
POURQUOI ÉCRIT-ON CE QU'ON NE DIT PAS ?
Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?
Il faut être attentif à toutes les dissonances,
A toutes les cassures potentielles.
Ce sont elles qui constituent, inépuisables,
Les sources du désenchantement
Et contribuent à emmêler un peu plus encore
L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.
Il serait inconsidéré,
Même par immense lassitude,
De banaliser le cheminement qui nous mène
Jusqu'au désastre final,
Jusqu'à l'inéluctable.
Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point
Le sentiment trop présent de ce qui fuit,
De ce qui passe, de ce qui meurt !
Et vaine la tentative de calfatage
Des fissures sournoises de la vie.
Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.
Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.
Celui de nos existences démontées.
Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,
Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.
Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,
Ne plus être du nombre des égarés.
Et s'obstiner à creuser un autre sillon
Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.
Pour que la couleur de l'inquiétude
Se soumette enfin à celle de l'espoir.
Et l'on se mure dans un silence qui ne sert
Qu'à masquer nos angoisses.
Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.
Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions
Que l'on ne dit pas !
Alors, on l'écrit...
P. MILIQUE
09:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, écrire, dire, attentif, dissonance, cassure, potentiel, constituer, inépuisable, siurcendésenchantement, contribuer, emmêler, écheveau, tumultueux, naufrage, inconsidéré, immensité, lassitude, banaliser, cheminement, mener, désastre, final, inéluctable, douloureux, éprouver, point, sentiment, présent, fuir, passer, mourir, vanité, tentative, calfatage, fissure, sournoise, vie, s'attacher, sauvegarder, esentiel, crever l'abçès, obséder, désespoir, démonter, écecs, criard, réussite, invisible, ténèbres
27/05/2012
FISSURES SOURNOISES
FISSURES SOURNOISES
Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?
Il faut être attentif à toutes les dissonances,
A toutes les cassures potentielles.
Ce sont elles qui constituent, inépuisables,
Les sources du désenchantement
Et contribuent à emmêler un peu plus encore
L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.
Il serait inconsidéré,
Même par immense lassitude,
De banaliser le cheminement qui nous mène
Jusqu'au désastre final,
Jusqu'à l'inéluctable.
Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point
Le sentiment trop présent de ce qui fuit,
De ce qui passe, de ce qui meurt !
Et vaine la tentative de calfatage
Des fissures sournoises de la vie.
Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.
Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.
Celui de nos existences démontées.
Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,
Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.
Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,
Ne plus être du nombre des égarés.
Et s'obstiner à creuser un autre sillon
Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.
Pour que la couleur de l'inquiétude
Se soumette enfin à celle de l'espoir.
Et l'on se mure dans un silence qui ne sert
Qu'à masquer nos angoisses.
Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.
Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions
Que l'on ne dit pas !
Alors, on l'écrit...
P. MILIQUE
05:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, fissure, sournois, être attentif, dissonance, constitution, inépuisable, source, désenchantement, cpntribution, emmêler, écheveau, tumultueux, naufrage, inconsidération, immensité, lassitude, banaliser, cheminement, désastre final, inéluctable, douloureux, éprouver, sentiment trop présent, fuir, passer, mourir, vanité, tentative, calfatage, s'attacher, sauvegarder, l'essentiel, crever l'abcès, obsession, désespoir, existence, démonter, échec, craint, réussite, invisible, ténèbres, entrer en dissidence, égarer, creuser son sillon, étonnement, éblouissement, inquiétude, se soumettre